Depuis ce mercredi, on ne peut plus augmenter les loyers des logements les plus énergivores F et G. C'est la première étape de la loi climat et résilience adoptée en août dernier, qui a pour but de lutter contre le dérèglement climatique. Que ce soit les propriétaires - bailleurs ou les professionnels de l'immobilier, tout le monde doit se plier à ces nouvelles règles et s’adapter. Cette réglementation concerne 900.000 logements, soit 19% du parc locatif privé dont les loyers ne peuvent plus augmenter.
Il y aura une deuxième étape à partir du 1er janvier prochain : tous les logements classés G, donc les plus grosses passoires thermiques, ne pourront plus être loués. Cela représente 140.000 habitations.
Le logement, troisième plus gros émetteur de CO2
Deux solutions s'imposent désormais aux propriétaires : soit ils vendent leur bien, soit ils le rénovent pour continuer à le louer. Mais dans ce cas-là, il faut trouver une entreprise RGE, reconnue garante de l'environnement, pour pouvoir accéder à des aides comme MaPrimeRénov'.
Actuellement, il n'y a pas suffisamment d'entreprises pour répondre à la forte demande. Mais les professionnels de l'immobilier affirment avoir reçu des assurances du gouvernement, qui fera le nécessaire pour éviter un blocage. Une chose est sûre pour la filière qui est unanime, la loi climat et résilience, malgré ses contraintes, est nécessaire. Le logement est le troisième plus gros émetteur de CO2, derrière le transport et l'industrie.