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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

Cette question ce mardi matin dans Ouest France : est-ce qu’il faut vraiment manger plus gras en hiver, pour affronter le froid ?

Première réponse des nutritionnistes à Ouest France : c’est normal ! Notre corps travaille pour rester à 37 degrés, et notre réflexe primitif, c’est non seulement de manger gras pour maintenir cette température, mais aussi de manger plus et de stocker des graisses dans un réflexe animal.

Il y a forcément un "mais".

Est-ce qu’on peut manger gras en hiver? Oui et non. Si vous travaillez en extérieur comme ouvrier du bâtiment, livreur à vélo ou prof de sport, oui. Mais c'est non, si vous avez un travail sédentaire et bien au chaud. Alors, "non", ça ne veut pas dire bannir le gras, il fait partie des sources d’énergie du corps. Ça veut dire ne pas abuser de fromage et de charcuterie sous prétexte que la température baisse.

Plus que le froid, en hiver, on a surtout besoin de se protéger des virus, il faut donc manger tout ce qui va renforcer notre immunité: des kiwis, des oranges, des vitamines ou des légumes.

Un gratin dauphinois tous les week-ends si vous roulez des brouettes de ciment et juste de temps en temps si vous tenez un stylo. 

 

Pressing Ombline Roche

C’est un rituel le matin que de nombreuses femmes connaissent bien. Une fois habillée, coiffée, on passe au maquillage ! Un long trait noir sur les yeux, un coup de blush et de rimmel, avant de mettre le nez dehors. La magazine Psychologies pose cette question ce mois-ci : Pourquoi se maquille-t-on ? Surtout pour qui ? pour soi ou pour les autres ?

On ne peut pas se passer du "regard de l’autre", dit en substance une psychologue interrogée par le magazine. Des artifices pour camoufler des cernes, des boutons ou des rides !

Cela étant dit, cette manie de se farder de poudre ne date pas d’hier. Le maquillage est présent dans toutes les civilisations. Pendant la Grèce Antique on transformait son apparence pour trouver un mari.

En fonction des époques, les femmes se maquillent différemment non ?

Tout juste ! c’est un peu comme la mode vestimentaire. Il existe certains codes dans la manière de se colorer les paupières ! Le bleu avait la côte dans les années 80 et le rouge à lèvres était fuchsia, pour aller avec les chouchous fluos dans les cheveux et la veste en jean à franges ou à épaulettes. Le maquillage était alors un moyen de s’intégrer en adoptant les codes.

Ce n’est plus le cas aujourd’hui ?

Plus vraiment ! Aujourd’hui, il est l’expression de son individualité. On ne souhaite plus se noyer dans la masse, ressembler à tout le monde mais au contraire exprimer sa personnalité… un moyen aussi de sublimer ses atouts. Et vous savez que le maquillage pour les hommes se démocratise de plus en plus, qu'importe la sexualité et le genre. Ça se traduit souvent par un trait de crayon Khôl noir sous les yeux pour intensifier le regard, façon pharaon.

En tout cas, le marché du maquillage ne s’est jamais aussi bien porté écrit le magazine Psychologies ! Rangés au fond d’un tiroir pendant la crise covid, les rouges à lèvres prennent leur revanche et sont en tête des ventes mondiales du secteur.