Chaque jour, la matinale d'Europe 1 revient sur l'un des événements sportifs qui fait l'actualité. Ce vendredi, Virginie Phulpin s'intéresse au match de rugby opposant Castres à Toulouse pour une place en finale du Top 14. Selon elle, Castres veut se faire passer pour le petit poucet.Les demi-finales du Top 14 de rugby c’est ce week-end à Nice. Ce soir, le stade toulousain face au Castres Olympique. Le match des contraires, entre tout ce qui brille et tout ce qui se cache. Les Castrais, on ne les connaît pas vraiment, et c’est exactement ce qu’ils veulent. Castres en rugby, c’est un peu Auxerre en foot quand Guy Roux répétait inlassablement à chaque début de saison que ce qu’il visait, c’était le maintien. Même en ayant été champion de France. Deux petites villes de 40 000 habitants qui adorent se faire passer pour les pauvres petits à côté des grandes métropoles. Regardez les 4 demi-finalistes du Top 14. Montpellier, Toulouse, Bordeaux, et Castres. Cherchez l’intrus ! C’est le discours des Castrais. Et regardez notre petit budget, le 10ème seulement du championnat. C’est bien pratique, ça permet de mettre la pression sur les autres et d’arriver en toute décontraction parce qu’après tout, si Castres est battu par Toulouse, tout le monde trouvera ça logique. Le CO a fait de la discrétion une véritable philosophie de vie de club. Et c’est vrai qu’à part les fans absolus de rugby et les habitants de l’agglomération castraise, on ne connaît pas bien cette équipe, et la comparaison avec les Antoine Dupont et Romain N’Tamack toulousains est vertigineuse. 70 kilomètres entre les deux villes, mais un monde d’écart. Ce n’est pas moi qui grossis le trait, ce sont les Castrais qui adorent mettre en avant leur différence. On n’est pas obligé de tomber dans le panneau, c’est bien Castres qui a fini premier de la saison régulièreMême là, les Castrais trouvent le moyen de modérer les louanges. Si on les écoutait, on dirait presque qu’ils n’ont pas fait exprès de finir premiers. C’est vrai qu’ils ne connaissent pas tout à fait les mêmes conditions que leurs voisins toulousains au cours de la saison. Pendant le Tournoi des 6 Nations, le stade toulousain est dépeuplé, privé de tous ses internationaux, et ça fait du monde. À Castres, comme il n’y a pas de stars, Tournoi ou pas, on joue avec la même équipe. À Toulouse, on joue sur plusieurs tableaux. Le Top 14 et la coupe d’Europe. A Castres, on a fait un choix malin de petit poucet qui s’assume. On joue à fond le championnat, mais on envoie une équipe B en coupe d’Europe. Parce qu’on n’a pas les moyens de courir plusieurs lièvres. Ce qui rend les Castrais heureux, et dangereux par la même occasion, c’est de vivre caché. Ils finissent premiers et personne n’en parle, ou presque. Forcément, la vie tranquille d’un club pépère, ça attire moins que les coups de gueule médiatiques bordelais par exemple. Mais n’oublions pas que Castres a été champion de France en 2013 et en 2018, plus une place de finaliste en 2014. Ça n’est pas exactement un petit poucet. En plus, le public castrais est fidèle et passionné. Les supporters ont pris d’assaut les 2000 places qui leur étaient réservées ce soir à Nice. Et toute la ville sera rassemblée autour d’un écran géant. Voilà un public qui déteste amicalement son voisin et grand frère toulousain. Tout est en place pour un conte de fées. Mais chut, il ne faut pas le dire !
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Chaque jour, la matinale d'Europe 1 revient sur l'un des événements sportifs qui fait l'actualité. Ce vendredi, Virginie Phulpin s'intéresse au match de rugby opposant Castres à Toulouse pour une place en finale du Top 14. Selon elle, Castres veut se faire passer pour le petit poucet.
Les demi-finales du Top 14 de rugby c’est ce week-end à Nice. Ce soir, le stade toulousain face au Castres Olympique. Le match des contraires, entre tout ce qui brille et tout ce qui se cache. Les Castrais, on ne les connaît pas vraiment, et c’est exactement ce qu’ils veulent.
Castres en rugby, c’est un peu Auxerre en foot quand Guy Roux répétait inlassablement à chaque début de saison que ce qu’il visait, c’était le maintien. Même en ayant été champion de France. Deux petites villes de 40 000 habitants qui adorent se faire passer pour les pauvres petits à côté des grandes métropoles. Regardez les 4 demi-finalistes du Top 14. Montpellier, Toulouse, Bordeaux, et Castres. Cherchez l’intrus ! C’est le discours des Castrais. Et regardez notre petit budget, le 10ème seulement du championnat. C’est bien pratique, ça permet de mettre la pression sur les autres et d’arriver en toute décontraction parce qu’après tout, si Castres est battu par Toulouse, tout le monde trouvera ça logique. Le CO a fait de la discrétion une véritable philosophie de vie de club. Et c’est vrai qu’à part les fans absolus de rugby et les habitants de l’agglomération castraise, on ne connaît pas bien cette équipe, et la comparaison avec les Antoine Dupont et Romain N’Tamack toulousains est vertigineuse. 70 kilomètres entre les deux villes, mais un monde d’écart. Ce n’est pas moi qui grossis le trait, ce sont les Castrais qui adorent mettre en avant leur différence.
