Chaque jour, Axel de Tarlé fait un point sur l'économie.
La honte de voler ou de prendre l’avion, on appelle ça le "Flygskam".
En Suède, cela devient un vériable phénomène de société. Beaucoup de Suédois refusent de prendre l'avion, jugé trop polluant.
C'est une tendance que l'on voit partout à l'oeuvre.
Pour cette campagne européenne, on demande à Yannick Jadot (tête de liste écologiste) s'il prend l'avion.
Quand il répond, il a ce que le suédois appellent le "Flygskam", la honte de voler en avion.
Les Suédois, de part leur situation excentrée au Nord de l'Europe, sont des grands voyageurs en avion. Ils prennent cinq fois plus l'avion que la moyenne mondiale. Leurs émissions de C02 sont aussi importantes que l'automobile. Ils ont donc décidé de mettre le hola.
Une salle de concert à Helsingborg (dans le Sud) a, par exemple, décidé de ne plus accueillir les artistes arrivés en avion.
Prendre le train est 40 fois moins polluant que de prendre l’avion. Le gouvernement réinstaure donc des trains de nuit.
C'est beaucoup plus long en train !
Dans le figaro, un italien vivant à Stockholm témoigne. Ça lui prend 37 heures pour rentrer chez lui à Turin mais il a le "trainBrag", la fierté de prendre le train.
Pour aller en Grèce, il faut compter deux jours 11 heures de train avec trois changements, à Copenhague, Berlin et Sofia.
C'est la fin de voyages à l'autre bout du monde. Là, aussi, la démondialisation est en marche !
D'ailleurs, des internautes traquent les photos de vacances des stars qui montrent des photos à l'autre bout du monde, à Bali ou au Cambodge. Les internautes ajoutent le bilan carbone des vacances sur la photo. Le gros flygskam !
Lire l’article du Figaro - Ces voyageurs qui ont «honte de prendre l’avion» et privilégient le train
Lire l’article de Consoglobe - ‘Flygskam’ : la honte de l’avion prend de l’ampleur en Suède