Surveillez vos boîtes mails ! Ce mercredi, l’administration fiscale met en ligne les avis de taxe foncière dans l’espace particuliers du site impôts.gouv.fr. Pour les contribuables qui ont choisi le format papier, cela a commencé depuis le 23 août et il sera possible de le faire jusqu'au 26 septembre. Et ce que l’on peut dire, c’est que pour de très nombreux propriétaires, l’addition s’annonce difficile à avaler.
Une augmentation automatique de 7% au niveau national
D’abord parce que le niveau de la taxe foncière est indexée sur l’inflation, avec une année de retard. Résultat, il faut déjà compter sur une augmentation automatique de 7% au niveau national, contre un peu plus de 3 % l’an dernier. L'objectif est de faire face à l’inflation des factures énergétiques et de financer de nouveaux services publics pour les habitants. Mais aussi de compenser la suppression de la taxe d’habitation, qui leur garantissait d’importantes rentrées fiscales. Le moins que l’on puisse dire, c’est que certaines municipalités ont eu la main lourde.
>> LIRE AUSSI - Immobilier : la taxe foncière explose dans de nombreuses villes de France, comment l'expliquer ?
À Paris, la taxe décolle de 59%, inflation comprise. Vous devez compter 32% d’augmentation si vous possédez un bien à Grenoble, 21% à Metz, 17% à Limoges, ou encore 16% à Lyon. Enfin, ça monte aussi à Cherbourg, Mulhouse, et Bordeaux, mais dans des proportions plus raisonnables : un peu plus de 10% d’augmentation, en comptant l’inflation. Au total, selon la Direction générale des finances publiques, le taux de la taxe foncière augmente dans une commune sur sept. Il est stable dans certaines grandes villes, comme Lille et Toulouse par exemple, et il baisse dans une poignée de communes à l’image de Compiègne ou de Tarbes.
Précision importante pour finir, vous avez jusqu’au 21 octobre 2023 à minuit pour payer votre taxe foncière en ligne. Si vous n’avez pas opté pour le paiement dématérialisé, la date butoir est fixée au 16 octobre.