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Parlement Européen : première expérience de démocratie parlementaire pour Macron

Chaque matin, Nicolas Beytout analyse l'actualité politique et nous livre son opinion. Ce jeudi, il revient sur le premier discours d’Emmanuel Macron, ce mercredi au Parlement européen.Nicolas Beytout revient sur le discours d’Emmanuel Macron, ce mercredi au Parlement européen. Le premier moment fort de la présidence française de l’Union européenne.Et c’était un bon discours, solide, montrant une réelle ambition, avec du lyrisme (comme souvent lorsqu’il s’agit d’Europe) mais pas trop, et un discours assez court. Il faut dire que les règles en vigueur au Parlement européen sont claires : Emmanuel Macron disposait de 20 minutes, et les députés qui s’étaient inscrits pour répondre à son discours disposaient de 10 minutes chacun. Bon, tout le monde a un peu dépassé son temps de parole, mais ce n’est pas très grave. L’important, c’est qu’il y ait eu un débat. C’est-à-dire des échanges, des questions, des réponses, des attaques et des réparties en défense. C’était parfois tendu, à la limite même de l’agression, mais c’était un vrai exercice de démocratie parlementaire, le premier en réalité auquel était confronté Emmanuel Macron depuis son élection à la présidence de la République. En France, en effet, la Constitution n’autorise pas le chef de l’Etat à mettre les pieds au Parlement, séparation des pouvoirs oblige. Le seul cas où le Président peut s’adresser aux parlementaires, c’est devant l’ensemble des députés et des sénateurs réunis dans le cadre solennel du Congrès, à Versailles. Mais il ne peut pas débattre avec eux.Plusieurs figures françaises de l’opposition à Emmanuel Macron lui ont donc donné la réplique.Oui, et d’abord Yannick Jadot député européen et candidat officiel à l’élection présidentielle. Il a été très dur avec le bilan climat du quinquennat, dressé face au Président français et s’adressant à lui avec dureté. Même sévérité de la part de Jordan Bardella, le patron par intérim du Rassemblement national, tranchant sur la vision fédéraliste de l’Europe que défend la République en Marche. Quant à la députée de la France Insoumise, Manon Aubry, elle a littéralement démoli l’action du chef de l’Etat sur tous ses aspects.Assez vite, toutes ces interventions ont fait sortir de leurs gonds les représentants du camp Macron, qui ont multiplié les tweets incendiaires et fait un rappel au règlement, sur le thème : ici c’est le Parlement européen, pas l’Assemblée nationale française ; ici ce n’est pas le lieu de la campagne électorale. Même la toute nouvelle Présidente du Parlement européen, la Maltaise Roberta Metsola, s’y est mise…Et il avait des raisons de dénoncer une sorte d’instrumentalisation de l’assemblée européenne ?Sur le principe, peut-être, mais dans la réalité c’était inévitable. D’abord parce qu’il n’était pas illogique qu’après avoir entendu le Président de la République dérouler son ambition pour l’Europe, ses opposants français instruisent les députés des autres pays de ce qu’ils pensent de l’action d’Emmanuel Macron en France.Ensuite parce que ce discours arrivait à un moment très particulier : Emmanuel Macron est en effet à la fois président de l’Union européenne et quasi-candidat à un second mandat à l’Elysée. C’est François-Xavier Bellamy, l’eurodéputé Les Républicains, qui en parle le mieux : « Le calendrier que vous avez cautionné, a-t-il dit à Emmanuel Macron, servira plus votre campagne présidentielle que l’action européenne ».Et de fait, cela fait des mois que l’Elysée explique que le chef de l’Etat veut faire de cette présidence européenne un marqueur fort de sa candidature, et que le projet européen sera un point saillant de son programme de candidat. Dans ces conditions, il était évidemment malvenu de s’offusquer de la francisation de ce débat.D’ailleurs, Emmanuel Macron n’a pas lésiné dans ses réponses, renvoyant durement ses contradicteurs dans les cordes. Au lendemain de ce discours, une chose est certaine en tout cas : la campagne électorale française est bel et bien lancée, elle occupe tout l’espace politique, et elle sera cash, y compris de la part de Président sortant.

