La porte n'est pas encore fermée à un accord sur le travail dominical aux Galeries Lafayette. La direction s'est en effet dite prête à revoir la CFE-CGC qui, comme tous les autres syndicats, n'a pas signé l'accord proposé, a-t-on appris mercredi de sources syndicales.
Revoir les propositions des syndicats. Après avoir appris qu'"on ne signait pas", la direction des Galeries Lafayette a fini par "nous dire hier soir (mardi) qu'elle était prête à nous revoir", a déclaré Jacques Biancotto, président de la CFE-CGC commerce et services. "La porte n'est donc pas fermée", pour autant que la direction revoie "nos propositions", a-t-il ajouté.
Aucune signature. Le projet d'accord qui devait permettre l'ouverture dominicale du magasin du boulevard Haussmann à Paris, négocié depuis février, était soumis à signature jusqu'à mardi soir. Aucun des syndicats ne l'a signé, a-t-on appris de sources syndicales, confirmant des informations de presse. "À la date-butoir, il n'y a pas d'accord valable", a observé Fouzia Es Salmi (CGT). "Les Galeries Lafayette ne sont pas prêtes d'ouvrir le dimanche (...) (Le score est de) syndicats 5 Galeries 0", s'est réjoui le SCID, par ailleurs assigné en justice par la direction qui conteste sa représentativité depuis qu'il s'est désaffilié de la CFDT.
Rémunération majorée. Le projet d'accord distingue les salariés "travaillant habituellement la semaine et occasionnellement le dimanche" et ceux "de fin de semaine", embauchés spécifiquement (une "centaine" de contrats à temps partiel selon une source syndicale). Pour les premiers, les dimanches travaillés (sept par an maximum) seraient payés double et assortis d'une récupération, a précisé la CGT. Pour les seconds, embauchés spécifiquement pour la fin de semaine, les heures du dimanche seraient aussi majorées de 100%, mais sans récupération.