Anicet Mbida nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.
On commence à avoir une meilleure idée de ce qu’il y a dans notre univers puisque l’Agence Spatiale Européenne (ESA) vient d’établir une carte 3D extrêmement détaillée de la voie lactée.
Tout cela grâce à un télescope spatial, Gaia, qui a donné la position précise de plus d’un milliard d’étoiles. Pour vous donner une idée, la mission précédente n’en avait recensé que 100.000 en 1993 avec le satellite Hipparcos.
Nous avons donc aujourd’hui un catalogue d’étoiles beaucoup plus complet, mais aussi beaucoup plus précis, puisque Gaia est capable de mesurer le diamètre d’un cheveu à une distance de 1.000 kilomètres.
Concrètement qu’est-ce que ça va changer ?
C’est comme si vous aviez une carte de France avec 100.000 positions connues et que d’un coup vous passiez à un milliard. Tout devient beaucoup plus clair et beaucoup plus net.
Avec les cartes précédentes, on avait parfois l’impression que certaines étoiles se chevauchaient. Avec cette meilleure précision, vous aurez deux coordonnées, bien distinctes, pour régler votre télescope si vous aimez observer les étoiles.
Cette carte va également améliorer le guidage des engins spatiaux. Elle aidera notamment à repérer de nouveaux astéroïdes en mouvements, à vérifier que l’un d’entre eux ne risque pas de percuter la terre.
Bref, toute cette masse d’informations va nous donner une meilleure connaissance du ciel.
Ces données seront-elles publiques ?
Oui, elles sont mises à disposition du monde entier. Ce qui est une bonne chose pour la recherche, puisque chacun va pouvoir les analyser, les compléter et même les extrapoler. De fait, cataloguer un milliard d’étoiles, ça paraît beaucoup, mais c’est seulement 1% des 100 ou 200 milliards d’étoiles de la voie lactée.
Donc, plus on a d’informations sur notre l’univers proche, plus on pourra extrapoler sur l’univers dans son ensemble. C’est une étape importante dans la compréhension du monde dans lequel on vit.
Pour plus d’informations, cliquez ici.
