Publicité
Publicité

L’énigme Christine de Suède (partie 1)

Au Cœur de l'Histoire - Virginie Girod

21 avril 2021

Episode - 00 minutes - Société

Description

En 1632, à seulement six ans, la jeune Christine est proclamée reine de Suède. Cette femme libre et érudite a fait parler d’elle dans toute l’Europe. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l’Histoire", Jean des Cars raconte le destin mouvementé de la déconcertante Christine de Suède. 


Au XVIIe siècle, le trône de Suède est occupé par une turbulente souveraine. Si Christine de Suède fit de Stockholm une capitale culturelle, ses foucades politiques et religieuses ne manquèrent pas de faire jaser. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'histoire" , Jean des Cars revient sur le parcours de l’audacieuse Christine de Suède.

Christine de Suède n’était pas encore née quand éclate la Guerre de Trente Ans en 1618. Une guerre européenne à la fois religieuse et politique qui a dévasté les États allemands. A l’origine, c’est un conflit purement germanique et spirituel entre les princes protestants et la Maison catholique de Habsbourg, souveraine du Saint-Empire. Elle devient européenne lorsque la Suède et la France s’immiscent dans les affaires impériales pour diminuer la puissance autrichienne. Le conflit s’achève quand les Français et les Suédois, commandés par Turenne et Wrangel écrasent les dernières troupes impériales à Zunar Hausen, près d’Augsbourg. Prague est prise par le Suédois Königsmark. Le 17 mai 1648, l’invasion de la Bohême par les Suédois oblige Vienne à signer la paix le 24 octobre 1648. La jeune reine Christine de Suède, âgée de 22 ans, est la seule femme ayant joué un rôle de premier plan entre les adversaires et signé ces Traités de Westphalie qui ont mis en place une nouvelle organisation de l’Europe Centrale, laquelle ne sera plus bousculée jusqu’à la Révolution française et aux conquêtes de Napoléon. Cette situation consacre l’affaiblissement des Habsbourg, l’émiettement politique de l’Allemagne et le rôle prépondérant désormais joué par la France. Pour Christine de Suède, c’est aussi un grand succès. Son pays obtient la Poméranie occidentale, la grande île de Rügen en mer Baltique, le port de Wismar et les anciens évêchés de Brême et de Bergen. Désormais, grâce à ses nouvelles possessions allemandes, la reine de Suède accède aux Diètes, ces Parlements de l’Empire. Elle peut y siéger ou s’y faire représenter. Mais qui est donc cette souveraine si précoce ?

L’enfance de Christine de Suède

Christine est la fille du plus grand conquérant de l’histoire suédoise, le roi Gustave II Adolphe, et d’une princesse allemande, la belle Marie-Eléonore de Holstein-Gottorp, fille de l'Électeur de Brandebourg. Le couple, très amoureux, s’adore. La reine suit son époux dans toutes ses campagnes. Christine, qui a été sans doute conçue en Estonie, va naître au palais royal de Stockholm le 8 décembre 1626. Mais on annonce au roi que c’est un fils. Christine explique elle-même l’affaire : "Je naquis coiffée de la tête jusqu’aux genoux, n’ayant que le visage, les bras et les jambes libres. J’étais toute velue. J’avais la voix grave et forte. Tout cela fit croire aux femmes qui me recevaient que j’étais un garçon. Elles remplirent tout le palais d’une fausse joie, qui abusa le roi lui-même pour ces quelques moments."

Vous voulez écouter les autres épisodes de ce podcast ?

>> Retrouvez-les sur notre site Europe1.fr et sur Apple PodcastsGoogle podcasts, Deezer, SpotifyDailymotion et YouTube , ou vos plateformes habituelles d’écoute.

