Bruno Retailleau nouveau ministre de l'Intérieur, la hausse d'impôts des entreprises et un «Bambi» maltraité

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Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, l'interview du nouveau ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, la hausse d'impôts des entreprises et un nouveau "Bambi" avec de nouveaux animaux.

« La Droite conservatrice à l’Intérieur »

C’est toujours pareil au début de l’histoire d’un gouvernement, vous avez plusieurs dizaines de nouveaux ministres mais il y en a un qui se met à prendre la lumière. Dont la personnalité semble donner le là.

Alors qui est ce ?

Eh bien son nom résonne comme le cri du veneur. Un nom qui sent l’odeur du crottin et la chasse à Courre.

Il était l’invité d’Europe 1 ce matin.

Retailleau prénom Bruno.

Si vous l’avez loupé, vous avez le Replay, ou bien plongez-vous dans le Figaro qui publie aussi une interview du nouveau ministre de l’Intérieur.

Il s’engage à mettre un coup d’arrêt aux entrées illégale d’étranger en France se réjouit le grand quotidien de droite.

Et puis signe qui ne trompe pas sur son l’identité politique de Retailleau, l’Etat de catalepsie à l’autre bout de l’échiquier médiatique : Le Monde qui dénonce en une le grand glissement à droite.

Et les journalistes du quotidien de gauche se sont mis à Trois pour écrire le portrait de l’impétrant. Un pour tenir la plume, 2 pour se boucher le nez probablement.

Car Retailleau, c’est « la droite conservatrice à l’Intérieur » explique le journal. 

Comprenez la droite c’est déjà terrible mais conservatrice, alors là c’est au-delà du supportable pour le Monde.

Et pourtant il va falloir s’y faire semble expliquer Cécile Cornudet des Echos. Elle aussi souligne elle les propos très offensif de Bruno Retailleau sur l’immigration.

« Il y a quelques choses de Sarkozy 2007 dans les premiers pas de ce gouvernement » écrit-elle, « ce moment, le seul à ce jour où la droite avait siphonné les voix du RN ».

Contenir la progression du parti de Marine Le Pen tout en répondant à l’attente des Français telle est donc l’ambition de Michel Barnier. Reste à savoir, explique-t-elle en substance, combien de temps le RN va supporter cela.

 

Le patron qui aimait les impôts.

Autre gros dossier du nouveau gouvernement la fiscalité.

Avec un soutien de poids pour la gauche ce matin, celui de Patrick Martin. Les chefs d‘entreprises risque de tomber de l’armoire en découvrant l’interview du président du Medef au Parisien Aujourd’hui en France : « Nous sommes prêt à discuter d’une hausse d’impôts des entreprises » déclare le patron des patrons. Même si ajoute-t-il, « il ne faut pas trop tirer sur la corde ».

Le syndrome de Stockholm a donc encore frappé au Medef.

Mais la presse libérale, elle, ne l’entend pas de cette oreille. Et aujourd’hui ce sont les tireurs d’élites du Figaro des Echos et de l’Opinion qui montent à l’assaut. Gaétan de Capèle, Jean Francis Pécresse, Nicolas Beytout. Trois grands solistes pour dénoncer de concert, le tintamarre fiscal du gouvernement.

« Avec la nouvelle coalition au pouvoir le serment « pas de hausse d’impôts » a donc vécu résume Beytout.

Le plus stupéfiant ajoute-t-il, n’est pas tant que la confiance des électeurs ait été abusée, (c’est tellement courant). Non c’est que cet accroc dans la doctrine se produise au nom de la « Justice fiscale » ce qui sous-entend qu’il y a une situation d’injustice ».

« La France -rappelle-t-il-, pays le plus taxé dans le monde développé, est aussi et surtout celui dans lequel la redistribution est déjà la plus forte. Mais voilà, la gauche morale a imposé son vocabulaire sur la Justice Fiscale. Et la droite paresseuse, oublieuse de son serment a négligé de regarder la réalité ».

 

Libérez Bambi !

On termine au cinéma ce matin.

Il y a quelques jours je vous parlais ici même, d’Emmanuelle.

Bon là, restez habillé, ça va être quand même moins torride. Il s’agit de Bambi. Mais pas le film de Walt Disney de 1942.

La nouvelle version. Un remake réalisé, lui, non pas en dessin animée mais avec des vrais animaux.

Ce sont les auteurs de la marche de l’empereur qui sont derrière la caméra.

Il sortira prochainement en salle enfin si les activistes le permettent.

Une avant-première devait avoir lieu à Montreuil dimanche, mais c’était sans compter sans une association de défense des animaux qui estime, sans même avoir vu le film, qu’il y a là maltraitance animale.

C’est dans le Parisien que vous lirez ça.

Pour quelques minutes à l’écran, Bambi et panpan sont privés de liberté toute leur vie, dénonce l’association qui a rédigé une pétition.

Pourquoi vous narrer cette histoire navrante me direz-vous ? Eh bien elle nous permet un raccourcit fulgurant de l’actualité du jour. Et vous me voyez venir....

Tayaut sur Bambi en extérieur et Retaillot à l’intérieur !