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11 février 2025

À propos

Chaque matin, Nicolas Beytout analyse l'actualité politique et nous livre son opinion. Ce jeudi, il revient sur le premier discours d’Emmanuel Macron, ce mercredi au Parlement européen.


Nicolas Beytout revient sur le discours d’Emmanuel Macron, ce mercredi au Parlement européen. Le premier moment fort de la présidence française de l’Union européenne.

Et c’était un bon discours, solide, montrant une réelle ambition, avec du lyrisme (comme souvent lorsqu’il s’agit d’Europe) mais pas trop, et un discours assez court. Il faut dire que les règles en vigueur au Parlement européen sont claires : Emmanuel Macron disposait de 20 minutes, et les députés qui s’étaient inscrits pour répondre à son discours disposaient de 10 minutes chacun. Bon, tout le monde a un peu dépassé son temps de parole, mais ce n’est pas très grave. L’important, c’est qu’il y ait eu un débat. C’est-à-dire des échanges, des questions, des réponses, des attaques et des réparties en défense. C’était parfois tendu, à la limite même de l’agression, mais c’était un vrai exercice de démocratie parlementaire, le premier en réalité auquel était confronté Emmanuel Macron depuis son élection à la présidence de la République. En France, en effet, la Constitution n’autorise pas le chef de l’Etat à mettre les pieds au Parlement, séparation des pouvoirs oblige. Le seul cas où le Président peut s’adresser aux parlementaires, c’est devant l’ensemble des députés et des sénateurs réunis dans le cadre solennel du Congrès, à Versailles. Mais il ne peut pas débattre avec eux.

Plusieurs figures françaises de l’opposition à Emmanuel Macron lui ont donc donné la réplique.

Oui, et d’abord Yannick Jadot député européen et candidat officiel à l’élection présidentielle. Il a été très dur avec le bilan climat du quinquennat, dressé face au Président français et s’adressant à lui avec dureté. Même sévérité de la part de Jordan Bardella, le patron par intérim du Rassemblement national, tranchant sur la vision fédéraliste de l’Europe que défend la République en Marche. Quant à la députée de la France Insoumise, Manon Aubry, elle a littéralement démoli l’action du chef de l’Etat sur tous ses aspects.

Assez vite, toutes ces interventions ont fait sortir de leurs gonds les représentants du camp Macron, qui ont multiplié les tweets incendiaires et fait un rappel au règlement, sur le thème : ici c’est le Parlement européen, pas l’Assemblée nationale française ; ici ce n’est pas le lieu de la campagne électorale. Même la toute nouvelle Présidente du Parlement européen, la Maltaise Roberta Metsola, s’y est mise…

Et il avait des raisons de dénoncer une sorte d’instrumentalisation de l’assemblée européenne ?

Sur le principe, peut-être, mais dans la réalité c’était inévitable. D’abord parce qu’il n’était pas illogique qu’après avoir entendu le Président de la République dérouler son ambition pour l’Europe, ses opposants français instruisent les députés des autres pays de ce qu’ils pensent de l’action d’Emmanuel Macron en France.

Ensuite parce que ce discours arrivait à un moment très particulier : Emmanuel Macron est en effet à la fois président de l’Union européenne et quasi-candidat à un second mandat à l’Elysée. C’est François-Xavier Bellamy, l’eurodéputé Les Républicains, qui en parle le mieux : « Le calendrier que vous avez cautionné, a-t-il dit à Emmanuel Macron, servira plus votre campagne présidentielle que l’action européenne ».

Et de fait, cela fait des mois que l’Elysée explique que le chef de l’Etat veut faire de cette présidence européenne un marqueur fort de sa candidature, et que le projet européen sera un point saillant de son programme de candidat. Dans ces conditions, il était évidemment malvenu de s’offusquer de la francisation de ce débat.

D’ailleurs, Emmanuel Macron n’a pas lésiné dans ses réponses, renvoyant durement ses contradicteurs dans les cordes. Au lendemain de ce discours, une chose est certaine en tout cas : la campagne électorale française est bel et bien lancée, elle occupe tout l’espace politique, et elle sera cash, y compris de la part de Président sortant.

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