>> Retrouvez ici le mode d'emploi pour écouter tous les podcasts d'Europe 1

 

Mais "le petit être velu", ayant été un peu mieux examiné, il fallut se rendre à l’évidence : malgré la voix grave, la tête énorme, la peau brune et la forte pilosité, c’était une fille ! Le roi ne se formalise pas du tout de l’erreur initiale. Au contraire, il répond à sa sœur déléguée pour lui dire la vérité : "Remercions Dieu ma sœur. J’espère que cette fille me vaudra bien un garçon. Je prie Dieu qu’il me la conserve puisqu’il me l’a donnée". Et il ajoute, en riant : "Elle va être habile puisqu’elle nous a trompés !". Si son père est enchanté, sa mère l’est moins. Elle est horrifiée par la laideur de sa fille quand elle la découvre après deux jours de fièvre puerpérale. Elle va donc la détester. Elle est vexée, elle si belle, d’avoir enfanté une petite fille aussi horrible. Désormais, ce sont les dames du palais qui s’occuperont d’elle. Son père, en revanche, manifeste pour sa fille un intérêt que l’on trouve rarement à cette époque à l’égard d’une si petite fille. Il la traite comme un fils l’emmenant souvent dans les camps auprès de ses soldats, lui apprenant très tôt le maniement des armes comme on l’avait fait pour lui-même. Christine a une immense admiration pour son père. De plus, elle l’adore. A l’automne 1632, le monarque conduit son armée au cœur de ce qu’on appelle aujourd’hui l’Allemagne.

Son énergie est telle qu’on l’a surnommé "le lion du nord". Mais au matin du 6 novembre 1632, en plein brouillard, ce roi, qui s’était tant battu pour conquérir des territoires et affirmer sa foi protestante, est tué lors de la bataille de Lützen, en Saxe. Christine n’a pas encore six ans lorsqu’elle est proclamée reine. Avant son départ, le roi avait fait jurer à l’Assemblée des nobles que sa fille serait reconnue comme souveraine s’il ne revenait pas.

L’éducation de la jeune reine de Suède

Bien sûr, elle est triste mais elle ajoute quand même : "On me fit prendre le deuil avec toute la Cour et la ville, j’étais si enfant que je ne connaissais ni mon malheur ni ma fortune… mais je me souviens pourtant que j’étais ravie de voir ces gens à mes pieds, me baiser la main."

C’est un tempérament qui se réveille. Cette petite reine de 6 ans aura une chance : l’homme qui dirige le pays en son nom, le chancelier Axel Oxenstierna, est un personnage remarquable. C’est un aristocrate fortuné issu d’une des plus anciennes familles suédoises. Il sera l’un des plus grands hommes politiques de l’histoire de la Suède, doté de nerfs d’acier avec le calme flegmatique d’une âme sûre d’elle-même. Un vrai génie diplomatique. C’est lui qui est chargé de l’éducation de la jeune reine. Or, Christine fait preuve d’une stupéfiante curiosité intellectuelle. Elle travaille volontiers douze heures par jour, par plaisir. A dix ans, elle reçoit les lettres créances de l’ambassadeur du roi de France Louis XIII. Elle lui répond en latin. A 14 ans, elle apprend l’astronomie et l’alchimie. A 15 ans, l’adolescente maîtrise plusieurs langues dont l’hébreu. Un an plus tard, elle perfectionne son latin pour pouvoir lire les Saintes Ecritures dans les textes. Mais elle excelle aussi en escrime, elle monte à cheval parfaitement et s’impose de longues courses en traîneau sur les étangs et les lacs gelés. En 1643, âgée de 17 ans, elle siège au Conseil du Royaume. Elle stupéfie les anciens compagnons de son père par ses remarques et sa connaissance des affaires publiques. Aussi férue de théologie que de botanique, elle parle désormais douze langues ! Cinq ans plus tard, bien que n’étant pas encore couronnée, elle signera les traités de Westphalie, remarquablement négociés pour elle par son chancelier Oxenstierna, comme je vous l’ai raconté au début de ce récit.

Le 20 octobre 1650, elle a 18 ans. Elle est enfin couronnée. Son cousin Charles-Gustave l’aide à descendre de son carrosse, lui fait monter les degrés de la cathédrale et l’installe sur son trône doré, placé en face de l’autel. A genoux, un officier du palais lit le serment des rois de Suède, que répète ensuite Christine d’une voix émue. Elle s’agenouille à son tour. L’archevêque s’avance alors avec une ampoule d’huile consacrée et lui oint le front. Puis, il pose sur sa tête la lourde couronne d’or de la dynastie Vasa. C’est avec cette couronne que, bien plus tard, Christine se fera enterrer. Enfin, quatre grands dignitaires lui remettent les insignes du pouvoir : le sceptre, le globe, l’épée et la clé. Un héraut d’armes sort alors de la cathédrale et annonce au peuple : "Notre très puissante Reine Christine est couronnée. Vive la Reine !"

