La réforme des retraites bat son plein. Le débat public a commencé ce lundi à l’Assemblée nationale. La Conférence de financement, de son côté, démarre ce mardi sans que l’on sache réellement quand elle se terminera. Cette réforme des retraites avec un régime universel qui devait être simple est en train de virer au cauchemar.La réforme des retraites bat son plein. Le débat public a commencé ce lundi à l’Assemblée nationale. La Conférence de financement, de son côté, démarre ce mardi sans que l’on sache réellement quand elle se terminera. Pourtant, l’échéance était fixée en avril.Il n’y a aucune chance à ce jour pour que ce calendrier soit tenu. Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, a lui-même indiqué que ce n’était pas tenable. Il faut dire que le sujet qui devait être ultra-simple (un seul régime universel où un euro cotisé donne les mêmes droits à tous), ce sujet est en train de virer au cauchemar. D’abord, parce qu’on ne sait plus du tout combien on cherche d’argent. Boucler un financement sans savoir combien il faut mobiliser d’argent, c’est compliqué.Les sommes qui avaient été citées au début (entre sept et 12 milliards) ne sont plus valables ?Non, parce que le projet bouge tout le temps. C’est un jour une profession qui obtient un traitement un peu particulier, un autre c’est la date d’application du nouveau régime qui change. Ce sont ensuite les enseignants qui vont discuter pendant des mois de leur rémunération sans que l’on sache à quelle hauteur l’État cotisera pour ses fonctionnaires. C’est la retraite des femmes et des conjoints divorcés qui est modifiée par rapport au projet d’origine. Tout ça coûte, évidemment, mais on ne sait pas combien. L’autre aspect cauchemardesque, c’est que l’on ne sait pas non plus qui va payer.C’est pourtant ça, l’objet de la Conférence de financement ?Oui, mais rien n’a avancé. Il y a les syndicats qui disent toujours que le déficit n’est pas un sujet, ceux qui continuent à affirmer que ce sont les entreprises qui doivent payer, en cotisant plus. Et puis, il y a le patronat qui, un peu comme le Premier ministre, pense que l‘âge de la retraite doit être reculé.Les points de vue ne peuvent pas se rapprocher ?Encore faudrait-il que les uns et les autres aient envie de trouver un accord. Les syndicats comme la CGT et FO ne veulent pas de la réforme elle-même. Le patronat n’était pas demandeur et ne veut pas que les entreprises payent. Il sait que si la Conférence échoue, le gouvernement reprendra la main et ira dans son sens avec son projet initial de création d’un âge pivot à 64 ans.Et la CFDT ? Cette Conférence est son idée, donc elle devrait l’appuyer. Mais en réalité, une partie des militants de ce syndicat se dit que la dernière fois que la CFDT a été co-auteure d’une réforme des retraites, elle a perdu des adhérents en masse. Est-ce pour ça que son Secrétaire général, Laurent Berger, a durci sa position ? Le fait est qu’il a même changé de terrain de négociation, exigeant maintenant d’inclure la pénibilité dans la réforme, au risque de tout faire capoter.La réforme bat son plein, on se demande si on ne devrait pas dire qu’elle "bat son trop-plein".
En savoir plusLouis Boyard ou la gauche zombie
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce vendredi, il s'intéresse à Louis Boyard et son souhait d'union de la gauche.<br />
31 janvier 2025
Submersion : pourquoi François Bayrou ne doit pas céder ?
Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce jeudi, il revient sur "le sentiment de submersion migratoire" évoqué par François Bayrou. La gauche demande au Premier ministre de retirer ses propos s'il veut reprendre les négociations sur le budget.<br />
30 janvier 2025
François Bayrou et la submersion : Le retour de la gauche hibernatus
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce mercredi, il revient sur les propos de François Bayrou sur la "submersion" migratoire qui ont choqué la gauche.<br />
29 janvier 2025
Au secours, Hollande revient !
Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce mardi, il s'intéresse au retour de l'ancien président François Hollande et à ses négociations avec François Bayrou.
28 janvier 2025
François Bayrou surnage, la France coule
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce lundi, il s'intéresse aux difficultés du gouvernement Bayrou pour finaliser le Budget 2025 alors que l'économie de la France est au plus mal.<br />
27 janvier 2025
Pacte vert européen : cercle de la raison ou nef des fous ?
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce vendredi, il s'intéresse au pacte vert européen, pour que l'Europe parvienne à la neutralité climatique à l'horizon 2050.<br />
24 janvier 2025
Rester, partir : le dilemme de Bruno Retailleau
Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce jeudi, il s'intéresse au dilemme de Bruno Retailleau. Le ministre de l'Intérieur souhaite mener son action à bien mais des divergences d'opinion avec le gouvernement Bayrou l'interrogent.<br />
23 janvier 2025
Démocratie, liberté : leçons américaines pour la politique française
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce mercredi, il s'intéresse aux leçons à tirer de la politique américaine qu'il serait judicieux d'appliquer en France.<br />
22 janvier 2025
Du bon usage de Trump pour la droite
Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce mardi, il s'intéresse aux enseignements que la droite française pourrait tirer de la politique annoncée de Donald Trump.<br />
21 janvier 2025
Quand la gauche mondaine pleurniche et porte plainte contre X
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce lundi, il revient sur l'appel de la gauche mondaine à quitter le réseau social X.<br />
20 janvier 2025
La réforme des retraites bat son plein. Le débat public a commencé ce lundi à l’Assemblée nationale. La Conférence de financement, de son côté, démarre ce mardi sans que l’on sache réellement quand elle se terminera. Cette réforme des retraites avec un régime universel qui devait être simple est en train de virer au cauchemar.
