Le projet de 1.300 ruptures conventionnelles collectives présenté par le constructeur automobile PSA a reçu l'aval d'une majorité de syndicats, ont indiqué des sources syndicales, une première application de ce dispositif de départs volontaires issu de la récente réforme du code du travail.
Autant d'embauches prévues en 2018. Les syndicats FO, CFDT, CFTC et GSEA, totalisant ensemble plus de 58% des voix, ont indiqué vouloir signer le projet d'accord, qui sera formalisé vendredi. Le projet prévoit en outre autant d'embauches en CDI en 2018. Le document sera officiellement signé vendredi, à l'occasion d'un comité central d'entreprise consacré à la politique d'emploi 2018 du groupe PSA (Peugeot, Citroën, DS, Open, Vauxhall) en France.
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Issues de la dernière réforme du code du travail, les ruptures conventionnelles collectives (RCC) permettent de supprimer des postes via des départs volontaires, sans justification économique. Elles nécessitent un accord signé par des syndicats représentant au moins 50% du personnel. Les Inrocks et la société du Figaro envisagent d'y recourir. La chaîne de prêt-à-porter féminin Pimkie a été contrainte d'y renoncer, faute d'accord avec les syndicats.