Description

Pour assister au sacre de Napoléon, le pape Pie VII entreprend un long voyage jusqu’à Fontainebleau. Mais ces deux hommes de pouvoir entretiennent des rapports complexes… Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'Histoire", en partenariat avec le château de Fontainebleau où se tiendra l'exposition "Un palais pour l'Empereur, Napoléon Ier à Fontainebleau" à partir du 15 septembre, Jean des Cars vous raconte le conflit qui oppose les deux hommes. 


Au château de Fontainebleau, un tableau représentant la rencontre de Napoléon avec Pie VII est exposé sur le mur de l’antichambre des appartements où le pape a séjourné. Mais l'œuvre est loin de refléter la réalité de cette scène historique… Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'Histoire" , Jean des Cars revient sur cet événement et raconte la relation conflictuelle qu'ont entretenu les deux hommes. 

Napoléon se rend pour la première fois à Fontainebleau le 27 juin 1804. Il découvre un château mis à sac sous la Révolution et dont le mobilier avait été détruit ou vendu. Il y arrive dans la nuit, visite le matin l'École Militaire qu’il avait installée dans le château et chasse l’après-midi. Il décide alors de faire de Fontainebleau l’une de ses résidences officielles car il est, selon lui "la vraie demeure des rois". Le palais est réaménagé en urgence pour recevoir le Pape qu’il a convié à son sacre prévu le 2 décembre suivant. Confiant, il avait affirmé : "Nous ferons quelque chose de cette ruine".

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Dès juin 1804, on s’active pour restaurer et aménager les appartements dignes d’accueillir le Saint-Père. On achète des lanternes, des bras de lumières et des flambeaux, on puise dans les réserves du garde-Meubles un mobilier pour aménager quarante pièces pour les grands appartements du Pape et deux cents logements pour sa suite. Pour le Saint-Père lui-même, on a prévu un somptueux ensemble de onze pièces situées dans l’aile jadis réservée aux reines-mères de France. 

Le long voyage du Pape vers Fontainebleau 

Le 2 novembre 1804 au matin, Pie VII quitte Rome pour Paris afin d’être présent au sacre de Napoléon. Le souverain pontife laisse le gouvernement de l’Eglise à son secrétaire d’Etat, le cardinal Consalvi. Il se met en route avec six cardinaux, deux princes romains, quatre évêques et une suite impressionnante. Le départ de cette caravane pontificale impressionne les Romains. Malgré les réticences de son entourage, le Pape entreprend un long et pénible trajet qui va le conduire jusqu’à Fontainebleau. Pourquoi Napoléon a-t-il choisi Fontainebleau comme résidence du Saint-Père ? D’abord, pour une commodité géographique : Fontainebleau est au sud de Paris, idéalement placé quand on arrive de Rome. Et comme Napoléon connaît l’histoire et aime les symboles, il se souvient que c’est à Fontainebleau que Louis XIV avait reçu, en 1664, le Légat du Pape, le cardinal Chigi pour un affrontement où le Roi Soleil avait eu raison du Saint-Siège.

Pie VII traverse la Toscane, entre en France par le Piémont qui est alors un Département français. Il prend la route de Turin et franchit les Alpes par le redoutable col du Mont-Cenis. A Lyon, il est accueilli le 19 novembre par l’archevêque et Primat des Gaules, le cardinal Fesch, oncle de Napoléon. La réception est fastueuse. Il faudra encore une semaine pour que le Pape atteigne Fontainebleau.

