Il n'y a désormais plus de femmes à la direction d'une entreprise du CAC 40. Le Conseil d'administration d'Engie n'a pas renouvelé jeudi le mandat de la directrice générale Isabelle Kocher. Malgré des "résultats honorables" et une stratégie "plutôt validée", la directrice générale a été critiquée pour l'exécution de ses directives. Une direction intérimaire collégiale prend les rênes de l'ex-GDF, le temps de trouver une nouvelle directrice générale. Mais la tâche ne sera pas facile.
Simplifier l'organisation de l'entreprise
Les recherches pour trouver le profil idéal vont être prochainement lancées et devraient durer plusieurs mois. Le gouvernement a bien fait savoir qu'il voudrait que ce soit une femme qui prenne la succession d'Isabelle Kocher. En interne, quelques noms circulent déjà. Une chose est sure, pas question de se tromper : il faut quelqu'un qui sache ramener du calme dans les instances de direction, qui simplifie l'organisation d'Engie et surtout qui donne une vision claire d'avenir, selon un proche de l'entreprise.
Parmi les questions à régler, quid des centrales nucléaires en Belgique ? Et comment faire en sorte que le gaz, fer de lance de ce groupe, soit, plus qu'aujourd'hui, un élément très important de la transition énergétique ? Engie veut aussi se renforcer dans les services aux entreprises et aux collectivités. Le but : être leader de la transition énergétique et climatique. Reste donc à trouver la bonne personne pour incarner et porter ces énormes défis.