Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.
La baisse du tabagisme est une bonne nouvelle pour la santé publique mais ça ne fait pas les affaires des buralistes. Ils essaient de diversifier leurs sources de revenus, on n’achète pas que des cigarettes, loin de là, dans un bureau de tabac.
On lit ce matin dans Aujourd’hui en France qu’à partir de l’année prochaine, les buralistes seront autorisés à vendre des cartouches. Pas des cartouches de cigarette, mais de vraies munitions de chasse.
Pour récupérer la clientèle des chasseurs.
Et il y a toutes les raisons pour que ça marche. Il y a en France de moins en moins d’armurerie. En zone rurale, il n’est pas rare de devoir faire des dizaines de kilomètres pour recharger son fusil. Le bureau de tabac c’est le commerce de proximité, il sera donc beaucoup plus simple de se procurer des cartouches pour aller à la chasse.
En termes de sécurité et de contrôle, ça soulève des questions tout de même.
Le premier risque identifié, c’est le cambriolage. Les bureaux de tabac font partie des commerces très souvent cambriolés. Pour les armuriers, l’idée que les buralistes vendent des cartouches est une hérésie. Ils ont tout à y perdre évidemment, mais ils rappellent les équipements de sécurité de leur commerce, caméras, coffre-fort, télésurveillance.
Et puis question sur le contrôle des ventes de cartouches.
Le comité contre le tabagisme affirme que les deux tiers des buralistes continuent de vendre du tabac aux mineurs en toute illégalité. Alors pourquoi leur confier la vente de munitions de chasse ? En tout cas elles arrivent chez votre buraliste, dès le début de l’année prochaine.
La nouvelle cartouche des buralistes, c’est à lire dans Aujourd’hui en France.
Le site du journal Le Monde nous invite à nous assoir au milieu du public des émissions télé ! Immersion dans cette véritable industrie derrière l’industrie avec ses habitués, ses chauffeurs de salle, ses sociétés spécialisées !
On l’aperçoit cette petite foule, plus ou moins garnie de participants, plus ou moins visible à l’écran qui doivent se soumettre à un certain nombre de règles. On peut entendre par exemple « Vous n’êtes plus dans votre canapé. Si c’est drôle riez, si ce n’est pas drôle, riez quand même ! ».
Dans ces publics d’émission télé, on voit souvent les mêmes !
C’est un loisir comme un autre, comme une sortie ciné ou une expo, les vedettes en plus. Mais attention, la plupart des gens, explique Le Monde ne souhaitent pas passer à l’écran. D’ailleurs les habitués sont rarement placés devant. Pas grave s’ils sont bien installés, disent-ils, surtout lorsqu’ils sont plus âgés.
On fait par exemple la connaissance de Natalina, Célia et Maria, trois amies qui assistent à deux ou trois émissions par mois depuis des années. À force, elles sont devenues sélectives. Pas de jeux en prime time sur France Télévision car c’est trop long.
Les personnes plus âgées sont pas mal représentées dans le public des émissions de télé !
Elles constituent l’écrasante majorité surtout dans les émissions de jeux, précise le journal. Alors, les programmes font appel à des figurants rémunérés pour apporter un peu de diversité.
Seulement les figurants sont rémunérés ?
Absolument ! mais les non-professionnels reçoivent en général des chèques cadeaux. J’ai infiltré le public des émissions de télé sur le site lemonde.fr