En cinq ans, sa couleur turquoise et rose s'est faite une place dans les gares des grandes villes de France et de leur périphérie. Lancé en 2013, le TGV low-cost de la SNCF, Ouigo, continue sa croissance, avec 12 millions de passagers transportés en 2018 contre 7,6 en 2017, soit un bond de 65%. Le patron du Ouigo, Stéphane Rapebach, a présenté jeudi au Parisien les pistes d'évolution pour la filiale de la SNCF.
"Rien n'est décidé" sur le surcoût lié aux sièges individuels. À commencer par la possibilité de faire payer davantage certains sièges à bord, "comme par exemple les sièges individuels", explique le dirigeant au quotidien. "On les facturerait 2 euros. Mais ce n’est qu’une piste, rien n’est décidé." Des tests pourraient être menés l'année prochaine. Jusqu'à présent, seuls les sièges dotés d'une prise électrique sont facturés deux euros de plus qu'une place "normale".
Des quarts d'heures d'embarquement. Ensuite, Ouigo veut revoir le processus d'embarquement. Pour l'heure, la compagnie demande aux voyageurs d'arriver "au plus tard 30 minutes avant le départ du train". Afin de fluidifier ce processus, l'introduction de tranches horaires découpées en quarts d'heures est en phase de test : concrètement, pour un voyage à 15h50, par exemple, vous pourriez bientôt avoir la possibilité de choisir un embarquement entre 15h15 et 15h30, 15h25 et 15h40 ou entre 15h35 et 15h50. Ne pas choisir l'un de ces créneaux entraînerait un surcoût de deux euros sur le prix du billet.
Pas de voiture-bar a priori. Enfin, Ouigo envisage de proposer la vente de nourriture et de boissons à l'intérieur des trains, service qui n'est pas disponible à bord aujourd'hui, contrairement aux TGV InOui. Mais Le Parisien rapporte que la direction a exclu la possibilité d'une voiture-bar, de distributeurs et de chariots opérés par des agents.