Le gouvernement a bel et bien l’intention de privatiser la Française des Jeux. Et rapidement. Bruno Le Maire, invité du Grand rendez-vous Europe 1/CNews/Les Echos, l’a confirmé dimanche. Le ministre de l’Economie a aussi annoncé que le gouvernement compte bien tout faire pour que les Français prennent leur part à cette privatisation, en acquérant des actions. "Les salariés, comme les Français pourront participer à cette privatisation", a-t-il affirmé, évoquant des avantages, tels que "la possibilité d’actions gratuites pour les actionnaires qui accepteraient de détenir plus longtemps les actions de la Française des Jeux."
Création d'une Autorité de régulation des jeux
Si le ministre de l’Economie s’est refusé à annoncer les modalités de ces avantages, il a confirmé qu’une part des actions de la FDJ mis en vente sera "réservée au grand public", mais aussi aux salariés. "Avec des conditions peut-être plus avantageuses, c’est normal, puisqu’ils ont contribué au succès de la Française des Jeux, par exemple avec une possibilité de décote du prix de l’action", a précisé Bruno Le maire.
"Notre objectif est de privatiser la Française des jeux d’ici la fin du mois de novembre. Il n’y a pas de raison de traîner", explique @BrunoLeMaire dans #LeGrandrdv@Europe1@CNEWS@LesEchopic.twitter.com/iFLC4BI9zr
— Europe 1 (@Europe1) September 1, 2019
Le ministre de l’Economie a enfin annoncé la création, parallèlement à la privatisation de la FDJ, d’une autorité de régulation des jeux. "Le seul sujet qui me préoccupe, c’est qu’on lutter contre l’addiction aux jeux, notamment des plus jeunes", a expliqué Bruno Le Maire, qui a aussi confirmé que l’Etat, pour cette même raison, conserverait 20% du capital de la Française des Jeux. En revanche, pas question de revenir sur cette décision. "Le rôle de l’Etat, ça n’est pas de s’occuper des jeux de hasard, de tirage ou de grattage", a lancé Bruno Le Maire.