Pie VII peut-être inquiet de sa rencontre avec Napoléon. Les relations du Directoire avec le Saint-Siège avaient été houleuses. Son prédécesseur Pie VI avait cherché à défendre les Etats de l’Eglise contre les troupes de la République française. L’armée pontificale avait été écrasée à Faenza. Un traité avait été signé le 19 février 1797. Le Directoire avait proclamé la République romaine le 15 février 1798. Pie VI avait été fait prisonnier et conduit dans un état de grande faiblesse à la citadelle de Valence où il était mort quelques semaines plus tard, le 14 mars 1800. Son successeur, Pie VII, accède au Pontificat à 48 ans. C’est un homme modeste, doux, austère mais très nerveux. Il se révèlera un médiocre politique mais un pontife fervent et conscient de ses devoirs. En juillet 1800, il est à Rome et Bonaparte, vainqueur à Marengo, lui fait les premières ouvertures pour la négociation d’un Concordat. Ce Concordat, signé le 15 juillet 1801, met fin au schisme qui divisait l'Église de France et rend à cette dernière une existence officielle. Malgré la critique de la Curie, le Pape assume sans réserve sa part de l’accord qui décide la démission de tous évêques français, jureurs ou non jureurs et institue de nouveaux titulaires, au préalable nommés par Bonaparte, Premier Consul. Pie VII va plus loin en nommant quatre nouveaux cardinaux français dont Joseph Fesch, l’oncle de Bonaparte, qui devient Primat des Gaules et Etienne Hubert Cambacérès, frère du Deuxième Consul. Grâce à ce Concordat, Bonaparte a réussi à résoudre la crise religieuse entraînée par la Révolution et à rétablir les liens entre le Saint-Siège et l’Eglise de France.

Napoléon se méfie de Pie VII

On dit que lors de leur première entrevue, Pie VII n’avait pas été insensible au charme du Premier Consul. Pourtant, lorsqu’il accepte de venir à Paris pour le sacre de l’Empereur, il espère l’ouverture de négociations sur tous les manquements et les interprétations du Concordat de 1801 par le gouvernement français. Le Pape est donc dans un état d’esprit conciliant mais non soumis. On sait que Napoléon s’en méfie. Il l’explique lui-même :

"Le pape est le chef de cette religion du Ciel, et il ne s’occupe que de la Terre. La discipline de l’Eglise, l’institution des évêques ne lui étaient rien, s’il pouvait à ce prix devenir prince temporel. Aujourd’hui, il est l’ami des protestants, qui lui accordent tout parce qu’ils ne le craignent pas. Il n’est l’ennemi que de l’Autriche catholique, parce que celle-ci serre de près son territoire."

Napoléon cherche donc à cantonner le pape dans son royaume, le Ciel, et se réserve, lui, celui de la Terre. Fontainebleau s’apprête à servir de décor à un inévitable et terrible bras de fer. Ce dimanche 25 novembre 1805 au matin, l’Empereur est parti chasser à cheval quand, en haut de la route de Nemours, apparaissent les voitures du Pape et de sa suite. La rencontre des deux souverains, le pape et l’Empereur, se déroule donc en pleine forêt ! La scène a été immortalisée par les peintres Jean-Louis Demarne et Alexandre Hyacinthe Dunouy. Le tableau commandé par Napoléon a évidemment une signification politique. Dès l’arrivée du pape, l’Empereur va démontrer sa supériorité.

C’est un grand tableau : 1 mètre 80 de haut sur 2 mètres 20 de large. Sur fond de ciel et de forêt, la toile nous raconte la rencontre de l’Empereur Napoléon, 35 ans, qui occupe évidemment la place centrale et focalise l’attention, avec un homme fatigué de 62 ans, Pie VII… La voiture du Pape, de couleur noire, est dans l’ombre. Napoléon vient de descendre de son cheval richement sellé, à la robe d’un blanc éclatant et en contrepoint du rouge et blanc de l’habit pontifical. Le symbole du cheval superbe contribue à magnifier l’Empereur. Sur la droite du tableau, une meute de chiens au repos, surveillée par deux valets portant l’habit vert de la Vénerie Impériale, rappelle que l’Empereur est en train de chasser lorsqu’il rencontre le Pape, par un heureux hasard, dans la forêt de Fontainebleau. 