La réforme des retraites bat son plein. Le débat public a commencé ce lundi à l’Assemblée nationale. La Conférence de financement, de son côté, démarre ce mardi sans que l’on sache réellement quand elle se terminera. Pourtant, l’échéance était fixée en avril.
Il n’y a aucune chance à ce jour pour que ce calendrier soit tenu. Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, a lui-même indiqué que ce n’était pas tenable. Il faut dire que le sujet qui devait être ultra-simple (un seul régime universel où un euro cotisé donne les mêmes droits à tous), ce sujet est en train de virer au cauchemar. D’abord, parce qu’on ne sait plus du tout combien on cherche d’argent. Boucler un financement sans savoir combien il faut mobiliser d’argent, c’est compliqué.
Les sommes qui avaient été citées au début (entre sept et 12 milliards) ne sont plus valables ?
Non, parce que le projet bouge tout le temps. C’est un jour une profession qui obtient un traitement un peu particulier, un autre c’est la date d’application du nouveau régime qui change. Ce sont ensuite les enseignants qui vont discuter pendant des mois de leur rémunération sans que l’on sache à quelle hauteur l’État cotisera pour ses fonctionnaires. C’est la retraite des femmes et des conjoints divorcés qui est modifiée par rapport au projet d’origine. Tout ça coûte, évidemment, mais on ne sait pas combien. L’autre aspect cauchemardesque, c’est que l’on ne sait pas non plus qui va payer.
C’est pourtant ça, l’objet de la Conférence de financement ?
Oui, mais rien n’a avancé. Il y a les syndicats qui disent toujours que le déficit n’est pas un sujet, ceux qui continuent à affirmer que ce sont les entreprises qui doivent payer, en cotisant plus. Et puis, il y a le patronat qui, un peu comme le Premier ministre, pense que l‘âge de la retraite doit être reculé.
Les points de vue ne peuvent pas se rapprocher ?
Encore faudrait-il que les uns et les autres aient envie de trouver un accord. Les syndicats comme la CGT et FO ne veulent pas de la réforme elle-même. Le patronat n’était pas demandeur et ne veut pas que les entreprises payent. Il sait que si la Conférence échoue, le gouvernement reprendra la main et ira dans son sens avec son projet initial de création d’un âge pivot à 64 ans.
Et la CFDT ?
Cette Conférence est son idée, donc elle devrait l’appuyer. Mais en réalité, une partie des militants de ce syndicat se dit que la dernière fois que la CFDT a été co-auteure d’une réforme des retraites, elle a perdu des adhérents en masse. Est-ce pour ça que son Secrétaire général, Laurent Berger, a durci sa position ? Le fait est qu’il a même changé de terrain de négociation, exigeant maintenant d’inclure la pénibilité dans la réforme, au risque de tout faire capoter.
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Europe 1
"Au Cœur du Crime" vous propose de (re)découvrir en podcast l'émission culte d’Europe1 "Crime Story" incarnée en 1988 par Serge Sauvion, acteur qui a notamment doublé le comédien Peter Falk.. Inspiré des plus grands romans policiers anglo-saxons, dans lesquelles les disparitions mystérieuses et les meurtres de sang-froid sont monnaie courante, ce podcast est un polar audio qui vous met au défi de résoudre de véritables énigmes policières. Chaque mardi et chaque vendredi écoutez un nouvel épisode intense et immersif."Au Cœur du Crime" est disponible sur le site et l’application Europe 1 ainsi que sur toutes les plateformes d’écoute.
Julien Pichené
"Au Coeur de l'Actu", c'est le podcast de la rédaction d'Europe 1 qui vous éclaire sur les sujets qui font l'actualité. Découvrez nos formats courts "10 minutes pour tout savoir" et nos séries documentaires, enrichis avec les archives de la radio.
Olivier Delacroix
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix, du lundi au jeudi, et de Valérie Darmon, du vendredi au dimanche. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger. Si vous aussi vous souhaitez témoigner, laissez vos coordonnées en appelant Europe 1 au : 01 80 20 39 21 (numéro non surtaxé).
Maël Hassani
Tous les soirs, Maël Hassani vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain.
Ombline Roche
Tous les soirs du lundi au vendredi entre 22h15 et 22h30 Ombline Roche vous plonge dans les musiques des années Top 50 sur Europe 1. Et si vous en voulez plus, rendez-vous les samedis et dimanches entre 21h et 22h !
Dimitri Pavlenko
Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
Europe 1
Qui sont réellement ces icônes qui ont marqué la France et leur époque ?Ce nouveau podcast d'archives vous transporte dans le passé et retrace pour vous les parcours et épreuves hors du commun de ces artistes et grandes personnalités françaises. Comment sont nées ces légendes aux destins extraordinaires ? Des récits uniques, racontés par les grandes voix d'Europe 1 !
Pierre de Vilno
Le tour complet de l'actualité en compagnie de Pierre de Vilno et de la rédaction d'Europe 1 de 19 heures à 21 heures.
Hervé Mathoux
Chaque parcours de vie est constitué de réussites mais aussi… d’échecs. Bien souvent, ceux-ci nous renforcent et nous apprennent autant, si ce n’est plus que les succès. Dans cette nouvelle série d’entretiens, le journaliste Hervé Mathoux évoque avec son invité ses plus beaux "accidents". Première personnalité à se plier à l’exercice : l’acteur Denis Podalydès, sociétaire de la comédie française.
Céline Géraud
Tous les jours de la semaine pendant les fêtes, Céline Géraud fait un point de l'actualité à la mi-journée avec Europe 1 13h. Au programme : des reportages, des invités et la parole des experts et journalistes de la rédaction en studio pour apporter un éclairage supplémentaire.