Une reine singulière, qui ne veut pas se marier

En fait, elle voudrait être "roi de Suède". C’est elle-même qui révèle, dans son autobiographie, le problème de son appartenance sexuelle : "Il faut, ici, Seigneur, que je vous fasse un remerciement contraire à celui de ce grand homme qui, jadis, Vous remercia de l’avoir fait naître homme et non pas femme. Car moi, Seigneur, je Vous rends grâce de m’avoir fait naître fille, d’autant plus que Vous m’avez fait la grâce de n’avoir fait passer aucune faiblesse de mon sexe jusque dans mon âme, que Vous avez rendue, par Votre grâce, toute virile, aussi bien que le reste de mon corps."

Ainsi, Dieu l’a dotée non seulement d’une âme virile mais d’un corps qui l’est tout autant. Il est vrai que tous ceux qui l’ont rencontrée ont été frappés par son apparence plutôt masculine. Des dizaines de témoignages nous rapportent qu’elle avait plus l’air d’un homme que d’une femme. Comme elle s’adonnait aux exercices physiques et aux divertissements typiquement masculins, elle apparaissait souvent comme un homme, portant des bottes et avait une coiffure étrange, les cheveux en brosse ! Elle a une épaule plus haute que l’autre, paraît légèrement bossue. Elle ne s’intéresse ni à son habillement ni à sa parure mais dissimule sa malformation par des accoutrements excentriques et refuse les chaussures à talons. Ses vêtements sont souvent tachés d’encre car elle ne cesse d’écrire. Elle rejette toute féminité et très tôt, elle refuse énergiquement de se marier. Il semble que son père Gustave Adolphe ait toujours souhaité que sa fille reste célibataire et qu’il ait laissé des instructions dans ce sens. Certes, son chancelier Oxenstierna a toujours redouté de voir la jeune fille se marier surtout avec un prince étranger. Mais la répugnance de Christine va bien au-delà des considérations politiques. Dans son journal, elle note : "Il faut plus de courage pour le mariage que pour la guerre." 

On s’interroge toujours : la reine est sans doute une femme mais souffrant d’un dérèglement hormonal qui la rend plus masculine que féminine. Elle aura dans sa vie des hommes mais aussi des femmes. Elle-même dira : "J’ai une aversion et une antipathie invincible pour tout ce que font et disent les femmes. Irascible, fière et railleuse, je ne fais grâce à personne. Je suis incrédule, fort peu dévote et mon tempérament ardent et impétueux m’a donné moins de penchant pour l’amour que pour l’ambition. Cependant, j’ai toujours résisté, mais uniquement par fierté et pour ne me soumettre à personne."

Désormais, la reine va vouloir ouvrir son pays aux influences étrangères pour faire de Stockholm un centre de rayonnement intellectuel, scientifique et artistique, ce que certain vont appeler une "Nouvelle Athènes".

Stockholm, une nouvelle capitale de la culture

C’est par l’ambassadeur de France à Stockholm que le philosophe René Descartes a entendu, pour la première fois, louer une souveraine de Suède qui connaissait les philosophes grecs et latins mieux que personne. Il va lui envoyer ses "Méditations". La lecture de Descartes se révélant difficile, la reine Christine lui propose alors de venir la lui expliquer de vive voix. Miracle ! Descartes accepte avec enthousiasme. Venant de La Haye, il arrive à Stockholm en décembre 1649. Il fait froid. La première leçon a lieu le 18 décembre, à 5 heures du matin, dans la bibliothèque glaciale de la reine. Pour parvenir au palais, le maître, un homme vieillissant et malade, doit traverser un lacis de ruelles verglacées. A peine arrivé, Christine l’accable de questions impatientes. Il n’y eut pas plus de quatre leçons. Descartes ne se sent pas dans son élément, il a l’impression que sa pensée se gèle. Le 1er février 1650, après qu’il ait discuté avec la reine d’un projet d’Académie suédoise sur le modèle de l’Académie française que Richelieu vient de fonder, il rentre très las à l’ambassade. Il est pris de violents frissons et d’une forte fièvre. Une congestion pulmonaire va l’emporter le 11 février. La reine affirme qu’elle a pleuré plusieurs heures en apprenant la mort de son illustre maître. Malgré l’opposition de l'Eglise luthérienne, elle souhaite inhumer solennellement Descartes auprès du roi son père, dans la cathédrale de Stockholm. Elle prévoyait un mausolée splendide en marbre noir et blanc avec la statue du philosophe méditant, debout et drapé d’une toge à l’antique. Mais l’ambassade de France veille : elle a reçu les dernières volontés du disparu, il souhaitait que sa dépouille soit ramenée à Paris. Cela ne sera fait qu’en 1667, seize ans plus tard !

