Dans les rues de Besançon, la ville poste de grandes affiches rouges avec une question inquiétante : "Vous préférez quoi ? Priver les élèves de cantine à Besançon ? Ou supprimer la police municipale ?". Il faudra faire un choix si la collectivité donne 5,6 millions d'euros à l'État, alerte Anthony Poulin, adjoint à la mairie en charge des finances.
"On appelle à un sursaut de nos habitants, mais aussi de nos parlementaires et du gouvernement"
"C'est quand même l'équivalent d'une année entière de périscolaire pour les enfants. C'est trois quarts de notre budget consacré à la vie associative ou encore la totalité du budget de la police municipale". L'objectif est de réveiller les Franc-Comtois qui seraient directement impactés.
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"On appelle à un sursaut de nos habitants, mais aussi de nos parlementaires et du gouvernement afin que ces mesures ne s'appliquent pas puisqu'elles ont un côté injuste et un peu absurde". Depuis dix ans, le gouvernement demande deux fois plus d'argent à la ville de Besançon. Les élus veulent négocier et demandent une baisse de 30% sur ces futures coupes budgétaires.