La région Sud a officialisé jeudi l'annonce de l'attribution de sa ligne TER entre Marseille et Nice à l'opérateur Transdev. C'est la première décision actant la mise en place de la concurrence sur les trains régionaux. Si la SNCF conservera tout de même 90% du trafic, la compagnie s'apprête à voir des concurrents arriver dans plusieurs autres régions.
Sur toute la France en effet, 10% du réseau TER sera mis en concurrence dans les mois qui viennent. Et les calendriers seront très variés : pour la région Sud, tout est déjà acté, mais l'arrivée des trains de Transdev sur les rails ne se fera pas avant juillet 2025, pour un contrat d'une durée de dix ans.
La moitié du réseau en jeu dans les Hauts-de-France
Mais un autre défi attend la SNCF. Courant 2022, plusieurs lots seront soumis à un appel d'offres dans les Hauts-de-France, où la moitié du réseau sera en jeu. C'est donc là que devraient rouler les premiers trains d'un autre opérateur, si la SNCF ne l'emporte pas fin 2023.
Ce processus est également engagé dans cinq autres régions, à savoir Grand-Est, avec plusieurs petites lignes, les Pays de la Loire avec un lot de tramways-trains entre Nantes, Châteaubriant et Clisson. Les lignes du sud-Loire seront également concernées, avec pour horizon 2024. Sans oublier, l'Ile-de-France avec quelques lignes de trains de banlieue, mais aussi de tramways, dès l'année prochaine.
Partout et à chaque fois, la SNCF a fait savoir qu'elle sera candidate. Et dans les régions moins tentées par cette ouverture à la concurrence, comme l'Occitanie par exemple, il sera possible de renouveler un dernier contrat sans autres candidats avant la fin de l'année.