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La presse quotidienne revient ce mardi sur la polémique qui entoure le port du burkini sur les plages.

Tout d'abord la polémique autour du burkini...

C'est la polémique de l'été, en tout cas celle de ce mois d'août. Vu de l'étranger, elle semble incompréhensible.
Il y a quelques jours, l'International New-York Times ironisait : "La France identifie un nouveau danger pour sa sécurité, le Burkini".
Pourtant ce débat est pris très au sérieux par plusieurs de vos journaux.
"Le burkini, un symbole du communautarisme" selon La Nouvelle République.
Pour les Dernières nouvelles d’Alsace, "La défense du burkini n'a rien à voir avec le libre exercice de la religion. Elle avance masquée en invoquant la notion de décence, alors que le fonds du problème est la condition féminine en général et celles des musulmanes en particulier".
Olivier Berger, de La Voix du Nord, n'est pas d'accord : "Nous ne défendons pas le port d'une tenue archaïque. Mais on devrait pouvoir se baigner librement en France, dans l'appareil de son choix !".
Attention, prévient l'éditorialiste, "c'est exactement la stratégie poursuivie par L’État Islamique : taper sur les fractures sociales et culturelles, les vieilles rancœurs historiques voire coloniales, pour créer des tensions irréversibles".

Une autre mise en garde, à la Une de Libération.

Intéressant dossier de Libération qui s'inquiète des dérives du "Tourisme humanitaire"...
Les ONG s'inquiètent du nombre croissant de voyageurs solidaires aux actions généreuses mais contestables.
"Se prélasser aux Maldives pour son voyage de noces ? Dépassé. Le top de la tendance c'est la lune de miel humanitaire, le volontourisme.
Les tour-opérateurs proposent des circuits humanitaires clés en main, avec des étapes solidarité : don de fournitures scolaires dans un petit village, journée dans un orphelinat, etc.
Rony Brauman, l'ancien président de Médecins sans frontières, est très critique : "Ce n'est pas de l'ouverture, c'est de la condescendance".
Laurent Joffrin en appelle au philosophe Emmanuel Kant : "faire le bien, c'est se conformer à la loi morale, et non obéir à une compassion sans lendemain ou bien faire la charité pour se valoriser soi-même. Attention, dans certains cas, l'altruisme devient une forme supérieure de l'égoïsme".

C'est une révolution : demain les banques nous feront peut-être payer pour qu'on puisse déposer de l'argent sur son compte.

Cela parait fou, le monde à l'envers. On en parlait ce matin à 7H15 avec les Experts, et c'est à la Une des Échos.
C'est déjà le cas en Allemagne où une banque taxe les dépôts de ses clients. C'est la conséquence de la politique de taux négatif mis en place par la Banque Centrale européenne en mai dernier. En France, pour l'heure, aucune banque n'a encore osé franchir le pas.
Et puis il y a un grand risque, celui que les épargnants vident leurs comptes, le transforment en cash, de quoi créer, estiment Les Échos, une crise bancaire sans précédent.

Enfin, ça commence à sentir la rentrée.

Hélas, diront ceux qui seraient bien restés indéfiniment en vacances, oui, ça sent la rentrée.
La preuve avec cette Une du Parisien-Aujourd’hui en France sur "Les bons plans pour une rentrée réussie, comprenez pour que la rentrée scolaire de vos enfants ne vous mette pas sur la paille.
Le journal donne quelques astuces à ses lecteurs comme se méfier du "format familial", des fausses promos sur les lots de cahiers qui sont parfois moins chers à l’unité.
Le journal conseille également d’ouvrir les tiroirs, où se cachent forcément un effaceur, des cartouches d'encre, des intercalaires.
Dernier conseil : négocier avec vos enfants avant d'aller faire les courses pour que ce soit clair : oui au protège-cahier PSG mais non à la trousse Pokémon, ou l'inverse...