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Les Bleus à Clairefontaine : il faut arrêter de se focaliser sur Karim Benzema
Chaque jour, la matinale d'Europe 1 revient sur l'un des événements sportifs qui fait l'actualité. Ce jeudi, Virginie Phulpin revient sur l'arrivée des Bleus à Clairefontaine pour préparer l'Euro de football. Selon elle, il faut arrêter de ne parler que de Karim Benzema pour le bien de l'équipe.Les joueurs de l’équipe de France de football sont arrivés ce mercredi à Clairefontaine pour préparer l’Euro. Parmi eux, évidemment, Karim Benzema. Ça fait une semaine qu’on ne parle que de son retour en bleu. Et pour Virginie Phulpin, maintenant, il faut arrêter, sinon ce sera néfaste à l’équipe de France. Est-ce que tout le monde dans le pays a bien donné son avis sur le retour de Karim Benzema en équipe de France ? À partir du moment où on a même entendu certains hommes politiques expliquer que l’attaquant n’aimait pas la France, on a fait plus que le tour de la question. On n’aurait même jamais dû entendre ça. Franchement, vous croyez qu’il serait là aujourd’hui si c’était le cas ? Ce qui lui fait gagner de l’argent, c’est son club, le Real Madrid, pas l’équipe de France. Il aurait pu tourner la page sans dommage, et il ne l’a pas fait. C’est bien qu’il a envie de représenter son pays. On peut donc passer à autre chose.Ce mercredi, c’est encore Karim Benzema qui avait la vedette à Clairefontaine. On s’est improvisé critique de mode pour détailler sa tenue, on a décrypté son sourire et sa gestuelle pour être bien sûrs qu’il était content d’être là. C’est normal, un retour pareil après 2058 jours d’absence. Il faut croire que c’est important de tracer des petits bâtons sur les murs pour faire un décompte exact. Ça nous intéresse, tous, ou presque. On ne va pas le nier. Maintenant, si on pouvait éviter de chercher à savoir si Karim Benzema opte pour le beurre doux ou le beurre salé au petit déjeuner et en tirer des conclusions hasardeuses, ce serait pas mal. Parce que ça va vite devenir malsain. Se focaliser uniquement sur Karim Benzema, ça peut aussi être un danger pour l’équipe de France. Le football reste un sport collectif, et l’attaquant du Real Madrid ne va pas gagner l’Euro tout seul. Il y a une équipe qui se prépare, elle doit être un peu repensée, avec Karim Benzema dans ses rangs. Et puis il y a aussi des susceptibilités à ménager. Des joueurs de haut niveau, il y en a quelques-uns dans les rangs des Bleus. Karim Benzema l’a dit, il ne veut pas leur faire d’ombre. Heureusement. C’est ensemble qu’on veut les voir.Ce serait bien de ne pas se concentrer uniquement sur le comportement que Benzema va avoir avec les autres. Surtout si c’est pour guetter une éventuelle erreur de sa part. On sait déjà que tout autre résultat qu’une victoire finale pour l’équipe de France amènerait les vautours à désigner Karim Benzema comme seul responsable. Ca n’est pas comme ça que ça marche.Les Bleus, c’est une équipe . L’attaquant est un atout supplémentaire, mais il n’est pas la garantie absolue de conquérir un nouveau trophée. Ni plus, ni moins que les autres. Son retour, Didier Deschamps a dit hier que c’était un non-événement. On ne va rien exagérer, mais le sélectionneur a raison. Ce qui compte maintenant, c’est l’équipe de France , rien d’autre.
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Les joueurs de l’équipe de France de football sont arrivés ce mercredi à Clairefontaine pour préparer l’Euro. Parmi eux, évidemment, Karim Benzema. Ça fait une semaine qu’on ne parle que de son retour en bleu. Et pour Virginie Phulpin, maintenant, il faut arrêter, sinon ce sera néfaste à l’équipe de France.
Est-ce que tout le monde dans le pays a bien donné son avis sur le retour de Karim Benzema en équipe de France ? À partir du moment où on a même entendu certains hommes politiques expliquer que l’attaquant n’aimait pas la France, on a fait plus que le tour de la question. On n’aurait même jamais dû entendre ça. Franchement, vous croyez qu’il serait là aujourd’hui si c’était le cas ? Ce qui lui fait gagner de l’argent, c’est son club, le Real Madrid, pas l’équipe de France. Il aurait pu tourner la page sans dommage, et il ne l’a pas fait. C’est bien qu’il a envie de représenter son pays. On peut donc passer à autre chose.
Ce mercredi, c’est encore Karim Benzema qui avait la vedette à Clairefontaine. On s’est improvisé critique de mode pour détailler sa tenue, on a décrypté son sourire et sa gestuelle pour être bien sûrs qu’il était content d’être là. C’est normal, un retour pareil après 2058 jours d’absence. Il faut croire que c’est important de tracer des petits bâtons sur les murs pour faire un décompte exact. Ça nous intéresse, tous, ou presque. On ne va pas le nier. Maintenant, si on pouvait éviter de chercher à savoir si Karim Benzema opte pour le beurre doux ou le beurre salé au petit déjeuner et en tirer des conclusions hasardeuses, ce serait pas mal. Parce que ça va vite devenir malsain.
Se focaliser uniquement sur Karim Benzema, ça peut aussi être un danger pour l’équipe de France.
Le football reste un sport collectif, et l’attaquant du Real Madrid ne va pas gagner l’Euro tout seul. Il y a une équipe qui se prépare, elle doit être un peu repensée, avec Karim Benzema dans ses rangs. Et puis il y a aussi des susceptibilités à ménager. Des joueurs de haut niveau, il y en a quelques-uns dans les rangs des Bleus. Karim Benzema l’a dit, il ne veut pas leur faire d’ombre. Heureusement. C’est ensemble qu’on veut les voir.
Ce serait bien de ne pas se concentrer uniquement sur le comportement que Benzema va avoir avec les autres. Surtout si c’est pour guetter une éventuelle erreur de sa part. On sait déjà que tout autre résultat qu’une victoire finale pour l’équipe de France amènerait les vautours à désigner Karim Benzema comme seul responsable. Ca n’est pas comme ça que ça marche.
Les Bleus, c’est une équipe . L’attaquant est un atout supplémentaire, mais il n’est pas la garantie absolue de conquérir un nouveau trophée. Ni plus, ni moins que les autres. Son retour, Didier Deschamps a dit hier que c’était un non-événement. On ne va rien exagérer, mais le sélectionneur a raison. Ce qui compte maintenant, c’est l’équipe de France , rien d’autre.
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