Publicité
Publicité

Lucrèce Borgia : coupable ou victime ? (partie 2)

Au Cœur de l'Histoire - Virginie Girod

29 décembre 2020

Episode - 00 minutes - Société

Description

On a tendance à occulter la seconde partie de la vie de Lucrèce Borgia. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'Histoire", Jean des Cars vous raconte comment la fille du pape Alexandre VI est devenue marquise puis duchesse de Ferrare, très loin des clichés qui lui sont fréquemment associés. 


Au début de l'année 1501, Lucrèce Borgia quitte Rome pour épouser Alphonse d'Este a Ferrare. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'histoire" , Jean des Cars vous raconte l'importante partie de sa vie que la jeune femme a passée dans cette cité du nord de l'Italie. 

Le mariage du siècle 

C’est encore César, devenu duc de Valentinois par la grâce du roi de France Louis XII, qui va se charger de négocier le mariage de sa sœur avec l’héritier du duc Hercule d’Este, installé désormais dans la ville de Ferrare. Hercule d’Este a eu de nombreux enfants. Ceux qui ont le mieux réussi sont Hippolyte, que le Pape Borgia a fait cardinal, très présent à la Cour de son père, et une fille ravissante, Isabelle d’Este, mariée depuis 1490 à François II de Gonzague, marquis de Mantoue. Quant à l’héritier Alfonso, il est veuf d’Anne Sforza, décédée à l’âge de 21 ans. 

La maison milanaise des Sforza étant en pleine déconfiture avec l’arrivée des Français à Milan, ce deuil lui permet une alliance plus gratifiante. Lucrèce, fille du puissant Pape Borgia, serait une épouse prestigieuse. Toutefois, les négociations sont laborieuses, d’autant plus que les ambassadeurs de Ferrare à Rome ont fait sur la famille Borgia des rapports quelque peu inquiétants… Mais la mariée a une dot exceptionnelle : 100 000 ducats, deux châteaux, une série de bénéfices, des bijoux, des vêtements et on promet au frère du marié, le cardinal Hyppolite, l’archi-prêtrise de Saint-Pierre, un somptueux cadeau dans tous les sens du terme !

Lucrèce doit laisser à Rome le petit Rodrigo, le fils qu’elle a eu de son mari assassiné. C’est exactement à cette période que des ragots épouvantables se répandent, notamment celui d’un dîner dit "des 50 courtisanes" lors duquel le Pape, César et Lucrèce auraient assisté à des jeux sexuels particulièrement pervers. Mais on n’a aucune preuve de la présence de la jeune femme à cette orgie… Depuis leur ascension, les Borgia sont accusés de toutes les débauches, y compris l’inceste.

Le contrat est enfin signé en décembre 1501, et le 6 janvier Lucrèce quitte Rome pour Ferrare. Elle change non seulement de ville mais aussi de personnalité. En devenant marquise jusqu’à la mort de son beau-père puis duchesse de Ferrare, elle devient une de ces grandes dames de la Renaissance italienne à l’égale de Béatrice Sforza, qui a attiré à la Cour de son mari Bramante et Léonard de Vinci, ou d’Isabelle d’Este, sa belle-sœur, marquise de Mantoue, musicienne confirmée, peinte par le Titien. Le voyage de Lucrèce est une succession de fêtes à Urbino, à Pesaro et enfin à Ferrare.

Le futur marié, Alphonse, apparaît magnifique sur un cheval caparaçonné de velours pourpre, dans un habit de velours gris brodé d’or, avec une toque de velours noir à plume blanche. Lucrèce a revêtu une robe de drap d’or et de satin et un manteau doré. Elle porte un somptueux collier de diamants et de rubis. Le parcours est scandé d’arcs de triomphe et de tableaux mythologiques, un essaim de nymphes dont la reine chevauche un taureau rouge au milieu d’un chœur de satyres, par exemple.

Le soir, la nouvelle marquise entre dans son nouveau palais où l’attend sa belle-sœur, Isabelle d’Este. Les mariés sont alors conduits dans la chambre nuptiale où tout se passe sans doute très bien. En effet, le lendemain, Hercule, le beau-père de Lucrèce, envoie une lettre à son ambassadeur à Rome : "Cette nuit, l’illustrissime Don Alfonse, notre fils, et Lucrèce se sont réunis et nous croyons que l’un et l’autre en sont demeurés très satisfaits."

