A l'approche des fêtes de Noël, le marché international de Rungis est en ébullition : "C'est la dernière ligne droite. Tout est en ordre de marche pour servir nos 18 millions de consommateurs", assure Stéphane Layani, le patron du plus grand marché de gros au monde, au micro d'Europe 1.
Alors que les équipes du marché d'intérêt national sont "au taquet", assure-t-il, Stéphane Layani s'attend à une augmentation du chiffre d'affaires en 2021. "On va peut-être être moins nombreux autour de la table cette année mais les gens vont vouloir se faire plaisir après deux années de crise sanitaire. Les chiffres 2020 ont été très bons et j'attends des chiffres encore meilleurs en 2021", explique-t-il. Et d'ajouter : "Le calendrier tombe très bien cette année car nous aurons une période de Noël de trois jours. Je suis persuadé que l'on aura de très belles fêtes de fin d'année."
Pas de rupture de stock à prévoir
Malgré la crise sanitaire et les pénuries d'employés dans certains secteurs de la logistique, aucune rupture de stock n'aura lieu affirme Stéphane Layani. "Nos opérateurs sont très malins, ils ont réussi à contourner les difficultés. La seule difficulté rencontrée en réalité était notamment autour de la coquille Saint-Jacques, suite au Brexit."
Une difficulté que le marché de Rungis à su contourner grâce à la production de coquille Saint-Jacques française. "On a un pays formidable en terme d'autonomie et de souveraineté alimentaire donc, nous ne sommes pas très inquiets", confie Stéphane Layani.
Et le directeur du marché international l'assure : "vous ne paierez pas plus cher votre poisson" cette année et notamment "la coquille Saint-Jacques, les poissons fins, la dorade, le bar ou encore le saumon fumé", malgré les conflits entre la France et le Royaume-Uni autour de la pêche post-Brexit.