Jean-Claude Joly, candidat de la sixième saison, a été condamné jeudi pour violences envers sa compagne Maud pour des faits qui remontent au mois de novembre dernier.
L’Amour est dans le pré dans la tourmente. Deux anciens participants de l’émission de M6 se retrouvaient devant la justice ces derniers jours et ont été condamnés pour des faits de violences.
Le premier, c’est Jean-Claude, un agriculteur de la saison 6 de L’amour est dans le pré.
Les téléspectateurs de M6 ont fait sa connaissance en 2011. Depuis, ils ont suivi son idylle avec l’une de ses prétendantes, Maud. Ils ont eu une petite fille ensemble à l’été 2014. Tout semblait aller pour le mieux entre eux. Mais la vérité est tout autre. Jeudi dernier, l’éleveur de vaches laitières originaire de Seine-Maritime était convoqué devant le tribunal correctionnel du Havre. Pour des faits très graves : il comparaissait pour "violences" à l’égard de sa compagne.
Les faits remontent au 29 novembre dernier. Jean-Claude aurait donné un coup de pied à Maud, il l’aurait bousculée avant de la faire tomber. Des violences physiques qui ont entrainé une interruption totale de travail de deux jours pour la victime. Des faits que Jean-Claude nie en bloc. Dans les colonnes du quotidien Paris-Normandie, il reconnaît une dispute, mais affirme qu’aucun coup n’a été donné. Il estime que sa compagne a menti parce que malgré ces événements, Jean-Claude et Maud seraient toujours en couple aujourd’hui. Jean-Claude ne s’est pas rendu devant le tribunal pour plaider cette ligne de défense. Le tribunal, qui a rappelé des mentions à son casier judiciaire pour conduite en état d’ivresse, l’a condamné à l’équivalent de 60 jours-amendes à cinq euros.
Il y a quelques jours, on apprenait aussi qu’une prétendante d’une autre saison était cette fois condamnée à de la prison ferme.
Elle s’appelle Nathalie. C’était l’une des prétendantes de Jean-Noël, viticulteur en Charente-Maritime. On avait fait sa connaissance pendant la saison 8 de L’amour est dans le pré, en 2013. Nathalie est originaire du Lot-et-Garonne, et c’est devant le tribunal correctionnel de Toulouse qu’elle a été présentée, jeudi dernier, en comparution immédiate. Cette fois, il ne s’agit pas de violences physiques, mais de violences verbales. Des menaces de mort proférées à l’encontre d’une avocate du barreau de Toulouse.
Cette fois la justice a été beaucoup moins clémente puisque Nathalie a été condamnée à un an de prison ferme. Une peine qu’elle doit à ses antécédents. Les téléspectateurs de L’amour est dans le pré se souviennent sans doute de la prétendante de Jean-Noël pour son verbe haut. Une attitude qu’elle avait devant les caméras, mais aussi dans sa vie de tous les jours. En 2014, elle avait déjà été condamnée à 700 euros d’amende pour des menaces de mort proférées à l’égard d’un agent de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Aujourd’hui, la justice a estimé qu’il y avait récidive. Et a donc envoyé Nathalie derrière les barreaux.
Ce n’est pas la première fois que des participants à des émissions de télé-réalité se retrouvent devant la justice pour des affaires sérieuses.
Bien sûr, on pense à Nabilla, condamnée en mai dernier à deux ans de prison, dont six mois ferme, pour "violences volontaires aggravées" à l’encontre de son compagnon Thomas Vergara. Une condamnation assortie d’un aménagement de peine qui a permis à la jeune femme de ne pas retourner en prison.
On pense aussi à Gérard, surnommé "Gégé de Koh Lanta", candidat du jeu d’aventure de TF1 en 2011, qui avait participé ensuite à Splash, le grand plongeon. Il était accusé d’agression sexuelle par six jeunes filles, six employées du parc animalier dont il est le gérant. Les victimes rapportaient alors des propos choquants, des gestes déplacés de sa part. En mars 2015, il était condamné par le tribunal correctionnel d’Evreux à deux ans de prison avec sursis pour "agressions sexuelles sur mineures". Il avait fait appel de cette décision.