Malgré le peu de temps que Descartes a passé en Suède, sa philosophie y a pris une place importante auprès des jeunes intellectuels qui combattaient la vieille idéologie scholastique. Il n’est pas certain que la reine ait apprécié tant que cela ses leçons, mais il l’a poussé à s’interroger sur elle-même. Elle veut faire venir de l’Europe entière des savants, des érudits, des philosophes et des poètes. Le poète Scarron va lui dédier la plupart de ses œuvres et Pascal lui expédiera un exemplaire de sa machine à calculer. 

Les ambitions de la souveraine ne sont pas seulement intellectuelles. Elle va embellir Stockholm par des bâtisses de style classique, l’Hôtel de Ville, la Maison de la Noblesse et surtout le Palais Royal où elle garde ses collections. Elle fait venir des artistes comme le peintre anglais Cooper et le Français Nanteuil. Le peintre Sébastien Bourdon fera, en trois ans, les portraits de toute la Cour et surtout de la reine Christine qu’il représente en Minerve casquée et réussit à embellir ! 

Mais surtout et bien avant Catherine II de Russie, elle va faire des achats à travers toute l’Europe grâce à ses agents. Elle acquiert ainsi la bibliothèque du juriste hollandais Grotius, qui était entreposée à Paris ; elle achète aux républicains anglais les collections de peintures de son cousin le malheureux roi Charles 1er d’Angleterre et aux frondeurs une partie de la bibliothèque de Mazarin. Elle constitue alors des collections considérables grâce à deux bibliothécaires qui feront des voyages à l’étranger pour acquérir manuscrits et livres précieux. Grâce à l’entrée du Suédois Königsmark dans Prague et la prise du château, le Hradschin, elle va pouvoir faire main basse sur les trésors accumulés pendant près de trente ans par l’empereur Rodolphe II de Habsbourg : bijoux, pierres précieuses, tableaux, marbres et bronzes antiques, instruments de musique et armures. Les collections royales de Suède sont alors incomparables. En 1658, on compte onze Corrèges, deux Raphaël, douze Rubens, des œuvres du Titien, de Mantegna, de Michel-Ange, Léonard de Vinci, Brueghel l’Ancien et Bellini.

Une abdication et une conversion inattendues

Depuis son sacre, la reine Christine est perturbée. D’après un jésuite portugais, Antonio Macedo, qui s’était glissé clandestinement parmi les membres de l’ambassade du Portugal puisque les jésuites étaient interdits en Suède, la Reine est leur alliée car elle juge le luthéranisme froid et conventionnel et elle pense que le protestantisme est incompatible avec les progrès de l’esprit. Le catholicisme la séduit, et elle rêve de se rendre au Vatican et de connaître le pape. Elle a déjà réglé la question de sa succession en choisissant pour héritier son cousin Charles-Gustave. Elle se sent donc libre d’abdiquer et de se convertir au christianisme. 

Le 7 août 1651, elle annonce au Sénat sa double décision. Les ministres et la noblesse, consternés, supplient leur fantasque souveraine de réfléchir encore. Après un automne agité, elle déclare, le 18 novembre 1651, qu’elle restera sur le trône à condition qu’on ne lui parle plus de mariage. A Rome, la nouvelle de la possible conversion de la reine de Suède fait grand bruit. Christine hésite, elle prend son temps. Il faudra encore attendre près de trois ans pour que la souveraine fasse part de sa décision, cette-fois irrévocable, d’abdiquer, invoquant des raisons "que Dieu seul connaissait". Elle annonce aussi sa conversion au catholicisme et sa demande d’asile auprès du Pape à Rome. 

