Le plan de relance présenté jeudi par le Premier ministre Jean Castex comporte un volet "vélo", ingrédient clé de la relance verte. L'enveloppe consacrée au vélo y est multipliée par trois, avec un budget de 200 millions d'euros sur deux ans. L'ambition du gouvernement est d'apporter un maximum de confort pour que les Français roulent à vélo, pour les courts ou moyens trajets, et pas seulement dans le cœur des villes.
L’argent de cette enveloppe sera employé à la construction de pistes cyclables longues, sans interruption ni intersections dangereuses entre des villes ou des villages. Dès qu'il y aura une volonté locale, l'Etat pourra financer, par exemple, pour construire une passerelle à vélo ou un tunnel pour éviter un carrefour. De quoi faire du vélo, en dehors des centres urbains, une vraie offre concurrentielle à la voiture.
Former les écoliers à rouler en vélo
Les maires qui voudraient pérenniser les pistes cyclables temporaires jaunes, installées pour le déconfinement, les fameuses "coronapistes", recevront également un financement de l’Etat. Le budget est fléché : 50 millions pour le réseau rural de pistes cyclables.
Le volet vélo du plan de relance prévoit également l’emploi de 50 millions d'euros pour doubler le nombre d'abris sécurisés pour attacher son vélo autour des gares SNCF et des gares routières. Une partie de l'enveloppe pourrait être consacrée à acheter des vélos pour les écoliers, afin de former une génération de cyclistes aguerris.
Et puis il y a un projet sur la table, une demande des associations de cyclistes : pouvoir faire installer dans son immeuble un rack à vélo ou un local sécurisé, grâce au coup de pouce du dispositif "Ma prime renov", qui pourrait être étendu.