Kate Middleton nouvelle cible des complotistes, le choc des générations au travail et l'intelligence artificielle pour débusquer les piscines non déclarées au fisc

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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

Nouvel épisode de la lutte contre la fraude fiscale ce matin dans Aujourd’hui en France. Le gouvernement s’attaque aux piscines non déclarées qui sont imposables. Déclarer sa piscine est obligatoire, certains propriétaires oublient de le faire. 140.000 piscines ont été épinglées par le fisc.

Mais comment ont fait les services de l’État ? Ils font comment pour débusquer les piscines non déclarées ?

Grâce à l’Intelligence artificielle.

L’intelligence artificielle, encore elle. Comment ça se passe exactement ? Le fisc utilise un logiciel de recoupement de données mis au point avec Google et Capgemini.

Qu’est-ce qu’on fait avec ce programme informatique, on le nourrit de photos aériennes de l’IGN (l’institut géographique national), commune par commune, rue après rue, vues du ciel. Une piscine dans ce jardin, à telle adresse. Est-elle déclarée, oui, non ? Tout est recoupé avec les données locales et fiscales

Si on peut identifier des piscines non déclarées depuis le ciel, ça ne va pas s’arrêter là ?

Non, les résultats ont dépassé toutes les attentes. Les collectivités ont récupéré comme ça 40 millions d’euros de taxes foncières non versées. Alors oui, après les piscines, ça va continuer.

Tout ce qui n’est pas déclaré dans votre jardin va aussi y passer.

Les vérandas sont dans le viseur et dans l’ensemble tous les bâtiments non déclarés. Si vous avez fait faire une extension ou un cabanon de jardin, attention à la moulinette de l’intelligence artificielle. Avec cette traque venue du ciel, il y a de fortes chances que vous soyez repérés et priés de payer.

La logique revendiquée par Gabriel Attal tient en quelques mots: “on préfère augmenter la pression sur les fraudeurs plutôt qu’augmenter les impôts sur les Français”

Pressing Ombline Roche

Le magazine L’Obs change de nom et devient le Nouvel Obs ! et à lire dès aujourd’hui dans Le Nouvel Obs cet article sur le choc des générations au travail.

Saviez vous qu’elles n’ont jamais été aussi nombreuses à se côtoyer dans un même open space ou sur une ligne de montage, depuis l’après-guerre ?! La génération Z et les boomers se regardent en chien de faïence. Oubliez l’image d’Epinal du salarié qui a 30 ans de boîte et qui prend son aile le petit nouveau.

Les stéréotypes et les clichés liés à l’âge ont la peau dure, explique le magazine.

Le portrait des aînés : lents, reac, largués avec les nouvelles technologies… ils vont manger à la cantine à 11h15. Celui des jeunes : démotivés, versatiles, prêts à claquer la porte à la moindre contrariété… et concernant les horaires, ils arrivent le matin quand ils veulent et rangent leurs petites affaires à 18h pétante, que le boulot soit fait ou non.

En fait, les plus jeunes n’acceptent plus de travailler comme avant !

Effectivement et ils s’attendent à ce que leur voix porte davantage. Les quinquas et plus, au début de leur carrière surtout, étaient contents quand ils avaient du boulot et ne se posaient pas de question. Aujourd’hui il est impensable pour les jeunes travailleurs d’accepter une tâche sans broncher. Il faut expliquer, débriefer.

On a l’impression que juniors et seniors sont incompatibles voire irréconciliables.

Disons qu’il faut changer de paradigme… que les compétences des uns profitent aux autres : l’expérience des seniors contre la connaissance des nouvelles technologies des juniors par exemple. Selon une sociologue interrogée par le Nouvel Obs, il est nécessaire de « créer des collectifs multigénérationnels sur des projets, faire sortir les gens des cases ».

Travail le choc des générations dans L’Obs qui change de nom et devient le Nouvel Obs.