Aujourd'hui, il n'y avait pas foule pour ce premier samedi de soldes. De nombreuses boutiques ouvertes, bien sûr, mais où l'on attendait les clients plus qu'on ne les accueillait. Une seule cliente a poussé la porte de la boutique de lingerie de Jacqueline ce matin.
"On fera peut être pas un chiffre d'affaires aussi bon que les autres années parce qu'on va subir la même chose que tous les autres commerçants par rapport à la crise sanitaire", confie Jacqueline à Europe 1. "Les gens qui ont peur de sortir, les gens qui ont peur de rentrer en boutique pour essayer, pour acheter."
De nouvelles habitudes de consommation
Depuis le début des soldes, certains commerces d'habillement et textiles évoquent une baisse de fréquentation de 50% par rapport à l'année dernière. Marie y voit la conséquence de la crise sanitaire, mais aussi de nouvelles habitudes de consommation. "Il y a beaucoup de personnes qui préfèrent commander en ligne", confie cette vendeuse. "Ils n'aiment pas faire les boutiques, se déplacer."
Un énième coup dur pour des commerçants déjà fortement impacté par la crise sanitaire et dont les soldes permettent souvent d'écouler les stocks des saisons précédentes et donc de faire rentrer de la trésorerie.