Les commerçants ont entamé une bataille pour pouvoir ouvrir le 27 novembre, jour du Black Friday. 1:08
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Carole Ferry édité par Manon Bernard
La bataille pour l'ouverture des commerces le 27 novembre, jour du "Black Friday", est engagée. Et dans le camp des commerçants se trouve le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire. Cependant, les indicateurs de l'épidémie de coronavirus restent, pour l'heure, trop mauvais pour que les commerces puissent rouvrir, selon le gouvernement. 

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, déclarait mardi à propos de l'épidémie de coronavirus : "Nous avons commencé la décroissance de l'épidémie mais il est trop tôt pour relâcher ou arrêter les efforts." C'est dans ce contexte que les commerçants viennent d'engager la bataille du 27 novembre, jour de "Black Friday" pour la vente en ligne et veille de week-end. Cependant, le gouvernement n'envisage pas, pour l'instant, de réouverture avant le mardi 1er décembre.

Il est difficile de dire qui va remporter la partie. D'un côté, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, voudrait ouvrir le plus tôt possible en fonction des conditions sanitaires. Pour lui, tout un secteur est financièrement à l'agonie aujourd'hui. Un week-end de plus peut paraitre anodin mais ce n'est pas n'importe quel week-end. Le vendredi 27 novembre est le jour du "Black Friday" nous seront alors à un mois de Noël, ce qui signifie traditionnellement que le chiffre d'affaire des commerces est multiplié par deux voire plus. 

"La porte n'est pas totalement fermée"

De l'autre côté se trouve le ministre de la Santé, Olivier Véran, pour qui la priorité est de lutter contre l'épidémie. Selon lui, pour le moment, rien ne laisse penser que les commerces pourront rouvrir le 27 novembre. La crainte réside dans le fait d'ouvrir trop tôt pour ensuite devoir refermer dans l'urgence avant Noël.

L'arbitre de ce bras de fer n'est autre que le Premier ministre, Jean Castex. Et sa position est claire : les indicateurs épidémiques restent notre boussole. La balance penche donc du côté d'Olivier Véran mais selon une source proche du gouvernement, "la porte n'est pas totalement fermée si nous avions une bonne surprise au niveau sanitaire la semaine prochaine".