La rencontre dans la forêt 

Napoléon ne voulait surtout pas d’un échange protocolaire avec le Souverain Pontife. Il a vite enfilé son habit de chasse et prétexté cette sortie afin d’éviter toute question d’Etiquette. Avec ce face à face faussement impromptu, le pouvoir temporel de Napoléon prend l’ascendant sur le pouvoir spirituel de son invité. Pie VII descend de sa voiture et macule ses chaussons de boue. Il a déjà perdu ce que nous appelons aujourd’hui la bataille de l’image. La peinture a été commandée par décret impérial du 3 mars 1806, soit quatorze mois après la scène historique. Elle est destinée à orner, avec dix sept autres, la Galerie de Diane aux Tuileries afin d’immortaliser "plusieurs faits mémorables de la dernière campagne et autres événements glorieux de la carrière militaire et du règne de Sa Majesté". Le ton est donné : il s’agit bien d’un tableau de propagande.

Le peintre Demarne se charge des personnages, Dunouy du décor. Le tableau est achevé en 1808. Vivant-Denon, le premier directeur du Louvre, ne tarit pas d’éloges :

"Cette scène est rendue avec la plus grande fidélité, et les artistes qui ont réuni leurs talents pour l’exécuter semblent avoir disputé de zèle."

En réalité, ils ont pris quelques libertés avec la vérité. L’entrevue a eu lieu au carrefour de la croix Saint-Herem, un rendez-vous de chasse surmonté d’une large croix. Sur la toile, la croix a été remplacée par un obélisque gigantesque et disproportionné, surplombé d’un Aigle d’or. L’oiseau de Jupiter, emblème de la Rome Impériale, a toujours été associé aux victoires militaires. Un symbole repris par Napoléon qui le fera placer au sommet de la hampe de tous les drapeaux de ses armées dès le lendemain de son sacre. L’Aigle dorée semble écraser le Pape, présenté légèrement incliné et quelque peu soumis. L’Empereur domine la scène, auréolé du bleu d’un ciel d’azur. Le château de Fontainebleau, que l’on distingue en arrière-plan, est un autre symbole. C’est François 1er qui l’avait fait construire et le premier roi Valois est aussi le signataire du Concordat de Bologne qui a réglé les rapports de l’Eglise et de l’Etat jusqu’à la Révolution. Ce tableau place donc Napoléon dans la continuité de François 1er. Son duel avec Pie VII s’inscrit dans la lutte ancestrale qui depuis le Moyen Age oppose les souverains français au Saint-Siège, de Philippe le Bel à Louis XIV.

Ce tableau est aujourd’hui exposé à Fontainebleau dans l’antichambre que le Pape a occupé. A l’endroit même où a lieu la répétition du sacre à Notre-Dame le 27 novembre 1804, deux jours après le faux imprévu de la forêt de Fontainebleau. Le futur Empereur et le Pape se mettent d’accord sur le déroulement de la cérémonie. Dans la vaste Galerie de Diane, on étend un plan à l’échelle de la cathédrale. Napoléon a commandé à son peintre Isabey une collection de figurines de bois habillées de papier peint. Il les déplace pour expliquer le cérémonial. Le lendemain, le Pape et le monarque quittent dans la même voiture le château en direction de Paris et du Palais des Tuileries.

Napoléon souhaite couronner Joséphine 

Il est temps de raconter une histoire qui a failli mettre en péril le sacre. On sait que Napoléon avait décidé de couronner Joséphine après lui. Cette décision est étonnante car la dernière souveraine de France à avoir été couronnée était Marie de Médicis. Henri IV, avant son départ pour la guerre en Flandre en 1610 avait fait couronner son épouse car il voulait la nommer Régente en son absence. Le lendemain, il était assassiné par Ravaillac. Depuis, en France, on ne couronnait plus les reines. Même Marie-Antoinette avait été obligée d’assister au sacre de Louis XVI depuis la tribune réservée aux princes du sang. Malgré l’opposition de sa famille et particulièrement de ses sœurs, qui détestaient Joséphine, Napoléon avait persisté dans sa volonté de couronner son épouse. Or, depuis plusieurs mois, Joséphine correspondait avec Pie VII. Au début de l’année, ils s’étaient même envoyés des cadeaux. Dès son arrivée à Fontainebleau, le Pape l’avait reçue plusieurs fois en audiences privées. Au cours de l’une d’elles, Joséphine lui avoue qu’elle n’est que civilement mariée à Napoléon. Pour l’Eglise catholique, elle n’est donc qu’une simple concubine ! Il est alors impossible de la sacrer et de la couronner ! Évidemment, Joséphine savait ce qu’elle faisait. Depuis longtemps, elle souhaitait un mariage religieux pour la conforter dans une position qu’elle savait menacée.