Dans toutes les fêtes qui suivent le mariage, y compris les pièces au théâtre antique dont son beau-père était friand, Lucrèce affiche une modestie parfaite. Le contraire de ce que tous les ragots avaient annoncé à la population de Ferrare. La sobriété de ses robes étonne même sa belle-sœur Isabelle. Elle a un espion qui la renseigne sur toutes les toilettes et les bijoux de Lucrèce car elle craint que celle-ci ne la détrône comme reine des élégances.

Le jour du Vendredi Saint, Lucrèce descend de ses appartements dans une stricte robe noire, digne de la piété des Rois Catholiques. Mais même vêtue sobrement, le peuple de Ferrare lui manifeste son enthousiasme chaque fois qu’elle apparaît en public. Et l’un des plus grands poètes de l’époque, l’Arioste, écrit un long poème en latin qui est un "dialogue entre les Romains condamnés à perdre Lucrèce et les heureux ferrarais assez aimés des dieux pour la recevoir". La beauté blonde de Lucrèce a été révélée par de nombreux peintres de la Renaissance, tels Bartolomeo Veneto et le Pinturicchio. L’Arioste écrit aussi : "Les autres femmes sont ce que l’étain est à l’argent, le cuivre à l’or, le pavot des bois à la rose, le saule pâle au laurier toujours vert."

Les premières épreuves de Lucrèce à Ferrare

Apparemment, le vieux duc Hercule n’est pas en phase avec sa bonne ville de Ferrare. Pour lui, seul compte le fait que le mariage ait été consommé et la dot encaissée… Désormais, il fera tout pour être désagréable avec sa belle-fille. Il commence par licencier tous les espagnols et les romains de son cortège. Sitôt les réjouissances terminées, Lucrèce doit quitter le somptueux palais ducal pour s’installer dans l’austère château quadrangulaire au cœur de la cité. De plus, Hercule est avare. Il ne lui concède que 8 000 ducats de rente annuelle alors qu’elle aurait dû en recevoir au moins 12 000. Impériale, elle dira qu’elle ne compte pas. Le duc finit par lui allouer 10 000 ducats.

Puisqu’on l’a privée de sa Cour espagnole et romaine, la marquise reçoit toute la haute société féminine dans ses salons. Elle fréquente le couvent des Clarisses, qui est celui de l’aristocratie. Très vite, Lucrèce est à nouveau enceinte. Sa grossesse est déjà difficile lorsqu’une épidémie, non identifiée, frappe Ferrare. Elle est prise de fortes fièvres. César se précipite au chevet de sa sœur. Le 5 septembre, elle donne naissance à une petite fille morte-née. Elle est atteinte d’une grave fièvre puerpérale. On la croit perdue. Mais elle se remet, elle est déclarée guérie fin septembre 1502. 

L’année suivante est celle de la mort de son père, le Pape Alexandre Borgia. Pris de malaise après un banquet donné par le cardinal Cornetto le 5 août 1503, le Pape s’affaiblit de plus en plus. Le 13, il est pris de violentes fièvres. Le 17, il réclame l’extrême-onction avant de rendre l’âme à 19 heures. On parle d’apoplexie. Personne n’y croit. Tout le monde pense qu’il a été empoisonné lors de ce banquet. Son fils César est lui-même très malade mais s’en remettra. 

On ignore la réaction de Lucrèce lorsqu’elle apprend la mort de son père mais c’est évidemment un séisme politique. Au Pape Borgia, après un bref intérim, succède Jules II, fastueux mécène qui s’entoure de Raphaël, de Michel-Ange, de Bramante, et lance l’édification de la basilique Saint-Pierre. C’est aussi un génie politique, et un véritable Pape Soldat. Les Borgia perdent tous pouvoirs, certaines de leurs résidences sont brûlées et César, le héros de la famille doit, bon gré-mal gré, regagner sa terre d’origine : l’Espagne.

