L'application préférée des ados est valorisée 20 milliards de dollars alors qu'elle réalise des pertes colossales.
SnapChat, l'application préférée des ados, va entrer à Wall Street.
L'entreprise est valorisée plus de 20 milliards de dollars, une somme gigantesque alors que SnapChat perd des centaines de millions de dollars.
Snap Chat, est le réseau social préféré des jeunes.
La moitié des utilisateurs ont moins de 24 ans. Il s'envoient des photos et des vidéos instantanée.
SnapChat a été créé, il y a cinq ans, par deux étudiants.
Cette entreprise est valorisée aujourd'hui entre 20 Milliards et 25 milliards de dollars, c'est à dire plus cher que Carrefour ou Michelin.
Sauf que SnapChat c'est une PME, une grosse PME, d’à peine 500 millions de dollars de chiffre d'affaires mais qui surtout, réalise de grosses pertes d’environ 400 millions.
C'est Fou ! Comment en arrive-t-on à de telles valorisations ?
Parce qu'il y a le phantasme Facebook, qui est parti de rien et qui réalise aujourd'hui, grâce à l'argent de la publicité, 10 milliards de dollars de profits.
Et donc, on se dit, et si SnapChat était le prochain Facebook ?
Sauf, que tout le monde n'est pas Facebook. D'autant qu'il y a un petit problème avec SnapChat, un problème inquiétant, c'est que l'entreprise ne recrute plus de nouveaux utilisateurs. La base installée ne croit quasiment plus, comme si SnapChat avait fait le plein, était déjà à son maximum.
Et donc, beaucoup redoutent un flop retentissant à Wall Street
Quelles conséquences ? Est-ce une preuve de la fragilité de la nouvelle économie ?
Bien sûr !
Derrière SnapChat, ce sont d'autres stars qui sont attendues à Wall Street (celles qu'on appelle les Superlicornes, des entreprises valorisées plusieurs dizaines de milliards de dollars).
Comme AirBnb valorisé 30 milliards ou Uber, valorisé 60 milliards, plus cher qu'Airbus alors qu'Uber n'a jamais gagné un centime.
Donc, oui, un flop de SnapChat pourrait siffler la fin de la partie pour toutes ces stars de la nouvelle économie, y compris en France d'ailleurs.
Certains redoutent un phénomène comparable à l'éclatement de la bulle internet au début des années 2000, qui avait laminé, les AOL, père-Noel.fr et emporté jean Marie Messier avec son site Vizavi, valorisé plus cher que Peugeot.