Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour.
À partir de la fin 2028, les spectacles des cirques avec des animaux sauvages seront interdits.
En attendant les beaux jours reviennent et, avec eux les tournées des cirques itinérants. Des maires anticipent cette interdiction programmée en 2028 pour bannir dès maintenant les cirques de leur commune, ainsi à Vernon dans l’Eure, à Nice ou à Narbonne.
C’est à lire dans le Journal du dimanche.
Comme les exemples se multiplient, les maires se font maintenant rappeler à l’ordre par une circulaire : interdire les cirques aujourd’hui, c’est illégal.
Tant pis, les élus assument. Ainsi de la maire de Fleury-les-Aubrais, près d’Orléans "on ne peut pas dire que les animaux de cirque après 2028 c’est mal, mais qu’avant c’est bien…"
Ainsi du maire de Vernon, en Normandie qui assume "noyer intentionnellement les patrons de cirques sous les demandes de papiers, pour les décourager".
D’autres communes ont accepté les spectacles sous chapiteau, à condition que les zèbres, les singes et les lions restent en cage.
Les cirques peuvent faire valoir leurs droit au tribunal. On a vu aussi des préfectures retoquer des décisions des maires. Mais devant les délais, certains cirques s’installent là où ils peuvent sans autorisation.
Le directeur du cirque de Rome pense connaître la vraie raison des maires pour interdire les cirques: ce serait de la discrimination envers les gens qui vivent en caravane.
Sur la question de la maltraitance animale, il renvoie d’ailleurs la balle aux élus. Bloquer l’installation d’un cirque, c’est compliquer la possibilité de prodiguer des soins aux bêtes.
La maire de Fleury-les-Aubrais enfonce le clou : "on ne peut plus mettre des êtres sensibles en cage et apprendre aux enfants à applaudir quand on leur donne un coup de fouet".
Le JDD rappelle que dans les faits , aucun cirque n’a été condamné pour maltraitance.
Il y a 530 animaux sauvages dont 305 fauves sur les routes de France. Leur départ en retraite est fixé au 1er décembre 2028. Que vont-ils devenir ? Soit ils iront en refuge, soit leur propriétaire pourra les garder à titre privé, soit il pourra les montrer au public mais à condition de les sédentariser.
"Les cirques: comment les maires sortent de piste", c’est à lire dans le Journal du dimanche.
Le quotidien régional "La Dépêche du Midi" nous raconte une histoire plutôt banale sur le papier. L' ouverture, il y'a 15 ans jours, d'un centre dentaire à Cahors dans le Lot.
Une très bonne nouvelle, pour les habitants de ce département en recherche de dentiste dans cette zone depuis de longues années. C'est un vrai désert médical.
Lee département compte 58 dentistes pour 100.000 habitants, ce qui est très peu et en dessous de la moyenne nationale déjà basse estimée à 62 dentistes pour 100.000 habitants.
Certains lotois expliquent dans cet article leurs galères. S'ils ne se déplaçaient pas dans d'autres région, ils devaient attendre presque deux ans pour obtenir un rendez-vous.
Alors l'ouverture de ce nouveau centre dentaire était une aubaine pour eux.
Sauf que leurs rêves, espoirs, d'avoir des rendez-vous ce sont transformés en cauchemars.
La mutualité française du lot, à l'initiative de ce nouveau cabinet explique que le secrétariat reçoit 500 à 1.000 appels par jours, pour seulement deux dentistes.
Une très forte dans ce centre, tout juste inauguré, qui se retrouve déjà plein, il n'y a plus de rendez-vous disponible !
Une situation qui a créé beaucoup de frustration.
Les équipes médicales, rapidement dépassés par les évènements, ont subits des agressions verbales. Les forces de l'ordre ont même dû intervenir, le premier jour à cause d'un patient qui frappait aux fenêtres.
Bref, ce nouveau centre dentaire, a comblé un manque, mais ce n'est toujours pas suffisant !
Alors même si un troisième dentiste est attendu au mois de mai pour tenter de désengorger ce centre, pas sûr que cela suffise. Beaucoup de Lotois vont devoir attendre l'ouverture d'un nouveau centre dentaire dans le département prévu en 2024.
Un nouveau cabinet dentaire pris d'assaut : 1.000 appels par jour, la police obligée d'intervenir. C'est un article à retrouver dans "La Dépêche du Midi".
La page santé du Figaro qui espère bien réconcilier les personnes pudiques avec leur corps ! Le naturisme pour favoriser un rapport apaiser avec nos formes, nos poils et nos rides.
La France est la première destination naturiste au monde ! Deux millions de touristes accueillis chaque année dans les clubs et les campings d’après Atout France.
Tout nu en vacances, en général dans le sud de la France, eh bien c’est bon pour notre santé mentale, nous dit la Fédération naturiste internationale. Faire tomber chemises et sous-vêtements, ça renforce la confiance en soi ! Une cadre quadra dans un groupe industriel interrogé par le Figaro confirme ! Partie en vacances sur la célèbre île du levant, au large de Hyères dans le Var, elle raconte qu’une fois la gêne passée, elle s’est sentie bien, elle qui n’a jamais été à l’aise avec son corps.
Mou, joufflu, touffu, pelé… le naturisme, c’est l’exposition d’une multitude de corps et selon une psychologue, c’est un excellent apprentissage pour se libérer de la honte du corps. Qu’est-ce qu’on craint finalement ?! On craint le regard de l’autre, d’être vu, scruter, sous toutes ses coutures. Ce que dément les adeptes de la pratique. Tout nu on est tous pareil ! Cela donne un sentiment de liberté à l’individu, explique une psychiatre, on donne une image plus authentique de soi.
Et puis le naturisme, ça va avec un respect plus accru de la nature et de son environnement, les médecines douces, l’envie de vivre simplement sans endosser un rôle social avec des vêtements qui projettent l’image de notre statut.
Petit bémol cependant lors de l’étape délicate de l’adolescence. Afficher au grand jour un corps qui change et voir ses parents dans leur plus simple appareil, ça peut provoquer un embarras certain, « l’étalage de l’intime peut traumatiser le jeune » !
"Le Naturisme, vivre nu pour soigner son égo" dans Le Figaro.