Le 1er juin, après avoir donné une fête magnifique au château d’Uppsala, la reine Christine signe son acte d’abdication. Elle conserve sa condition royale et ses immenses domaines à condition de ne jamais nuire à la Suède. Le 6 juin, à 7 heures du matin, elle fait son entrée au Sénat en tenue d’apparat, manteau doublé d’hermine, couronne de perles et globe d’or dans la main. Elle écoute son successeur prêter serment puis elle se dépouille des insignes de la royauté et se présente en simple tunique blanche pour le conduire jusqu’au trône. L’ex-reine Christine va désormais changer de vie.

 

 Ressources bibliographiques : 

Bernard Quillet, Christine de Suède (Fayard, 2003)

Verena von der Heyden-Rynsch, Christine de Suède, la souveraine énigmatique (Gallimard, 2001, traduit de l’allemand par Philippe Giraudon)

Jean des Cars, La saga des reines (Perrin, 2012)

 

 

 

"Au cœur de l’Histoire" est un podcast Europe 1 Studio

Auteur et présentation : Jean des Cars
Production : Timothée Magot
Réalisation : Jean-François Bussière
Diffusion et édition : Clémence Olivier et Salomé Journo 
Graphisme : Karelle Villais

Animateurs associés
  • [2/2] Isabelle de Castille, la reine catholique

    [2/2] Isabelle de Castille, la reine catholique

    Virginie Girod

    Virginie Girod raconte Isabelle Ière de Castille (1451-1504), figure incontournable de l'Histoire espagnole. Dans le second épisode de ce double récit inédit d'Au cœur de l'Histoire, Isabelle monte sur le trône de Castille. Bientôt, la reine catholique achève la Reconquista de la péninsule ibérique, faisant tomber le dernière bastion musulman lors de la prise de Grenade, en 1492.

      Audio -   19 mai 2025  - 13 min

      Audio -   19 mai 2025  - 13 min

  • [1/2] Isabelle de Castille, la reine catholique

    [1/2] Isabelle de Castille, la reine catholique

    Virginie Girod

    Virginie Girod raconte Isabelle Ière de Castille (1451-1504), figure incontournable de l'Histoire espagnole. Dans le premier épisode de ce double récit inédit d'Au cœur de l'Histoire, Isabelle, fille du roi de Castille, devient l'héritière présomptive du royaume. Dotée d'un sens politique hors-du-commun, elle épouse secrètement Ferdinand d'Aragon, plongeant bientôt son royaume dans un guerre de succession.

      Audio -   19 mai 2025  - 12 min

      Audio -   19 mai 2025  - 12 min

  • TEASER - Les catastrophes naturelles qui ont marqué l'Histoire

    TEASER - Les catastrophes naturelles qui ont marqué l'Histoire

    Virginie Girod

    En 79 de notre ère, le Vésuve se réveille. En quelques heures, la ville de Pompéi est ensevelie sous les nuées ardentes et ses habitants, figés pour l’éternité dans leur tentative de fuite. La semaine prochaine, dans Au cœur de l’Histoire, revivez des catastrophes naturelles qui ont marqué l’histoire de l’humanité. Découvrez comment le récit de l’éruption antique du Vésuve nous est parvenu et comment le tremblement de terre qui a ravagé Lisbonne, en 1755, a contribué à moderniser l’Europe.

      Audio -   18 mai 2025  - 01 min

      Audio -   18 mai 2025  - 01 min

  • Les souverains vont-ils chez le psy ?

    Les souverains vont-ils chez le psy ?

    Virginie Girod

    Sissi, Louis II de Bavière, Jeanne la Folle ou Meghan Markle ont des points communs : la royauté et les problèmes de santé mentale. Dans cet épisode d'Au cœur de l'Histoire, il sera question de la santé des rois et des reines, et notamment, de leur souffrances psychologiques et psychiques. Mais peut-on s’épancher sur ses états d’âmes, quand on est né avec une petite cuillère en argent dans la bouche ? Les souverains s’allongent-ils sur le divan des psys… Ou devraient-ils le faire ? Pour évoquer ces questions, Virginie Girod reçoit le journaliste Thomas Pernette. Chef du service royautés de Point de Vue, il est l’auteur du livre "Altesses en détresse, quand les psys s’invitent chez les têtes couronnées", paru aux éditions Flammarion.

