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Philippe Martinez accuse PSA de vouloir "transformer les CDI en précaires"

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
© BERTRAND GUAY / AFP

PSA doit négocier à partir de mardi avec les syndicats un projet de rupture conventionnelle collective, qui permet de réaliser des départs volontaires selon une procédure moins risquée pour l'entreprise.

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a estimé lundi qu'avec une rupture conventionnelle collective "la volonté de la direction de PSA était de transformer les CDI en précaires", sur France Info. 

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C'est "la volonté de PSA". À partir de mardi, PSA doit négocier avec les syndicats un projet de rupture conventionnelle collective , une possibilité ouverte par les ordonnances réformant le droit du travail. Les ruptures conventionnelles collectives permettent de réaliser des départs volontaires selon une procédure moins risquée pour l'entreprise et qui peut s'avérer moins contraignante que celle d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). "Chez PSA, tous salariés confondus, on atteint 15% de précarité et dans des ateliers de production, on dépasse les 50%", a fait observer Philippe Martinez. "La volonté de la direction de PSA, c'est de transformer les CDI en précaires, intérimaires, CDD, etc…", a-t-il ajouté.

 

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"La CGT va se prononcer contre". Interrogé sur le fait qu'une telle rupture conventionnelle collective est conditionnée à un accord majoritaire avec les syndicats, Philippe Martinez a répondu : "Je connais un certain nombre de dirigeants de grandes entreprises qui vous disent : 'c'est ça ou sinon je ferme une usine'. Vous savez en matière de choix, c'est compliqué, le volontariat c'est pareil, on connait tous un certain nombre de volontaires forcés". "Mon petit doigt me dit que la CGT va se prononcer contre", a-t-il ajouté concernant la future négociation chez PSA.

Par ailleurs, "je ne crois pas que PSA soit une entreprise - ou j'ai mal entendu vos titres - en difficulté, que ce soit sur l'activité ou au niveau financier", a-t-il ajouté. De manière générale, Philippe Martinez estime que les ruptures conventionnelles collectives vont "renforcer la précarité".

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