Emmanuel Macron a réclamé mardi au constructeur Renault que "l'ensemble des salariés (des sites) de Maubeuge et de Douai puissent avoir toutes les garanties sur leur avenir" au sein du groupe, et annoncé des négociations dès lundi avec le groupe, les syndicats et les élus locaux.
Le prêt de 5 milliards d'euros garanti par l'Etat promis au constructeur "ne saurait être consenti avant que ces discussions", autour du ministre de l'Economie Bruno Le Maire "aboutissent", a-t-il ajouté, en présentant un plan d'aide au secteur de l'automobile depuis l'usine Valéo d'Etaples, dans le Nord.
Confirmation que Renault va rejoindre l'alliance des batteries électriques
Comme Europe 1 l'annonçait dès lundi, Renault va bien rejoindre "le programme européen de batteries électriques", porté par le concurrent PSA (Peugeot, Citroën, Opel) et le groupe Saft, filiale de Total. Renault va "rentrer au capital et développer aussi le projet", a précisé Emmanuel Macron.
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Cette décision fait partie des autres engagements exigés par l'Etat français afin de promouvoir la production en France, en contrepartie des aides apportées à la filière.