      Audio -   17 mai 2025  - 20 min

      Audio -   17 mai 2025  - 20 min

  • Édouard VIII : trahir l’Angleterre

    Édouard VIII : trahir l’Angleterre

    Virginie Girod

    Virginie Girod raconte les frasques d'Édouard VIII (1894-1972), souverain britannique ayant défrayé la chronique. En 1936, moins d'un an après être monté sur le trône d'Angleterre, Édouard VIII abdique afin d'épouser Wallis Simpson. Alors que l'Europe assiste à la montée des périls et que la guerre semble inévitable, l'ex-souverain est sa compagne s'affichent aux côtés de hauts-dignitaires nazis.

      Audio -   16 mai 2025  - 17 min

      Audio -   16 mai 2025  - 17 min

  • Alexandre Ier : les mystères autour de la mort d’un tsar

    Alexandre Ier : les mystères autour de la mort d’un tsar

    Virginie Girod

    Virginie Girod plonge dans la Russie du XIXe siècle et raconte la mystérieuse disparition d'Alexandre Ier. En 1825, le tsar de Russie s'éteint soudainement à l'âge de 47 ans. Onze ans plus tard, en Sibérie, un mystique errant prénommé Fiodor Kouzmitch est arrêté. Bientôt, une rumeur se répand : le tsar et l'ermite seraient-ils la même personne ? Alexandre Ier aurait-il orchestré sa mort pour mener une vie d'ascète dédiée à la prière ?

      Audio -   15 mai 2025  - 16 min

      Audio -   15 mai 2025  - 16 min

  • Qui peut prétendre au trône de France ?

    Qui peut prétendre au trône de France ?

    Virginie Girod

    En France, le dernier roi, Louis-Philippe Ier, a abdiqué en 1848. Voilà près de 200 ans que l’Hexagone n’est donc plus une monarchie. Mais qui pourrait aujourd’hui prétendre au trône et à la couronne de France ? Qui sont les légitimistes et les orléanistes ? Virginie Girod reçoit l’historien Daniel de Montplaisir, spécialiste des Bourbons et du mouvement légitimiste.

      Audio -   14 mai 2025  - 21 min

      Audio -   14 mai 2025  - 21 min

  • [1/2] La duchesse de Berry, l’amazone de la Restauration

    [1/2] La duchesse de Berry, l’amazone de la Restauration

    Virginie Girod

    Virginie Girod raconte la sulfureuse duchesse de Berry, fervente royaliste et défenseure des Bourbons. Dans le premier épisode de ce double récit inédit, la monarchie est restaurée en France après la chute de Napoléon. En 1816, la princesse Marie-Caroline de Bourbon-Siciles (1798-1870) épouse le duc de Berry, l'héritier putatif du trône de France. Bientôt, la monarchie est à nouveau ébranlée. Un récit en partenariat avec Le Livre de Poche, à l'occasion de la parution du roman "Le Chant maléfique. Le Bureau des affaires occultes", tome 4, d'Éric Fouassier.

      Audio -   12 mai 2025  - 12 min

      Audio -   12 mai 2025  - 12 min

  • [2/2] La duchesse de Berry, l’amazone de la Restauration

    [2/2] La duchesse de Berry, l’amazone de la Restauration

    Virginie Girod

    Virginie Girod raconte la sulfureuse duchesse de Berry, fervente royaliste et défenseure des Bourbons. Dans le second épisode de ce double récit inédit, Marie-Caroline de Bourbon-Siciles, duchesse de Berry, donne naissance à un garçon. En 1830, les Trois Glorieuses contraignent Charles X à abdiquer. Dès lors, la duchesse de Berry complote afin de placer sur son fils, le dernier des Bourbons, sur le trône de France. Un récit en partenariat avec Le Livre de Poche, à l'occasion de la parution du roman "Le Chant maléfique. Le Bureau des affaires occultes", tome 4, d'Éric Fouassier.

      Audio -   12 mai 2025  - 14 min

      Audio -   12 mai 2025  - 14 min

  • TEASER - Qui pourrait monter sur le trône de France ?