La veille du couronnement, Napoléon est donc contraint d’épouser religieusement Joséphine. Une discrète cérémonie est organisée aux Tuileries. Comme elle doit rester secrète, l’Empereur ne veut pas de témoins. Or, c’est une exigence du Droit Canon. Le 1er décembre 1804, à 4 heures de l’après-midi Napoléon et Joséphine sont unis par le cardinal Fesch devant un autel installé dans le cabinet de l’Empereur. Le lendemain, Joséphine confie au Premier Chambellan Rémusat que les témoins étaient deux aides-de-camp de son mari, probablement Duroc et Berthier. Le Pape pouvait donc assister au sacre de Napoléon et de Joséphine en toute sérénité puisqu’ils étaient enfin mariés religieusement…

Napoléon se fait couronner roi d'Italie... 

Il va poursuivre son séjour jusqu’au printemps. Il est déçu car en dépit des promesses de l’Empereur, il n’a pu obtenir aucune modification du Concordat. Le 25 mai 1805, Napoléon se fait couronner roi d’Italie à Turin. Il réclame alors l’alignement de la politique extérieure du Pape sur celle de l’Empire français. Il écrit à Pie VII : "Votre Sainteté est le souverain de Rome mais j’en suis l’Empereur". 

En février 1808, les troupes françaises occupent la ville. En mai l’année suivante, Napoléon proclame la réunion des Etats de l’Eglise à l’Empire. Comme son prédécesseur Pie VI, Pie VII est arrêté dans la nuit du 5 au 6 juillet 1809. Il est transféré à Grenoble puis à Valence et en Avignon avant d’être incarcéré à Savone, en Ligurie. Le 21 mai 1812, craignant que la Flotte anglaise ne réussisse à s’emparer de Savone, l’Empereur fait transférer le Pape captif au palais de Fontainebleau. Il y arrive le 12 juin 1812, huit ans après son premier séjour. Il a 70 ans, il est extrêmement fatigué. Depuis 1805, Fontainebleau est devenu un véritable palais impérial. Le château a été entièrement réaménagé. On a commandé des meubles à Jacob, des tapisseries, de nouveaux décors. Le château s’est doté d’une impressionnante Salle du Trône. Fontainebleau est devenu l’un des hauts-lieux des fastes impériaux. Pie VII y retrouve ses appartements, avec vue sur l’étang. Il peut profiter des équipages mis à sa disposition dans les écuries impériales.

Sa captivité va durer près de deux ans. Il refusera obstinément de signer un nouveau Concordat en 1813. Les défaites de l’Empire obligent Napoléon à libérer son prisonnier en janvier 1814. Après avoir béni solennellement la foule des fidèles rassemblés dans la Cour du Cheval blanc, Pie VII monte dans une voiture qui le ramène d’abord à Savone. Il fera une rentrée triomphale à Rome le 24 mai 1814. Napoléon a abdiqué. Il n’est plus que le souverain de l’Ile d’Elbe.

 

 

Ressources bibliographiques :

Thierry Lentz, Napoléon, l’album, Perrin, 2015

Thierry Lentz, Napoléon, Dictionnaire historique, Perrin, 2020

Pierre Branda, Joséphine, le paradoxe du cygne, Perrin, 2017

Jean Tulard, de l’Institut (direction), Dictionnaire Napoléon, Fayard, 1987

 

 

"Au cœur de l’Histoire" est un podcast Europe 1 Studio

Auteur et présentation : Jean des Cars
Production : Timothée Magot
Réalisation : Laurent Sirguy
Diffusion et édition : Clémence Olivier et Salomé Journo 
Graphisme : Karelle Villais

Cet épisode a été réalisé en partenariat avec le château de Fontainebleau. Vous pourrez y découvrir l'exposition "Un palais pour l'Empereur, Napoléon Ier à Fontainebleau" à partir du 15 septembre. 

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