Lucrèce est seule désormais. Son père n’est plus, son frère est loin. Mais curieusement, pour utiliser un terme contemporain, on peut dire qu’elle va se "reconstruire". D’abord, elle manifeste un grand respect et une grande pratique de la religion. Elle a des pouvoirs réels à Ferrare, la dynastie d’Este est devenue la sienne. Entre 1502, date de son mariage et 1519, année de sa mort, elle a été au moins huit fois enceinte. 

Sa religiosité et son sens de la famille ne l’empêchent pas d’être une femme de Cour. Elle réussit à imposer dans son château des fêtes où brillent ses suivantes qu’elle a choisies pour leur grâce et leur esprit. L’un des maîtres des fêtes à Ferrare est Hercule Strozzi, un poète qui donne de belles réceptions dans son rendez-vous de chasse. Strozzi cultive l’amitié des intellectuels de son temps et particulièrement celle d’un autre poète, le vénitien Pietro Bembo, qui réside chez lui. Lorsque Lucrèce lui rend visite entourée de sa petite Cour, Bembo tombe immédiatement sous son charme. Il lui dédiera nombre de poèmes et la hissera au niveau des muses légendaires des poètes de la Renaissance. La correspondance Lucrèce-Bembo est nourrie de références antiques et médiévales. Bembo devient, en quelque sorte, le poète officiel de marquise.

Le 25 janvier 1515 Hercule, duc d’Este, meurt. L’enjeu de sa succession est sérieux car le nouveau Pape, Jules II, soutient en sous-main la candidature du cardinal Hippolyte, le frère d’Alphonse. Ce dernier, appuyé par Lucrèce et son réseau de relations, peut de son côté compter sur ses amis Vénitiens. Le jour même du décès de son père, Alphonse prend tout le monde de court en se faisant élire duc par les douze sages de la ville de Ferrare. Ils lui remettent les insignes de son pouvoir, la baguette d’or et l’épée, dans la chambre mortuaire de son père. 

Le soir, le nouveau duc fait une longue cavalcade aux flambeaux à travers la cité, pour se faire reconnaître de son peuple. Lucrèce y assiste du haut de son balcon. Cette prise de pouvoir est l’occasion d’un rapprochement des époux devenus, désormais, maîtres de leur cité. Lucrèce reçoit, l’un après l’autre, les ambassadeurs venus saluer le nouveau duc. Et sitôt le grand deuil terminé, la duchesse organise des bals comme elle seule sait le faire. Toute l’aristocratie de Ferrare s’y bouscule.

La guerre contre Venise

Malgré elle, Lucrèce voit Ferrare entrer en guerre contre Venise. En effet, Jules II reprend l’exacte politique des Borgia et veut récupérer la Romagne dont Venise s’est emparée après le départ de César en Espagne. Le Pape organise la Ligue de Cambrai en 1508, qui réunit Louis XII, à qui on promet quelques villes autour de Milan, l’Empereur Maximilien qui espère le Frioul, et le roi d’Aragon. Une clause secrète de ce traité prévoit de rendre au duc de Ferrare et au marquis de Mantoue les territoires confisqués par Venise. Il y aura donc une guerre contre Venise. 

Lucrèce tient le pouvoir sur sa ville pendant la durée du conflit. La Flotte vénitienne s’avance imprudemment sur le Pô, en direction de Ferrare. Mais les Ferrarais l’emportent. Ils s’emparent de dix-huit galères vénitiennes et de vingt-huit pièces d’artillerie. C’est Hippolyte qui a mené la bataille mais c’est Alphonse qui va triompher. En brillante armure, il regagne sa capitale sur sa galère personnelle, au milieu d'une étincelante garde d’honneur et des étendards pris à l’ennemi. Lucrèce, vêtue d’or, vient l’accueillir avec ses dames d’honneur, installées dans vingt carrosses d’apparat. C’est un grand jour de gloire pour le couple mais cela ne va pas durer…

Jules II ne tarde pas à réaliser qu’en s’alliant avec la France, il s’est allié à son pire ennemi ! Louis XII s’empare de Bergame, Brescia et Peschera. Le Pape souhaite rééquilibrer les choses. Il rompt son alliance avec le roi et se rapproche de Venise. Malgré les injonctions papales, Alphonse, lui, refuse de renoncer à l’alliance avec la France et de pactiser avec Venise. C’est une folie ! Si le Pape décide de mettre la main sur le duché de Ferrare, c’en est fini de la famille d’Este ! D’autant que le duc est dépourvu d’armée pour l’affronter. Pour éviter cette catastrophe, Alphonse n’a plus qu’une solution, une véritable humiliation : se rendre à Rome dans un voyage de pénitence afin d’assurer Jules II de sa soumission totale.

