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Roux de Bézieux : "Il faut retarder l'âge légal de la retraite"

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
"Soit on baisse les pensions, soit on bouge l'âge légal", a déclaré mercredi le patron du Medef.
"Soit on baisse les pensions, soit on bouge l'âge légal", a déclaré mercredi le patron du Medef. © ERIC PIERMONT / AFP

Mercredi, le patron du Medef a estimé qu'il fallait "soit baisser les pensions, soit bouger l'âge légal" du départ à la retraite. 

Le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux a estimé mercredi qu'il fallait "retarder l'âge légal de la retraite", actuellement de 62 ans.

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"Le choix est simple". "Les Français savent que le choix est simple : soit on baisse les pensions, soit on bouge l'âge légal ", a encore dit Geoffroy Roux de Bézieux sur CNEWS alors qu'Emmanuel Macron avait promis durant sa campagne de ne pas toucher à cet âge légal.

Delevoye ment "par omission". "Dire aux Français qu'on peut continuer avec un âge légal à 62 ans , c'est aller contre le simple bon sens de la démographie", selon le président de la première organisation patronale, qui considère que le Haut Commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, est "en train de mentir par omission". Jean-Paul Delevoye a répété dimanche qu'il s'en tenait "aux engagements pris devant les partenaires sociaux en octobre dernier" qui "maintiennent la possibilité de partir à la retraite à partir de 62 ans dans le nouveau système universel".

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Pas de consensus dans la majorité. La majorité peine de son côté à trouver un consensus sur le sujet. Les ministres de l'Economie Bruno Le Maire et des Comptes publics Gérald Darmanin ont ainsi indiqué la semaine dernière qu'ils étaient ouverts à une modification de l'âge de départ à la retraite, tout en récusant un conflit avec Jean-Paul Delevoye. "On peut travailler plus vieux et en pleine forme", a encore jugé Geoffroy Roux de Bézieux, interviewé par le journaliste Jean-Pierre Elkabbach, âgé de 81 ans, qu'il a qualifié d'"exemple vivant" démontrant cette possibilité.