Le Premier ministre Gabriel Attal a dit mercredi sur TF1 ne "jamais (avoir) eu de dogme sur le sujet" des superprofits, rappelant que les énergéticiens et les laboratoires de biologie avait déjà été soumis à une taxe spécifique. "Mais j'ai deux lignes rouges", a ajouté le chef du gouvernement : "ne pas augmenter les impôts des classes moyennes des Français qui travaillent ou des Français qui ont travaillé toute leur vie et qui gagnent toujours un peu trop pour avoir des aides, mais jamais assez pour pouvoir s'en sortir convenablement tout seuls", ni ceux "pour ce qui permet de financer le travail des Français".
Le plein emploi
Lors de cette interview, le Premier ministre est revenu sur le déficit public de la France qui a atteint 5,5% du PIB en 2023. "Tout le monde a subi le Covid, mais tout le monde n’a pas protégé autant sa population que la France", a fait valoir le Premier ministre pour expliquer l'état du déficit public du pays. Et d'indiquer que "dans ces 17 dernières années, le déficit de la France a été sous la barre des 3% à une seule reprise : sous le quinquennat d'Emmanuel Macron".
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Interrogé sur la stratégie du gouvernement pour rattraper ce déficit, Gabriel Attal a rappelé, après avoir assuré ne pas vouloir augmenter les impôts des classes moyennes des Français, avoir déjà baissé certains impôts comme la suppression de la taxe d'habitation. Par ailleurs, le Premier ministre a précisé que l'objectif du gouvernement était d'arriver au plein emploi. Car, selon lui, plus il y a de Français qui travaillent et plus il y a de recettes supplémentaires. Il a notamment souligné que la France "n'est un paradis fiscal pour personne" et que "10% des Français payent 70% de l'impôt sur le revenu".