    TEASER - Qui pourrait monter sur le trône de France ?

    Virginie Girod

    Imaginez qu’un jour la France redevienne une monarchie. Savez-vous qui pourrait prétendre au trône ? L’un est un Bourbon, il est Espagnol et s’appellerait Louis XX, l’autre est l’actuel comte de Paris, j’ai nommé Jean d’Orléans. La semaine prochaine, dans Au cœur de l’Histoire, vous saurez tout des derniers souverains français et des querelles qui ont opposé leurs descendants tout au long du XIXe siècle. Et, c’est promis, le légitimisme et l’orléanisme n’auront plus de secrets pour vous !

      Audio -   11 mai 2025  - 01 min

      Audio -   11 mai 2025  - 01 min

Publicité
En lien avec cette émission
Réécoute Maël Hassani
Société

Europe 1 Nuit

Maël Hassani

Tous les soirs, Maël Hassani vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain.

Réécoute Olivier Delacroix
Société

Libre antenne

Olivier Delacroix

Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix, du lundi au jeudi, et de Valérie Darmon, du vendredi au dimanche. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger. Si vous aussi vous souhaitez témoigner, laissez vos coordonnées en appelant Europe 1 au : 01 80 20 39 21 (numéro non surtaxé).

"Sage-Meuf", c’est le podcast maternité qui vous fait du bien. Un guide sur bébé à destination des jeunes mamans, et des jeunes papas, à la fois instructif et décomplexant, entre conseils pratiques d’experts et témoignages de mamans. Avec bienveillance et humour, "sans fard et sans tabou", la sage-femme Anna Roy parle des hauts et des bas de la vie de parent pour briser les tabous autour de la grossesse, de l’accouchement, ou encore du post-partum. <br /> Pour la saison 1, Anna Roy aide les parents en devenir à se préparer à la naissance du bébé, une véritable déflagration dans la vie des parents. Les jeunes mères font l’expérience de montagnes russes d’émotions, de la joie intense à l’anxiété et parfois même à la dépression. Le corps est chamboulé. La vie amoureuse et la vie sexuelle prennent aussi un coup.<br /> Saison 2 : après la grossesse et l'accouchement, le post-partum.  Pour la saison 2 du podcast maternité « Sage-Meuf », Anna Roy répond à toutes les questions que peuvent se poser les jeunes parents sur la période intense qui suit la grossesse et l'accouchement : le post-partum. Car on le sait moins, mais les sages-femmes s’occupent aussi des nouveau-nés et nourrissons ! <br />

Société

La table des bons vivants

Laurent Mariotte

La Table des Bons vivants, c’est le rendez-vous cuisine qui vous fait saliver. Présenté par Laurent Mariotte, place à une cuisine de saison accessible. Bien manger sans se ruiner, c'est possible. Sans oublier la touche de gourmandise. Dans cette nouvelle saison, Laurent Mariotte continue de nous donner des astuces pour bien manger sans se ruiner. Au menu : des reportages, des débats sur notre alimentation pour tout comprendre de la fourche à la fourchette, des conseils pour mieux acheter. À chaque épisode, il est entouré de deux chroniqueurs bons vivants et une personnalité les rejoint en cours de podcast. En cette septième saison, Laurent Mariotte continue de nous emmener sur les différents marchés de France. Laurent Mariotte et ses chroniqueurs Bons vivants partagent leurs coups de cœur et coups de griffes. Ils défendent le meilleur du bon et les produits locaux et de saison. Ils prennent le temps de décortiquer les arrières cuisine de notre alimentation : de l’inflation avec des solutions pour alléger le porte-monnaie ou des recettes pour cuisiner sans se ruiner, à l’éducation du goût de nos enfants, en passant par les épices, les sauces ou encore le vin bio.

Monier
Société

Europe 1 Matin week-end

Lénaïg Monier

Chaque samedi et dimanche, de 6h à 9h, Europe 1, entourée des journalistes de la rédaction et des chroniqueurs de la station, vous propose un point complet sur l'actualité pour mieux la comprendre. Un rendez-vous incontournable pour commencer votre week-end. Culture, société et évasion seront également au programme de ces trois heures.