Le 24 juin 1512, il remet solennellement à Lucrèce le pouvoir sur la ville de Ferrare. Il arrive à Rome deux semaines plus tard, confesse ses fautes et reçoit le pardon pontifical. Mais la contrepartie est rude : Jules II demande au duc de renoncer à Ferrare en échange d’Asti. Effondré, Alphonse quitte immédiatement Rome et va se réfugier chez les Colonna dans leur forteresse. En septembre, il n’en peut plus. Il veut regagner Ferrare à ses risques et périls. Il se prépare à une guerre contre le Pape mais le Ciel est avec lui : Jules II s’éteint à Rome le 21 février 1513. Alphonse et Lucrèce vont pouvoir conserver leur ville. Pour le couple, la disparition du Pape ouvre une longue période de paix.

Une fin paisible

On le sait, Lucrèce est religieuse. Elle se rend très souvent au couvent des Bernardins. Mais elle est aussi passionnée par la joaillerie. Elle prend à son service le prestigieux orfèvre Salomon. Elle adore les bijoux, ses vêtements sont brodés de perles, et elle possède d’innombrables bagues, pendants d’oreilles, bracelets et camées. 

Dans sa vie privée, ses relations avec Alphonse sont cordiales, et elle consacre une partie de son temps à ses jeunes fils, particulièrement à Hercule, l’héritier, né en 1508 et Hippolyte, né l’année suivante, futur cardinal d’Este. Début 1519, à 39 ans, elle est à nouveau enceinte, malgré sa santé chancelante. Le 15 juin, elle donne naissance à une fragile petite fille, mais l’accouchement lui confisque ses dernières forces : elle n’y survivra pas. Lucrèce meurt paisiblement le 24 juin, pleurée par son mari et tout le peuple de Ferrare. Ceux qui furent chargés de ses funérailles ont raconté que sous ses magnifiques atours, elle portait une haire, c’est à dire une grossière chemise en poils de chèvre qui est traditionnellement considérée comme un signe de pénitence. 

Mais peu après sa mort, les chroniqueurs la réintègrent dans la légende noire des Borgia. Et beaucoup plus tard, en 1833, dans sa grande série des drames historiques et romantiques, Victor Hugo va la maltraiter. Il montre une Lucrèce empoisonneuse, incestueuse et cynique qui meurt poignardée par un de ses fils. Sans doute conscient d’avoir un peu exagéré, l’écrivain dit s’être inspiré des chroniques qui la vilipendaient. 

La pièce, créée à Paris au Théâtre de la Porte Saint-Martin le 2 février 1833, sera un triomphe, admirablement interprétée par la célèbre Mlle George. Presque immédiatement, Donizetti en tire un opéra, "Lucrezia Borgia", créé à la Scala de Milan à la fin de la même année. Des feuilletons, des films, des séries télévisées s’empareront, eux-aussi, des turpitudes de la famille Borgia. Tous ne s’intéressent qu’à Lucrèce, au centre de la débauche romaine. Tous oublient la duchesse de Ferrare.

 

Ressources bibliographiques :

Jean-Yves Boriaud, Les Borgia, la pourpre et le sang (Perrin, 2017)

Ivan Cloulas, César Borgia (Tallandier, 2005)

Jacques Robichon, Les Borgia, la trinité maudite (Perrin, 1989)

Catalogue de l’exposition à Ferrare (Palais Bonacossi, 2002)

 

Vous voulez écouter les autres épisodes de ce podcast ?

>> Retrouvez-les sur notre site Europe1.fr et sur Apple Podcasts , Google podcasts, Deezer, Dailymotion , YouTube , ou vos plateformes habituelles d’écoute.

>> Retrouvez ici le mode d'emploi pour écouter tous les podcasts d'Europe 1 

 

"Au cœur de l’Histoire" est un podcast Europe 1 Studio

Auteur et présentation : Jean des Cars
Production, diffusion et édition : Timothée Magot
Réalisation : Jean-François Bussière
Graphisme : Karelle Villais

 

 

 

 

 

Animateurs associés
  • Al-Andalus, une terre de tolérance ?

