Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Valentine Desjeunes font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
Initiative originale en haut d'une tour parisienne : une exploitation maraîchère
Ça se passe à Paris en haut de l'immeuble d'un grand magasin, le BHV, il s’agit d’un potager urbain de 1.500 mètres carré.
20.000 plantes poussent dessus. C'est un projet qui utilise 50% des eaux de pluie pour l'arrosage ainsi qu'un jus de compost fabriqué à partir de déchets.
Ce n'est pas le seul toit, Paris recèle de pleins de petites merveilles écologiques.
Il y a un potager par exemple sur les toits de l'école AgroParisTech, sur les toits des galeries Lafayettes ou encore aux grands moulins de Pantins.
C’est ce que l'on appelle des " Corporate gardens" ou des jardins collaboratif au cœur d'une entreprise. C'est une mode qui nous vient des États-Unis et d'autres villes que Paris comme Nantes, Bordeaux, Lyon ou encore Toulouse participent à ce concept.
Ce sont des potagers créées par des entreprises mais si on est un particulier c'est facile ?
C'est un moins gros défi que sur un toit.
Le potager carré c'est le plus adapté pour les balcons. Vous le placez dans un endroit exposé au soleil dégagé et plutôt chaud.
Et puis tous les légumes ne se prêtent pas à la culture en pots. Les radis, les tomates cerises, la salade et les petits pois sont les plus faciles à faire pousser comme les plantes aromatiques qui s'adaptent très bien comme le persil, le romarin, la ciboulette ou l'estragon.
D'ailleurs aujourd'hui, 38% des Français disposent d'un petit coin spécial potager.
Et à la maison si on n'a pas la chance d'avoir un balcon ?
Il suffit de créer un espace de verdure à l'intérieur de la maison.
Il faut donc bien réfléchir à l'emplacement. Il faut de la lumière bien sûr, mais aussi des pièces orientées vers le sud. Sinon utilisez des lampes spéciales.
Il existe des potagers d'intérieur qui disposent d'éclairages Led qui s'ajustent à la lumière ambiante.
À l'intérieur, on cultive surtout des herbes aromatiques comme le basilic le cerfeuil ou le persil mais aussi des tomates cerises ou des mini chous.
Si vous n'y connaissez rien, il existe des start up qui se sont lancées comme par exemple Prêt à pousser, qui vous proposent des potagers en kit.
C'est très sérieux ! Par exemple, des champignons qui poussent en 10 jours ou des capsules qui vous permettent d'avoir à disposition des aromates des tisanes ou des fleurs.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
L’homme qui haïssait le bien de Sébastien Bohler aux éditions Robert Laffont
Nicolas Carreau a trouvé la parade au crime avec un roman de science-fiction.
Et si le crime était en fait une maladie ? Dans ce cas-là, pourrait-on soigner les criminels ? C’est le point de départ de ce roman, L’homme qui haïssait le bien, chez Robert Laffont, signé Sébastien Bohler, écrivain donc, mais aussi spécialiste de neurosciences. Et comme tout bon écrivain de science-fiction, il part de véritables recherches menées dans les laboratoires pour construire son histoire.
Et qu’est-ce que ça raconte justement ?
C’est l’histoire de Franck Corsa, un psychopathe fou dangereux, genre Hannibal Lecter, voyez, mais en pire. Un vrai sale type. Mais un scientifique explique dans le roman que ce genre de criminels ont un cerveau particulier, différent des autres. Il leur manque un certaines connexions cérébrales qui les empêchent de vivre en société.
Et ils vont "réparer" le cerveau du méchant ?
Exactement. Alors, ça ne va pas de soi. Il faut faire voter une loi qui autorise de telles pratiques… Imaginez une seconde une proposition comme celle-ci de nos jours, ça risque de faire quelques vagues… C’est le cas aussi dans le livre. Parce que, tout roman de science-fiction qu’il soit, tout est très réaliste, vraisemblable, en tout cas. Il y a même un vrai/faux article scientifique de la revue Science. Enfin, avant d’intervenir, il faut accessoirement, l’autorisation du patient, c’est-à-dire du criminel… Des criminels. Parce que Franck Corsa, le plus célèbre psychopathe de France, ne sera pas le seul à subir une opération chirurgicale. Je vous passe les détails, mais Corsa accepte. On lui fait un IRM. Résultat, il lui manque une partie du cerveau appelée le faisceau unciné. En d’autres termes il est incapable, physiquement, de faire la différence entre le bien et le mal. Les chercheurs vont donc reconstituer cette zone manquante.
Et ça marche ?
Oui. Et non. Toute la question, c’est de savoir si l’on peut vraiment changer la personnalité de quelqu’un. Surtout quelqu’un qui se passe très bien de la compassion pour autrui et autres gadgets sentimentaux.
Réponse à cette question dans L’homme qui haïssait le bien donc, chez Robert Laffont.
Valentine Desjeunes pour la presse quotidienne régionale
À la Une, le manque d’eau
La sècheresse menace de nombreuses régions, c'est à la Une de nombreux quotidiens.
La presse de la Manche s'en fait l'écho ce matin. Les sols sont asséchés et la situation pourrait devenir alarmante s'il ne pleut pas dans les jours à venir.
Même constat dans la Vienne : des voyants à l'orange à la une de Centre Presse.
La sécheresse qui inquiète également en Bretagne nous dit le Télégramme. Une situation de plus en plus préoccupante.
Idem en Lorraine dans l'Est républicain qui consacre un large dossier au problème que cela pose dans l'agriculture.
La Charente déjà sous pression à la Une de Charente libre, les premiers arrêtés interdisant l'irrigation sont déjà tombés. Inquiétude des agriculteurs là aussi, mais également des pêcheurs.
Et puis dans ce contexte de pénurie, l'épidémie de grippe aviaire a des conséquences inattendues.
C'est ce que rapporte Sud Ouest. Les relevés établis au mois de mars indiquent une baisse significative de la consommation de 20 à 40% suivant les cas.
un canard au gavage consomme jusqu'à un litre d'eau par jour. donc logiquement, il y a plus de canard, il y a moins besoin d'eau.
La personnalité du jour, c'est un homme de fer.
C'est à lire dans Le Progrès.
Olivier Gentilini est paraplégique et il a décidé de se lancer un défi complètement dingue: disputer l'ironman d'Hawaï. Pour vous donner une idée, ça représente 3,8 kilomètres de natation (l'équivalent de 32 longueurs de piscine olympique) + 180 kilomètres à vélo (c'est à dire plus ou moins une étape du tour de France) + un marathon, donc 42.2 kilomètres de course à pied.
Pour lui, le défi est d'autant plus important qu'il est handicapé et il va concourir au milieu des valides. C'est à la force de ses bras et au mental qu'il accomplit ses exploits.