La taille de Napoléon, les phénomènes inexpliqués dans le ciel français et les bureaux de tabac qui n'acceptent pas la CB en dessous d'un certain montant

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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

On a tendance à moins faire circuler les pièces et les billets, le paiement sans contact y est bien pour quelque chose. Sauf chez les buralistes, remarque Aujourd’hui en France. Pourquoi ?

Parce que beaucoup de bureaux de tabac n’acceptent pas la carte bancaire en dessous d’un certain montant.

C’est embêtant pour les fumeurs. En tout cas, ça ne les aide pas à contrôler leur consommation. Le témoignage de Marc, qui sort rarement avec du liquide sur lui et qui se retrouve donc obligé, quand il veut un paquet de cigarette d’en acheter deux, pour atteindre le seuil de paiement par carte.

Un paquet de cigarettes c’est un peu plus de 11 euros. Quand vous avez un seuil à 15 euros, certains complètent avec des grilles de loto ou de jeux à gratter.

Est-ce que ce n’est pas un moyen pour les buralistes de pousser à la consommation, justement ?

Difficile de ne pas soulever la question, quand on voit des planchers de paiement fixés à 15, 20 euros et parfois même à 30 euros.

Mais les débitants de tabac évacuent le sujet. Ils assurent que la vraie raison, ce sont les frais liés au paiement par carte et facturés au commerçant. sauf que ces frais s’imposent à tous les commerçants, pas seulement aux buralistes. alors pourquoi ceux-ci font de la résistance ? eh bien parce qu’ils vendent des produits à commission. Sur le tabac, ils touchent une commission de 8%, sans pouvoir augmenter leurs marges, contrairement par exemple à un boulanger qui peut augmenter le prix de son croissant.

Les buralistes mégotent sur les paiements, c’est le jeu de mots et le papier à lire dans Aujourd’hui en France.

Pressing Ombline Roche

Une enquête ce matin sur le Geipan dans Libération.

Le Geipan, cet organisme public qui recueille les récits de ceux qui ont vu ou croient avoir vu un phénomène non identifié, en général dans la nuit ou au crépuscule, un phénomène qu’on espère secrètement extraterrestre.

Geipan ça veut dire : Groupe d’étude et d’information sur les PAN. Un PAN, un phénomène aérospatial non identifié. Cela peut être un point rouge au-dessus des arbres, une grosse boule lumineuse.

C’est sérieux ?

Plus que sérieux ! N'imaginez pas des hurluberlus qui chassent les soucoupes volantes. Le Geipan est rattaché au Cnes, le Centre national d’études spatiales à Toulouse. Il est composé d’enquêteurs, des passionnés tous bénévoles dont la mission est d’écouter, trier et compiler les témoignages… voire tenter d’expliquer ce point rouge dans la campagne mais sans obligation de résultat ! Ce qui motive les enquêteurs c’est justement l’investigation.

En général, il n’est pas utile d’aller chercher du côté des étoiles.

Effectivement, donc ça commence par un entretien téléphonique et on s’en rend compte assez vite que le point lumineux était un satellite ou une dameuse en montagne. Parfois, ce n’est pas aussi simple et il faut se rendre sur place et après enquête, si le phénomène reste inexpliqué, des experts sont consultés pour aboutir dans de très rares cas à un « on ne sait pas ».

Attention, les canulars sont peu courants, explique Libé, les gens ont vu quelque chose.

Enquête sur le Geipan dans Libération.