    Al-Andalus, une terre de tolérance ?

    Virginie Girod

    Au Moyen-Âge, sept siècles durant, la péninsule ibérique fut sous domination arabo-musulmane. Cette période, connue sous le nom d’Al-Andalus, vit plusieurs religions cohabiter sur plusieurs territoires. Al-Andalus, cette Espagne musulmane, était-elle, alors un modèle de tolérance et de convivialité ? C’est ce que nous allons voir avec l’historien Philippe Sénac. Professeur émérite d’histoire médiévale à l’université Paris-Sorbonne, il est spécialiste de l’Occident musulman, auquel il a consacré de nombreux ouvrages.

      Audio -   21 mai 2025  - 21 min

      Audio -   21 mai 2025  - 21 min

  • [2/2] Isabelle de Castille, la reine catholique

    [2/2] Isabelle de Castille, la reine catholique

    Virginie Girod

    Virginie Girod raconte Isabelle Ière de Castille (1451-1504), figure incontournable de l'Histoire espagnole. Dans le second épisode de ce double récit inédit d'Au cœur de l'Histoire, Isabelle monte sur le trône de Castille. Bientôt, la reine catholique achève la Reconquista de la péninsule ibérique, faisant tomber le dernière bastion musulman lors de la prise de Grenade, en 1492.

      Audio -   19 mai 2025  - 13 min

      Audio -   19 mai 2025  - 13 min

  • [1/2] Isabelle de Castille, la reine catholique

    [1/2] Isabelle de Castille, la reine catholique

    Virginie Girod

    Virginie Girod raconte Isabelle Ière de Castille (1451-1504), figure incontournable de l'Histoire espagnole. Dans le premier épisode de ce double récit inédit d'Au cœur de l'Histoire, Isabelle, fille du roi de Castille, devient l'héritière présomptive du royaume. Dotée d'un sens politique hors-du-commun, elle épouse secrètement Ferdinand d'Aragon, plongeant bientôt son royaume dans un guerre de succession.

      Audio -   19 mai 2025  - 12 min

      Audio -   19 mai 2025  - 12 min

  • TEASER - Les catastrophes naturelles qui ont marqué l'Histoire

    TEASER - Les catastrophes naturelles qui ont marqué l'Histoire

    Virginie Girod

    En 79 de notre ère, le Vésuve se réveille. En quelques heures, la ville de Pompéi est ensevelie sous les nuées ardentes et ses habitants, figés pour l’éternité dans leur tentative de fuite. La semaine prochaine, dans Au cœur de l’Histoire, revivez des catastrophes naturelles qui ont marqué l’histoire de l’humanité. Découvrez comment le récit de l’éruption antique du Vésuve nous est parvenu et comment le tremblement de terre qui a ravagé Lisbonne, en 1755, a contribué à moderniser l’Europe.

      Audio -   18 mai 2025  - 01 min

      Audio -   18 mai 2025  - 01 min

  • Les souverains vont-ils chez le psy ?

    Les souverains vont-ils chez le psy ?

    Virginie Girod

    Sissi, Louis II de Bavière, Jeanne la Folle ou Meghan Markle ont des points communs : la royauté et les problèmes de santé mentale. Dans cet épisode d'Au cœur de l'Histoire, il sera question de la santé des rois et des reines, et notamment, de leur souffrances psychologiques et psychiques. Mais peut-on s’épancher sur ses états d’âmes, quand on est né avec une petite cuillère en argent dans la bouche ? Les souverains s’allongent-ils sur le divan des psys… Ou devraient-ils le faire ? Pour évoquer ces questions, Virginie Girod reçoit le journaliste Thomas Pernette. Chef du service royautés de Point de Vue, il est l’auteur du livre "Altesses en détresse, quand les psys s’invitent chez les têtes couronnées", paru aux éditions Flammarion.

