Rosé, blanc, rouge ou même orange... Nos modes de consommation du vin changent mais une tendance reste, en particulier au moment de la saison estivale, celle du verre de rosé, à consommer avec modération. Ses ventes ont fortement augmenté ces dernières et représentent désormais 10% du marché. Europe 1 a rencontré l'un des meilleurs spécialistes du secteur, Thierry Desseauve, directeur général de Bettane & Desseauve.
Le rosé, un vin accessible
Si les ventes de vins se sont récemment tassées en raison de l'inflation, les consommateurs privilégient de plus en plus la qualité. Et c'est très vrai pour le rosé, comme l'explique Thierry Desseauve, co-auteur du guide de référence Bettane & Desseauve. "On s'aperçoit que les rosés un peu bricolés d'autrefois ou ceux qui sentaient le vernis à ongles, c'était un grand arôme traditionnel, la fraise Tagada, des choses comme ça.. Et bien ça, aujourd'hui, c'est rejeté immédiatement." Une offre accessible avec une large gamme de bons vins rosés entre cinq et vingt euros, constate le spécialiste.
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Le vin orange n'est pas une invention marketing
L'été est aussi le moment des découvertes comme le vin orange. Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas une invention marketing, c'est un retour à la tradition. "Le vin orange, c'est la façon la plus ancienne de faire du vin. C'est-à-dire que c'est des raisins blancs pressés mais macérés avec la peau souvent tannique. Aujourd'hui, il y a énormément de producteurs qui travaillent ça, qu'ils le repensent, c'est un travail de grande précision", indique-t-il.
Si le vin blanc résiste bien, la part de marché du vin rouge est en baisse constante. Pourtant, des vins plus légers comme le Beaujolais et son cépage Gamay commencent à retrouver des couleurs.