Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
Le 22e salon du mariage a lieu ce week-end à Paris Porte de Versailles. Il y en a également un peu partout en France en ce mois de septembre et notamment à Dax à la fin du mois ou dans le
petit village médiéval de Lacour dans le Tarn et Garonne.
Ce que l’on remarque, c’est que se marier coûte de plus en plus cher.
Il faut commencer par préciser que la moyenne d'âge a augmenté et que l’on se marie en moyenne à 35 ans, c’est donc une décision murie et réfléchie. À cet âge-là, on a moins besoin de ses parents pour financer l’évènement, une petite aide tout au plus.
Selon le patron du Salon du Mariage, le fait que les couples financent eux même leur grand jour, on n'hésite plus à faire ce que l'on veut.
Le budget moyen pour un mariage se situe entre 12.000 et 15.000 euros, soit une hausse de 4% par rapport à l’an dernier. Il est également important de préciser que plus de 50% du budget est consacré au traiteur.
Pour bien gérer son budget, les organisateurs de mariages ont la côte ?
Effectivement, pour ne pas se tromper et faire "quelque chose qui nous ressemble" comme ont coutume de dire les futurs mariés, on n'hésite plus à faire appel à un wedding planner. Ils sont beaucoup plus nombreux qu’avant sur le marché avec une hausse de 20%.
Et puis ces dernières années ils sont moins réservés à une élite, c’est un marché qui s’est adapté à la clientèle. Vous pouvez trouver des organisateurs de mariage à partir de 2.500 euros. Plus vous avez d'invités plus l'addition grimpe et à partir de centaine de milliers d'euros, l'organisateur prend 10% du coût du mariage.
À quoi ressemblent les mariages aujourd’hui ?
Aujourd’hui le moment est festif, ça se passe de préférence dans des demeures familiales ou dans des endroits qui ont des jardins de manière à pouvoir commencer le mariage dès la mi-journée.
On danse entre deux repas, on fait appel à un DJ pour l'après repas, mais il est de plus en plus fréquent d'écouter un groupe de jazz pendant le moment du cocktail.
D'ailleurs, le vin d'honneur est de plus en plus remplacé par l'apéritif qui est de plus en plus long avec des buffets à thèmes : sushis, pâtes ou hamburgers, ce qui réduit considérablement le temps passé à table.
Et puis les mariés n'hésitent plus à faire du tri dans leurs invités, préférant les amis à la petite cousine qu'ils n’ont jamais vu. Du coup, on est dans des mariages à 80 personnes en moyenne.
Nicolas Carreau pour Le livre du jour
Le "Livre du jour" est aujourd’hui une revue, comme tous les vendredis.
Cette semaine, il s’agit d’un menu un peu particulier.
Que mangera-t-on dans 10 ans ? C’est la question que se pose en Une le magazine Society. Et la réponse n’est pas très appétissante : moins de viande déjà et plus de légumes, c’est la tendance. Le végétarisme gagne du terrain et les chefs s’en emparent de plus en plus. Mais si vous tenez vraiment à vous faire un bon steak, vous pourrez toujours tenter la viande de synthèse, à base de végétaux et d’une protéine ressemblant à l’hémoglobine, sauf qu’elle provient de racines de légumineuse. Il parait que ça a le même gout qu’une entrecôte. C’est une start-up new yorkaise qui a mis au point ce met délicat.
Les insectes aussi, non ?
Mais absolument, c’est aussi ce que prévoit Society et on en parle depuis quelques temps déjà. Mais il faut se rendre à l’évidence, les insectes sont bourrés de protéines et beaucoup plus écologiques à produire. Il faut 12 fois moins de nourriture pour produire un kilo de grillons que pour un kilo de bœuf. Il faut juste passer un cap psychologique. À moins que l’on se contente d’un repas liquide, inventé par un développeur de la Silicon Valley, Rob Rhinehart. La recette ? De l’eau, une cuillère à café de sodium, un verre de carbohydrates et une tasse de protéines. Vous mixez, vous buvez et terminé ! Vous avez couvert tous vos besoins énergétiques.
Quoi d’autres dans Society ? On ne fait pas que manger quand même ?
Non. Un peu de politique aussi, avec un dossier intitulé : Hamon, Montebourg, l’histoire d’une génération qui a tout raté. Ça vous donne un peu le ton. Un reportage aussi sur la très violente guerre de la drogue en Philippines. Et, rien à voir, un reportage très drôle sur les championnats du monde de cache-cache que l’on avait évoqué ici même.
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
À la Une, des histoires de poubelles.
On fait plus alléchant au réveil mais la matière est propice aux innovations.
Avec par exemple dans l'Est Éclair, des déchets qui produisent de l'énergie. Ce sera à la Chapelle-Saint-Luc dans l'Aube, grâce à une unité de valorisation dont la construction et la gestion vient d'être confiée à Véolia.
Le traitement des poubelles ou le ramassage qui coûtent souvent cher. Alors, en Charente, d'ici 2020, elles ne seront plus ramassées que tous les 15 jours, c'est ce nous dit la Charente Libre ce matin.
Le Courrier de l'Ouest fait mieux encore avec une famille zéro déchet qui ne sort ses poubelles qu'une fois tous les mois et demi. S'ils ne croyaient pas trop à ce défi au départ, aujourd'hui, ce couple et leurs deux enfants assurent que tout est question d'organisation.
La personnalité du jour en régions, un étudiant inventif.
Qui se préoccupe en plus de notre santé sur son site Internet. Nice Matin revient aujourd'hui sur l'invention de ce jeune étudiant originaire du Havre. À 25 ans, Simon Bernard vient de présenter une sorte de scanners à pesticides pour mesurer le taux de produits phytosanitaires contenus dans la pomme que vous venez d'acheter ou dans la pomme de terre que vous vous apprêtez à faire cuire. Ce scanner a la taille d'une clé USB et vous le pointez sur le produit que vous voulez tester. Il y a un petit rayon infrarouge qui va alors détecter les substances chimiques. Le reste, c'est une histoire de maths et d’algorithmes traduite en chiffres sur votre smartphone, avec un taux de pesticides qui s'affiche. Pour l'instant, ce Scan Eat est à l'état de projet mais il a déjà reçu un prix du ministère de l'Écologie qui va permettre de le développer pour peut-être à terme, mesurer aussi la qualité de l'air ou de l'eau.