Elles offrent les mêmes services qu'une banque traditionnelle, mais en plus simple et plus efficace. Les néobanques, généralement exclusivement accessibles en ligne, pourraient en rebuter certains pour cette raison et pourtant, elles séduisent de plus en plus de Français. C'est le cas de Tanneguy, qui a notamment été attiré par les facilités de paiement de la néobanque Revolut.
Le jeune homme de 26 ans s'est laissé tenter il y a déjà cinq ans après avoir quitté sa banque HSBC, et ne semble pas inquiet de s'éloigner des établissements traditionnels. "Le process d'inscription est extrêmement simple et il me fallait un compte assez rapidement que je puisse utiliser à l'étranger : toutes les fonctionnalités d'une banque en plus simple, plus rapide, plus efficace", assure-t-il. "Ça ne me fait pas peur du tout d'être dans une banque qui n'est pas physique."
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Pas de possibilité de découvert ou de livret A
La britannique Revolut et l'allemande N26, qui affichent plus de deux millions de clients chacune, ont pour objectif de ravir la place de leader du marché à Boursorama, qui elle compte 5 millions d'utilisateurs en France.
Face à ces nouveaux concurrents, la banque en ligne française prend presque un coup de vieux comme l'analyse Laurent Foulioux, expert du secteur bancaire et directeur du MBA Gestion de Patrimoine à l'ESLSCA Business School. "C'est devenu une banque qui est un petit peu plus chère que les néobanques. Les produits et les offres qui sont proposés sont complètement différents et Boursorama se met à faire de la banque en ligne en essayant d'adopter les codes de la banque de détail en proposant des services de crédit immobilier, de choses comme ça. Or ça, ça coûte très cher !", estime l'expert.
Le crédit immobilier représente donc un des points noirs des néobanques, tout comme l'absence de livret A ou de possibilité de découvert.