Le philosophe Diogène de Sinope (413-327 av. JC) est contraint de fuir sa cité natale quand son père est accusé d’avoir fabriqué de la fausse monnaie. Exilé à Athènes, il découvre les préceptes de l’école cynique.
Bientôt rebaptisé “Diogène le chien”, le philosophe décide de vivre en marge de la société, tel un chien errant. Affranchi de toutes conventions, il se laisse pousser cheveux et barbe, est vêtu de haillons et ne possède qu’une lanterne et une écuelle. Se considérant comme un être cosmopolite, Diogène met en cause les lois des cités et s’impose comme un être éminemment subversif.