L'acte I du divorce entre le PSG et Mbappé, les origines de la Fashion Week à Paris et la guerre de l'information du Kremlin

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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

Vladimir Poutine mène une guerre totale à l’Ukraine, y compris sur le terrain de l’information. Cette guerre de l’information, Poutine la fait aussi à l’Europe.

À propos de la crise agricole, plusieurs dirigeants européens lancent l’alerte, c'est à lire ce matin dans l’Opinion. Le Kremlin tire toutes les ficelles qu’il peut pour attiser la colère des agriculteurs en Europe.

Qu’est-ce que ça veut dire ? Que la Russie essaie de manipuler le mouvement des agriculteurs ?

Pas de le manipuler, mais de l’attiser. C’est Ursula von der Leyen, la présidente de la commission européenne, qui le dit : “Poutine et ses amis font tout ce qui est en leur pouvoir pour empoisonner le débat public partout en Europe”, exemples à l’appui.

Quand près de 1.000 tracteurs ont bloqué le quartier européen de Bruxelles, où étaient réunis les ministres de l’Agriculture des 27, beaucoup de manifestants n’avaient pas l’air de savoir pourquoi ils étaient là”, rapportent des journalistes.

Ça veut dire que certains étaient des agents envoyés par la Russie ?

La Pologne et la République tchèque ont dénoncé des infiltrations russes dans les manifs d’agriculteurs. À Prague, raconte l’Opinion, 500 tracteurs ont déboulé sans le soutien des organisations agricoles. On a entendu des discours pro-russes, et très anti-européens à Bruxelles on en est sûr, c’est Poutine qui exploite à fond la crise agricole.

D’abord en attisant un sentiment de haine entre les gens et les élites européennes, ensuite en laissant penser que Bruxelles est complice de l’Ukraine pour inonder l’Europe de produits à bas prix, comme le poulet ukrainien. L’idée c’est que Poutine utilise la crise agricole pour diviser les Européens, et les pousser à lâcher l’Ukraine.

Article très intéressant à lire en plein Salon de l’Agriculture, et au moment où Emmanuel Macron dit que rien n’est exclu, y compris envoyer des soldats occidentaux combattre en Ukraine.

Pressing Ombline Roche

La Fashion Week commence aujourd’hui à Paris. 71 marques vont défiler jusqu’au 5 mars pour présenter les collections de l’hiver 2025.

Comme chaque année, la maison Dior lance les festivités. La tente a été dressée dans le jardin des Tuileries et on attend un millier d’invités cet après-midi. Dior qui fait partie des créateurs à avoir initié cette grand-messe de la mode. On apprend dans le Figaro ce matin que c’était il y a 50 ans !

La première Fashion Week à Paris s’est déroulée en 1974 ?

Voilà, dans le courant du mois d’avril. On ne l’appelle pas encore comme ça mais l’idée est là. 8 créateurs décident de se retrouver pour présenter ensemble leur collection de prêt-à-porter. On retrouve notamment Yves Saint Laurent, Karl Lagerfeld pour la maison Chloé, Emanuel Ungaro ou encore Kenzo.

Il faut y voir une révolution dans le monde de la mode, du prêt-à-porter et surtout de l’industrie textile ! Cette Fashion Week de 1974 est en réalité la deuxième étape de cette révolution. La première c’était en 1966 quand Pierre Bergé lance la marque «Saint Laurent Rive Gauche» afin de démocratiser la mode, et reléguer la haute-couture au second plan. On assiste à un phénomène industriel car, rappelle Le Figaro, avant 1966, c’étaient les confectionneurs, les tailleurs qui avaient la mainmise sur le marché textile.

La première Fashion Week est un succès et le rendez-vous devient pérenne.

Absolument avec des nouveaux créateurs qui affluent. En 1982, le ministre de la Culture Jack Lang donne à l’événement l’accès à la Cour carrée du Louvre. En 1997 grâce à des noms comme le couturier John Galliano, Chanel, Givenchy, Balenciaga… Paris devient la capitale de la mode.

Et tiens en bonus, cet article sur la page d’à côté. Le Figaro compare les habitudes de consommation lors des défilés de mode ! Vous savez ce qu’on boit à côté des podiums à Los Angeles ? Des boissons healthy ! Des infusions de plantes.

Des vins locaux italiens à Milan, de la bière danoise à Copenhague et à Paris ? Champagne !