Illustration
Société

Le poulet du dimanche

Sophie d Aulan et Guillaume Benech

Chaque dimanche, Sophie d’Aulan et Guillaume Benech dressent la table pour un grand festin de discussions où toutes les générations se retrouvent autour des sujets qui pimentent les repas en famille : du cinéma au couple, du travail à la gastronomie, de l’humour à la consommation… Avec leur chroniqueur Antonin Assié, des auditeurs et un invité choisi aux petits oignons, ils partagent un poulet et des idées, recréant le dialogue entre les générations pour mieux transmettre. Une heure savoureuse entre archives croustillantes, débats relevés et complicité généreuse… À table !

Alexandre Le Mer.
Société

Europe 1 Bonjour

Alexandre Le Mer

Alexandre Le Mer, entouré des journalistes de la rédaction d'Europe 1, vous guide à travers un tour complet de l'actualité dès les premières heures du jour. Pendant deux heures, plongez dans un format convivial où chaque demi-heure vous apporte une nouvelle édition des journaux, pour rester à jour avec les dernières informations. Un moment idéal pour commencer la journée informé, tout en profitant d’un ton décontracté et d’une équipe passionnée par le décryptage des événements qui façonnent notre monde.

Société

On marche sur la tête

Cyril Hanouna

Retrouvez Cyril Hanouna et toute sa bande du lundi au vendredi de 16h à 18h sur Europe 1 ! Entouré de ses chroniqueurs, il revient sur l'actualité politique. Mais avec Cyril Hanouna, les auditeurs ont également la parole ! Pour réagir, n'hésitez pas : 01.80.20.39.21

Société

Découvrez l’Histoire de France et du monde avec l’historienne Virginie Girod dans cette nouvelle saison du podcast Au Cœur de l’Histoire ! Embarquez pour un voyage dans le temps inédit sur fond de musiques originales, pour une immersion totale à la manière de la fiction audio. Virginie Girod met en lumière des personnages historiques inspirants et lève le voile sur des époques essentielles de l’Histoire.  Origines des guerres, complots, vies d’artistes, politiciens, pionniers, retrouvez de nouveaux épisodes tous les jours sur une variété de sujets allant de l’Antiquité à nos jours.  Les lundis, mardis, jeudis et vendredis, plongez dans des récits 100% immersifs, puis chaque mercredi et samedi Virginie Girod vous propose une interview inédite avec un invité historien, chercheur, journaliste, pour en apprendre encore plus.  Au Cœur de l’Histoire est une production Europe 1 Studio.  

Société

Découvrez l’Histoire de France et du monde avec l’historienne Virginie Girod dans cette nouvelle saison du podcast Au Cœur de l’Histoire ! Embarquez pour un voyage dans le temps inédit sur fond de musiques originales, pour une immersion totale à la manière de la fiction audio. Virginie Girod met en lumière des personnages historiques inspirants et lève le voile sur des époques essentielles de l’Histoire.  Origines des guerres, complots, vies d’artistes, politiciens, pionniers, retrouvez de nouveaux épisodes tous les jours sur une variété de sujets allant de l’Antiquité à nos jours.  Les lundis, mardis, jeudis et vendredis, plongez dans des récits 100% immersifs, puis chaque mercredi et samedi Virginie Girod vous propose une interview inédite avec un invité historien, chercheur, journaliste, pour en apprendre encore plus.  Au Cœur de l’Histoire est une production Europe 1 Studio.  

Société

Découvrez l’Histoire de France et du monde avec l’historienne Virginie Girod dans cette nouvelle saison du podcast Au Cœur de l’Histoire ! Embarquez pour un voyage dans le temps inédit sur fond de musiques originales, pour une immersion totale à la manière de la fiction audio. Virginie Girod met en lumière des personnages historiques inspirants et lève le voile sur des époques essentielles de l’Histoire.  Origines des guerres, complots, vies d’artistes, politiciens, pionniers, retrouvez de nouveaux épisodes tous les jours sur une variété de sujets allant de l’Antiquité à nos jours.  Les lundis, mardis, jeudis et vendredis, plongez dans des récits 100% immersifs, puis chaque mercredi et samedi Virginie Girod vous propose une interview inédite avec un invité historien, chercheur, journaliste, pour en apprendre encore plus.  Au Cœur de l’Histoire est une production Europe 1 Studio.