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SAISON 2018 - 2019

Chaque jour, Axel de Tarlé fait un point sur l'économie.

Le télétravail concerne désormais plus de cinq millions de salariés du secteur privé.

Selon une étude Ifop pour le groupe malakoff Mederic, on apprend que le télétravail concerne 29% des salariés du privé, contre 25% auparavant.
Il a été simplifié par les ordonnances Macron, il n’y a plus besoin de changer de contrat de travail.
Le télétravail est occasionnel, il est privilégié environ sept jours par mois en moyenne.

Chacun y trouve son compte. Les employeurs se sont notamment rendus compte que la productivité était meilleure.
Le salarié culpabilise de rester chez lui et il a donc tendance à être plus efficace, à fond dans son travail.
Pour l'employeur, c'est un gain de place. Les grandes entreprises peuvent ainsi réduire la taille des bureaux.
Coté salariés, il y a deux avantages. D’abord, un gain de temps car on ne fait pas le trajet domicile-travail en transports en commun ou avec notre véhicule. Le salarié bénéficie également d’une plus grande autonomie et peut s'organiser comme il veut. Il peut par exemple amener les enfants à l'école.

Quels sont les points négatifs ?

Le salarié a tendance à trop travailler, quand il est chez lui et à ne pas faire de coupure entre sa vie privée et sa vie professionnelle.
Le deuxième reproche cité par les salariés c’est que les fournitures sont à ses frais. Il utilise son ordinateur, son imprimante, ses enveloppes et ses stylos.
Côté employeur, c'est que le salarié s'émancipe et devient trop autonome. Du coup, le chef se sent tout seul, il n'a plus d'équipe à diriger. Un chef, c'est fait pour cheffer !

Mais les avantages l'emportent largement sur les inconvénients.