      Audio -   17 mai 2025  - 20 min

      Audio -   17 mai 2025  - 20 min

  • Édouard VIII : trahir l’Angleterre

    Édouard VIII : trahir l’Angleterre

    Virginie Girod

    Virginie Girod raconte les frasques d'Édouard VIII (1894-1972), souverain britannique ayant défrayé la chronique. En 1936, moins d'un an après être monté sur le trône d'Angleterre, Édouard VIII abdique afin d'épouser Wallis Simpson. Alors que l'Europe assiste à la montée des périls et que la guerre semble inévitable, l'ex-souverain est sa compagne s'affichent aux côtés de hauts-dignitaires nazis.

      Audio -   16 mai 2025  - 17 min

      Audio -   16 mai 2025  - 17 min

  • Alexandre Ier : les mystères autour de la mort d’un tsar

    Alexandre Ier : les mystères autour de la mort d’un tsar

    Virginie Girod

    Virginie Girod plonge dans la Russie du XIXe siècle et raconte la mystérieuse disparition d'Alexandre Ier. En 1825, le tsar de Russie s'éteint soudainement à l'âge de 47 ans. Onze ans plus tard, en Sibérie, un mystique errant prénommé Fiodor Kouzmitch est arrêté. Bientôt, une rumeur se répand : le tsar et l'ermite seraient-ils la même personne ? Alexandre Ier aurait-il orchestré sa mort pour mener une vie d'ascète dédiée à la prière ?

      Audio -   15 mai 2025  - 16 min

      Audio -   15 mai 2025  - 16 min

  • Qui peut prétendre au trône de France ?

    Qui peut prétendre au trône de France ?

    Virginie Girod

    En France, le dernier roi, Louis-Philippe Ier, a abdiqué en 1848. Voilà près de 200 ans que l’Hexagone n’est donc plus une monarchie. Mais qui pourrait aujourd’hui prétendre au trône et à la couronne de France ? Qui sont les légitimistes et les orléanistes ? Virginie Girod reçoit l’historien Daniel de Montplaisir, spécialiste des Bourbons et du mouvement légitimiste.

      Audio -   14 mai 2025  - 21 min

      Audio -   14 mai 2025  - 21 min

  • [1/2] La duchesse de Berry, l’amazone de la Restauration

    [1/2] La duchesse de Berry, l’amazone de la Restauration

    Virginie Girod

    Virginie Girod raconte la sulfureuse duchesse de Berry, fervente royaliste et défenseure des Bourbons. Dans le premier épisode de ce double récit inédit, la monarchie est restaurée en France après la chute de Napoléon. En 1816, la princesse Marie-Caroline de Bourbon-Siciles (1798-1870) épouse le duc de Berry, l'héritier putatif du trône de France. Bientôt, la monarchie est à nouveau ébranlée. Un récit en partenariat avec Le Livre de Poche, à l'occasion de la parution du roman "Le Chant maléfique. Le Bureau des affaires occultes", tome 4, d'Éric Fouassier.

      Audio -   12 mai 2025  - 12 min

      Audio -   12 mai 2025  - 12 min

  • [2/2] La duchesse de Berry, l’amazone de la Restauration

    [2/2] La duchesse de Berry, l’amazone de la Restauration

    Virginie Girod

    Virginie Girod raconte la sulfureuse duchesse de Berry, fervente royaliste et défenseure des Bourbons. Dans le second épisode de ce double récit inédit, Marie-Caroline de Bourbon-Siciles, duchesse de Berry, donne naissance à un garçon. En 1830, les Trois Glorieuses contraignent Charles X à abdiquer. Dès lors, la duchesse de Berry complote afin de placer sur son fils, le dernier des Bourbons, sur le trône de France. Un récit en partenariat avec Le Livre de Poche, à l'occasion de la parution du roman "Le Chant maléfique. Le Bureau des affaires occultes", tome 4, d'Éric Fouassier.

      Audio -   12 mai 2025  - 14 min

      Audio -   12 mai 2025  - 14 min

Publicité
En lien avec cette émission

Europe 1 a donné la parole aux grandes voix de notre époque. Plongez dans ces échanges passionnants tirés de nos archives, qui ont façonné notre société. Gisèle Halimi, Bernard Pivot, Françoise Giroud… autant de figures emblématiques dont les réflexions résonnent encore aujourd’hui.<br /> <br /> Le podcast Les Grands Entretiens est disponible sur le site et l’application Europe 1, ainsi que sur toutes les plateformes d’écoute.

