Le secteur de l'habillement fait face aujourd'hui à des pénuries comme le cachemire ou le coton dont les prix flambent en raison de la rareté et du coût de production. Et puis il y a aussi les conséquences de la guerre en Ukraine : certaines usines de robes et de manteaux ont dû fermer, obligeant les fabricants à trouver de nouvelles sources d'approvisionnement.
Travailler sur des modèles "plus faciles"
Face à cette flambée des coûts, certains préfèrent se tourner vers de nouvelles matières ou même simplifier certains modèles de vêtements pour minimiser leurs coûts comme l'explique Sandrine Bonnet, secrétaire générale de la fédération de l'habillement, au micro d'Europe 1 : "On va pouvoir substituer certaines matières par rapport à d'autres. Et puis travailler sur des modèles peut-être plus faciles ou avec moins de technicité ou moins de pièces ou de poches. Mais jamais on ne transigera sur la qualité des vêtements".
L'inflation se fera ressentir en septembre
La flambée des prix du pétrole n'est pas non plus sans conséquence : le coût de transport des marchandises a explosé. Certaines enseignes essaient donc de s'approvisionner dans des pays plus proches géographiquement. Il faut donc s'attendre à une nouvelle hausse des prix en septembre préviennent les experts, lorsque les nouvelles collections automne, fabriquées en ce moment, arriveront dans les rayons.