Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.
Le Figaro nous explique discuter avec des inconnus fait autant de bien.
Dans cette société malade de ses écrans, les scientifiques commencent à s’intéresser à ces conversations sans jugement ni lendemain, pour le bien-être qu’elles procurent.
Est-ce que ça vous arrive encore, d’engager la conversation avec un inconnu? Juste pour l’échange, rien à demander.
À la boulangerie, en promenade ou dans les transports.
Que nous dit notre instinct ? Que nous sommes des animaux sociaux, que nous sommes faits pour l’échange.
Que nous dit la science ? Que ces échanges spontanés ont des vertus psychologiques insoupçonnées. Mais selon un schéma assez simple, résume cette psychologue interrogée dans le Figaro. Parler, ça nous permet de jauger l’autre et si l’on en conclut qu’il ne nous veut pas de mal, il y a des vertus apaisantes.
Est-ce qu’on n’a pas perdu un peu ça ?
En tout cas, on apprend aux enfants à ne pas parler aux inconnus.
Et quand on grandit, nos relations c’est la famille et le travail. Il ne reste plus beaucoup de place ou d’énergie pour le reste.
Mais ce matin, le Figaro fait l’éloge des banalités. La pluie et le beau temps qu’on va s’échanger dans un blablacar.
Il y a même des choses que l’on peut dire et que l’on ne dirait jamais à quelqu’un qu’on connaît.
Parce qu’on sait qu’on ne sera pas jugé. On se soucie moins aussi de l’image qu’on renvoie. On ne se reverra pas et puis ça ne laisse pas de traces, dans la vie réelle. Sur les réseaux sociaux, même une conversation d’un jour laisse une trace écrite. Réinvestissons les bancs publics, ne les laissons pas qu’aux amoureux. Ça tombe bien, le printemps arrive…
Nouvelle polémique autour des Jeux Olympiques. Elle concerne cette fois non pas les billets enfants mais les billets bébés. C’est dans le quotidien gratuit 20 minutes ce matin.
Quand on est parent, il est coutumier de payer à des tarifs préférentiels des entrées, des places pour nos enfants lorsqu’on se rend en famille à un événement, au cinéma, ou dans un parc d’attraction. C’est souvent gratuit pour les plus petits.
Et les JO alors ?! eh bien pas de traitement de faveur ! C’est plein tarif pour absolument tout le monde, enfants et bébés !
Mais quand on parle de bébé, même les nouveaux nés ?
Absolument ! 20 minutes prend l’exemple de ce couple, heureux parent d’un garçon de 8 ans. Donc là, pas de problème, leur fils a sa place. Sauf qu’après avoir acheté des tickets pour tous les trois, madame est tombée enceinte. Leur fille a cinq mois aujourd’hui, même si elle n’occupera pas de siège dans le stade ou le gymnase, et restera sur les genoux de ses parents, elle devra être munie de son billet à elle, payé plein pot. Problème ! Quand il reste des places pour les compétitions qu’ils ont choisies, les tarifs sont élevés. S’ils décident quand même que ça vaut le coup de profiter des JO en famille, il n’y a aucune chance que la place de bébé soit à côté de la leur.
Quelles ont été les politiques en matière de billets bébés lors de JO précédents ?
C’est justement l’argument du comité français expliquant que c’est mieux cette année puisqu’à Rio, les enfants de moins de 3 ans étaient interdits de compétition. À Londres, ok pour les moins de 1 an (justement pour les détentrices de billet ayant accouché entre l’achat de son ticket et le début des épreuves) mais à condition qu’ils soient solidement accrochés à maman ou à papa, dans le porte-bébé.
Tous les jeunes parents attendent donc un geste de la part du Comité d’Organisation de Paris 2024. C’est un article à lire dans 20 minutes