Annoncé depuis plusieurs mois, le plan de relance français a été validé hier par la Commission européenne. Pour l'occasion, sa présidente Ursula von der Leyen a fait le déplacement jusqu'à Paris pour annoncer la bonne nouvelle. Dans les faits, si la France recevra 40 milliards d'euros de la part de l'Union européenne sur les 750 dépensés par cette dernière, les versements se feront par étape. Un premier versement de 5,1 milliards d'euros va être réalisé cet été.
Ce premier chèque sera rapidement suivi d'un autre versement d'une valeur d'environ 7 milliards d'euros pour 2022. Une somme qui reste encore à confirmer. Jusqu'en 2026, la France recevra chaque année un chèque de la part de l'Union européenne qui contribuera ainsi à la relance du pays, sous certaines conditions néanmoins.
50% du plan alloué à la transition énergétique
Chaque nouveau virement sera l'occasion pour l'UE de vérifier que l'Hexagone tient bien ses engagements qui ont été inscrits dans le plan validé hier par la Commission européenne. La France s'engage ainsi à ce que 50% des sommes versées soient utilisées pour la transition énergétique et que 25% des fonds servent à la transition numérique.
L'Etat devra aussi prouver que son dispositif "MaPrimRénov" fonctionne et que ses bâtiments ont bénéficié comme décidé, d'une rénovation énergétique. Pour y arriver, les premiers travaux d'isolation de bâtiments publics ont commencé à travers le pays.
Un tiers des objectifs déjà atteints
Le gouvernement s'est également engagé devant la Commission européenne à former près de 5 millions de Français éloignés du numérique en 3 ans. Et à l'image des 150 autres engagements pris, la France devra apporter des preuves que ces derniers sont bien respectés.
Pour le moment, la France a réalisé un tiers de ses objectifs. Le gouvernement se laisse jusqu'en 2022 pour les atteindre à 100%.