Société

C'est en France

Ombline Roche & Julien Pearce

Tous les matins, Ombline Roche et Julien Pearce ouvrent l'antenne aux journaux régionaux pour faire le point sur l'actualité locale.

Société

Réécoute Maël Hassani
Société

Europe 1 Nuit

Maël Hassani

Tous les soirs, Maël Hassani vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain.

Réécoute Olivier Delacroix
Société

Libre antenne

Olivier Delacroix

Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix, du lundi au jeudi, et de Valérie Darmon, du vendredi au dimanche. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger. Si vous aussi vous souhaitez témoigner, laissez vos coordonnées en appelant Europe 1 au : 01 80 20 39 21 (numéro non surtaxé).

"Sage-Meuf", c’est le podcast maternité qui vous fait du bien. Un guide sur bébé à destination des jeunes mamans, et des jeunes papas, à la fois instructif et décomplexant, entre conseils pratiques d’experts et témoignages de mamans. Avec bienveillance et humour, "sans fard et sans tabou", la sage-femme Anna Roy parle des hauts et des bas de la vie de parent pour briser les tabous autour de la grossesse, de l’accouchement, ou encore du post-partum. <br /> Pour la saison 1, Anna Roy aide les parents en devenir à se préparer à la naissance du bébé, une véritable déflagration dans la vie des parents. Les jeunes mères font l’expérience de montagnes russes d’émotions, de la joie intense à l’anxiété et parfois même à la dépression. Le corps est chamboulé. La vie amoureuse et la vie sexuelle prennent aussi un coup.<br /> Saison 2 : après la grossesse et l'accouchement, le post-partum.  Pour la saison 2 du podcast maternité « Sage-Meuf », Anna Roy répond à toutes les questions que peuvent se poser les jeunes parents sur la période intense qui suit la grossesse et l'accouchement : le post-partum. Car on le sait moins, mais les sages-femmes s’occupent aussi des nouveau-nés et nourrissons ! <br />

Société

La table des bons vivants

Laurent Mariotte

La Table des Bons vivants, c’est le rendez-vous cuisine qui vous fait saliver. Présenté par Laurent Mariotte, place à une cuisine de saison accessible. Bien manger sans se ruiner, c'est possible. Sans oublier la touche de gourmandise. Dans cette nouvelle saison, Laurent Mariotte continue de nous donner des astuces pour bien manger sans se ruiner. Au menu : des reportages, des débats sur notre alimentation pour tout comprendre de la fourche à la fourchette, des conseils pour mieux acheter. À chaque épisode, il est entouré de deux chroniqueurs bons vivants et une personnalité les rejoint en cours de podcast. En cette septième saison, Laurent Mariotte continue de nous emmener sur les différents marchés de France. Laurent Mariotte et ses chroniqueurs Bons vivants partagent leurs coups de cœur et coups de griffes. Ils défendent le meilleur du bon et les produits locaux et de saison. Ils prennent le temps de décortiquer les arrières cuisine de notre alimentation : de l’inflation avec des solutions pour alléger le porte-monnaie ou des recettes pour cuisiner sans se ruiner, à l’éducation du goût de nos enfants, en passant par les épices, les sauces ou encore le vin bio.

Monier
Société

Europe 1 Matin week-end

Lénaïg Monier

Chaque samedi et dimanche, de 6h à 9h, Europe 1, entourée des journalistes de la rédaction et des chroniqueurs de la station, vous propose un point complet sur l'actualité pour mieux la comprendre. Un rendez-vous incontournable pour commencer votre week-end. Culture, société et évasion seront également au programme de ces trois heures.

Illustration
Société

Le poulet du dimanche

Sophie d Aulan et Guillaume Benech

Chaque dimanche, Sophie d’Aulan et Guillaume Benech dressent la table pour un grand festin de discussions où toutes les générations se retrouvent autour des sujets qui pimentent les repas en famille : du cinéma au couple, du travail à la gastronomie, de l’humour à la consommation… Avec leur chroniqueur Antonin Assié, des auditeurs et un invité choisi aux petits oignons, ils partagent un poulet et des idées, recréant le dialogue entre les générations pour mieux transmettre. Une heure savoureuse entre archives croustillantes, débats relevés et complicité généreuse… À table !