On n’est pas obligé de tomber dans le panneau, c’est bien Castres qui a fini premier de la saison régulière
Même là, les Castrais trouvent le moyen de modérer les louanges. Si on les écoutait, on dirait presque qu’ils n’ont pas fait exprès de finir premiers. C’est vrai qu’ils ne connaissent pas tout à fait les mêmes conditions que leurs voisins toulousains au cours de la saison. Pendant le Tournoi des 6 Nations, le stade toulousain est dépeuplé, privé de tous ses internationaux, et ça fait du monde. À Castres, comme il n’y a pas de stars, Tournoi ou pas, on joue avec la même équipe. À Toulouse, on joue sur plusieurs tableaux. Le Top 14 et la coupe d’Europe. A Castres, on a fait un choix malin de petit poucet qui s’assume. On joue à fond le championnat, mais on envoie une équipe B en coupe d’Europe. Parce qu’on n’a pas les moyens de courir plusieurs lièvres. Ce qui rend les Castrais heureux, et dangereux par la même occasion, c’est de vivre caché. Ils finissent premiers et personne n’en parle, ou presque. Forcément, la vie tranquille d’un club pépère, ça attire moins que les coups de gueule médiatiques bordelais par exemple. Mais n’oublions pas que Castres a été champion de France en 2013 et en 2018, plus une place de finaliste en 2014. Ça n’est pas exactement un petit poucet. En plus, le public castrais est fidèle et passionné. Les supporters ont pris d’assaut les 2000 places qui leur étaient réservées ce soir à Nice. Et toute la ville sera rassemblée autour d’un écran géant. Voilà un public qui déteste amicalement son voisin et grand frère toulousain. Tout est en place pour un conte de fées. Mais chut, il ne faut pas le dire !
Europe 1
"Au Cœur du Crime" vous propose de (re)découvrir en podcast l'émission culte d’Europe1 "Crime Story" incarnée en 1988 par Serge Sauvion, acteur qui a notamment doublé le comédien Peter Falk.. Inspiré des plus grands romans policiers anglo-saxons, dans lesquelles les disparitions mystérieuses et les meurtres de sang-froid sont monnaie courante, ce podcast est un polar audio qui vous met au défi de résoudre de véritables énigmes policières. Chaque mardi et chaque vendredi écoutez un nouvel épisode intense et immersif."Au Cœur du Crime" est disponible sur le site et l’application Europe 1 ainsi que sur toutes les plateformes d’écoute.
Julien Pichené
"Au Coeur de l'Actu", c'est le podcast de la rédaction d'Europe 1 qui vous éclaire sur les sujets qui font l'actualité. Découvrez nos formats courts "10 minutes pour tout savoir" et nos séries documentaires, enrichis avec les archives de la radio.
Olivier Delacroix
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix, du lundi au jeudi, et de Valérie Darmon, du vendredi au dimanche. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger. Si vous aussi vous souhaitez témoigner, laissez vos coordonnées en appelant Europe 1 au : 01 80 20 39 21 (numéro non surtaxé).
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Tous les soirs, Maël Hassani vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain.
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Dimitri Pavlenko
Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
Europe 1
Qui sont réellement ces icônes qui ont marqué la France et leur époque ?Ce nouveau podcast d'archives vous transporte dans le passé et retrace pour vous les parcours et épreuves hors du commun de ces artistes et grandes personnalités françaises. Comment sont nées ces légendes aux destins extraordinaires ? Des récits uniques, racontés par les grandes voix d'Europe 1 !
Pierre de Vilno
Le tour complet de l'actualité en compagnie de Pierre de Vilno et de la rédaction d'Europe 1 de 19 heures à 21 heures.
Hervé Mathoux
Chaque parcours de vie est constitué de réussites mais aussi… d’échecs. Bien souvent, ceux-ci nous renforcent et nous apprennent autant, si ce n’est plus que les succès. Dans cette nouvelle série d’entretiens, le journaliste Hervé Mathoux évoque avec son invité ses plus beaux "accidents". Première personnalité à se plier à l’exercice : l’acteur Denis Podalydès, sociétaire de la comédie française.
Céline Géraud
Tous les jours de la semaine pendant les fêtes, Céline Géraud fait un point de l'actualité à la mi-journée avec Europe 1 13h. Au programme : des reportages, des invités et la parole des experts et journalistes de la rédaction en studio pour apporter un éclairage supplémentaire.