Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.
La victoire du petit Poucet, c’est la réaction du maire de Bourges, Yann Galut, quand il a appris que sa ville venait d’être désignée Capitale européenne de la culture pour 2028.
C’est une énorme surprise donc pour la ville de Bourges, ce matin dans Aujourd’hui en France. C’était la plus petite des candidates avec 60.000 habitants, Bourges était en compétition avec Montpellier, Rouen et Clermont-Ferrand, qui sont des villes bien plus grandes.
Qui décide de la désignation chaque année d’une Capitale européenne de la culture ?
En fait, deux villes de deux États membres de l’Union européenne sont désignées chaque année Capitale européenne de la culture. C’est un jury de 12 experts indépendants qui tranche, parmi les candidatures envoyées. C’est une idée française à l’origine, qu’on doit à Jack Lang quand il était ministre de la Culture dans les années 80.
C'est un beau coup de projecteur pour une ville de la taille de Bourges.
En termes d’attractivité, ça va attirer énormément de visiteurs. En tout cas, un public qui va venir de toute l’Europe. Ça va donner des moyens à la ville pour concrétiser des projets qu’elle a dans les cartons, comme une Cité européenne des artistes et des auteurs.
Vous allez avoir une programmation culturelle très riche pour la ville.
Vous savez que Bourges est déjà célèbre pour son printemps… le Printemps de Bourges, l’un des festivals de musique les plus installés, le prochain c’est fin avril… là, ça va lui donner encore un autre rayonnement…
Mais le rayonnement d’une ville à taille humaine, c’était l’argument de vente de Bourges.
En 2028, Bourges sera donc la 5e ville française à devenir pour un an la Capitale européenne de la culture (après Paris, Avignon, Lille et Marseille).
Sortez poêlons et cornichons, on passe à table pour partager une grasse, coulante, réconfortante raclette.
Le site d’informations le Huffington Post propose de mettre fin à plusieurs débats qui divisent les forcenés de la raclette.
Combien faut-il être pour manger une raclette ?
À 2, à 3, toute une équipe de foot ! le huff po connait bien son affaire : oui on a tous fait l’expérience solo, quand il faut manger les restes de raclette de la veille.
L’hiver a-t-il le monopole de la raclette ? Petite raclette en plein mois de juillet ?
C’est vrai que l’hiver est assez long pour ceux qui n’aiment pas le fromage. Mais l’article rappelle qu’en Suisse, à l’origine la raclette se dégustait l’été, quand le fromage arrivait à maturité
Combien de poêlons par personne ?
Au minimum un poêlon par personne ! ça ne se partage pas, le chacun son tour, c’est non ! Est-ce que vous êtes de ceux qui aiment bien garder la place de son poêlon dans la machine, du début à la fin du repas ?
Enfin, que des pommes de terre ? ou vous faites, vous aussi, partie de l’équipe brocolis ?
Allez, d’accord pour la raclette avec des légumes pour les végétariens et pour se donner bonne conscience.
C’est sur le site du Huffington Post