Uber a signé un chèque de 244 millions de dollars à Waymo, la filiale de Google qui développe une voiture autonome. L'entreprise était accusée de vol de technologies.
Un chèque de 244 millions de dollars signé par Uber à Google… C'est ce que le PDG de la société de VTC a annoncé ce week-end. Destiné à solder le différent qui l'opposait à Waymo, la filiale de Google qui développe une voiture autonome, et cela après seulement quatre jours de procès, le chèque est avant-tout symbolique. Car si le procès est passez relativement inaperçu, Uber y risquait gros.
Vol de technologies
A l’origine du différent, l'embauche d'Anthony Levandowski, un ancien ingénieur de Waymo. Ce dernier était accusé d'avoir été débauché par Uber en emportant des secrets industriels. Alors que Google comme Uber travaillent sur la voiture autonome, l’ingénieur était soupçonné d'avoir emporté des secrets sur le véhicule de Google directement chez Uber, le tout sous la houlette du fondateur et PDG de l'époque d'Uber, Travis Kalanick.
Mais ces derniers temps, Uber s'est lancé dans une grande opération "faisons table rase du passé". Le fondateur et PDG Travis Kalanick a été remercié. L’entreprise qui avait multiplié les scandales, de harcèlement, de tromperies ou encore de mensonges, essaye de repartir du bon pied. Ce chèque de 244 millions de dollars en est une nouvelle étape. "Mon travail en tant que PDG d’Uber est de fixer les grandes lignes pour l’avenir de l’entreprise : innover et croître de façon responsable, tout en reconnaissant et en corrigeant les erreurs du passé. Je veux exprimer mon regret pour les actions qui m’ont conduit à écrire cette lettre", voilà ce qu’à dit le nouveau PDG du service de VTC lors de l’annonce l’accord.
Nouvelle stratégie de communication
C'est bien toute la stratégie de communication d'Uber qui a changé depuis quelques mois. A l’automne dernier, le nouveau PDG, Dara Khosrowshahi, avait par exemple annoncé publiquement qu’Uber avait été victime d’un important piratage plusieurs mois avant son arrivée et que les données de 57 millions de comptes avaient été récupérées par les hackers.
C’est aussi l’objectif des campagnes de communication lancées par Uber ces dernières semaines. A la télévision, au cinéma ou encore dans les transports, ces publicités vantent les mérites du travail comme chauffeur de VTC, ou la relation de confiance entre Uber et ses utilisateurs. Avec cette nouvelle stratégie, l’objectif pour Uber est de de tourner la page des derniers mois et de se refaire une bonne image pour convaincre de nouveaux chauffeurs et de nouveaux clients.
