On n'y fait pas toujours attention et pourtant... Une étude réalisée par la société Transferwise révèle que les Européens qui partent en vacances ailleurs que dans la zone euro laissent de grosses sommes dans ce qu'on appelle les "frais bancaires cachés". Mieux vaut se renseigner avant de partir.
Des frais sur les retraits et les achats. L'addition peut vite grimper. Jusqu'à 115 euros par personne et par an : voilà le montant que les Français, les Allemands, les Belges et plus largement tous les vacanciers qui résident dans un pays de la zone euro laissent filer sans s'en rendre compte quand ils passent leurs vacances dans un pays qui a une autre devise que l'euro (le Royaume-Uni, par exemple). Ces 115 euros correspondent à des frais "cachés" que les banques prélèvent à chaque transaction, lors d'un retrait dans un distributeur ou auprès d'un bureau de change ou lors de paiement en carte bancaire.
Jusqu'à 5 milliards d'euros. Si ces frais sont "cachés", c'est que, selon les auteurs de l'étude, ils sont noyés dans ce qui est présenté par votre banque comme le taux de change. En réalité, le taux de change réel est sensiblement moins élevé et conduit à cette facture moyenne de 115 euros. Le chiffre est d'autant plus impressionnant que, multiplié par l'ensemble des citoyens de la zone euro qui passent leurs vacances ailleurs, il atteint cinq milliards d'euros !
Quelques bons conseils. Pour éviter de se faire avoir, Transferwise insiste sur les quatre réflexes à avoir avant de partir à l'étranger. Premièrement, demander à sa banque le détail des frais qui seront appliqués pour les retraits ou les achats par carte bancaire avant de partir. Ensuite, ne pas changer d'argent aux bureaux de change des aéroports car leurs frais sont toujours beaucoup plus élevés. Troisièmement, éviter au maximum l'utilisation de sa carte bancaire à l'étranger. Et enfin, quand un magasin vous offre le choix de payer avec votre carte en devise locale ou en euros, éviter de payer en euros car les frais de la banque seront très élevés.