Novak Djokovic : on n’est pas obligé de l’aimer, mais on doit au moins le respecter !
Chaque jour, la matinale d'Europe 1 revient sur l'un des événements sportifs qui fait l'actualité. Ce lundi, Virginie Phulpin revient sur la victoire de Novak Djokovic en finale de Roland-Garros. Selon elle, l'amour du public est la seule victoire qui lui manque.Novak Djokovic vainqueur de Roland-Garros. Le numéro 1 mondial a dominé Stefanos Tsitsipas en cinq sets en finale. Le Serbe compte 19 victoires en grand chelem, contre 20 pour Nadal et Federer. Et pourtant il n’est toujours pas aimé par le public. Pour Virginie Phulpin, Novak Djokovic mériterait un peu plus de respect Qu’est-ce qu’il doit faire pour mériter un peu d’amour ? C’est ce que Virginie Phulpin se demandait ce dimanche en voyant Novak Djokovic balayer du regard, incrédule, le public hostile de Roland-Garros. Des spectateurs à fond pour son adversaire. Comme d’habitude, comme partout dans le monde à part en Serbie.Pourtant, sa quinzaine parisienne aurait pu, aurait dû, lui permettre de conquérir les cœurs. Deux fois, il est revenu de l’enfer, mené deux sets à 0 contre Musetti en huitièmes de finale et contre Stefanos Tsitsipas ce dimanche . Et en plus il a terrassé le roi Nadal sur ses terres vendredi soir dans une demi-finale qui restera un match de légende . Mais visiblement ça ne suffit pas.Novak Djokovic sera peut-être le joueur qui remportera le plus de grands chelems au bout du compte, la voie semble tracée. Mais les élans du coeur n’ont que faire des statistiques, et pour la majorité du public, le Serbe sera toujours loin derrière Federer et Nadal.Pour la première fois ce dimanche, Virginie Phulpin a ressenti une forme d’injustice. On est prêt à l’accuser de tous les maux. Novak Djokovic perd deux sets à 0, il va faire sa désormais traditionnelle pause toilettes, il revient transformé sur le court. Et c’est parti pour des accusations de dopage à peine déguisées. Soyons sérieux, ça n’est pas comme ça que ça marche le dopage, on ne va pas se faire une petite piqûre entre deux sets dans les vestiaires. Ces accusations ne reposent sur rien, à part sur une défiance qui ne se dément pas envers Novak Djokovic. Ce n’est pas parce qu’il est fort qu’on est obligé de l’aimer. Certes. Il faut distinguer le joueur de l’homme. Novak Djokovic est un immense joueur. Et il fait partie intégrante avec Nadal et Federer de ce trio de rêve qui enchante le circuit du tennis depuis tant d’années. Chacun de ses trois-là a poussé les deux autres à repousser leurs limites, à être encore meilleurs. Et on devrait profiter de les voir sur le court. Sans en mettre deux sur un piédestal et en sifflant l’autre au moindre pas de côté.Novak Djokovic a passé des années à chercher désespérément l’amour du public. Aujourd’hui il semble résigné à se nourrir de son hostilité pour gagner encore plus. Il faut dire que la personnalité du numéro 1 mondial est sujette à controverse. Il est toujours prêt à souffler dans le sens contraire du vent. Contre l’égalité salariale hommes femmes dans le tennis, contre le vaccin anti covid, pour des matches en deux sets gagnants et pas trois en grand chelem. Il aurait eu l’air malin, ce dimanche, en voyant Tsitsipas soulever la coupe après une victoire 7-6 6-2. Bref, Novak Djokovic peut agacer, c’est sûr, il y a de quoi faire. Mais il reste un champion hors normes.On n’est pas obligé de l’aimer, mais on doit au moins le respecter.
En savoir plus[Bande-annonce] Jacques Vendroux invite les légendes du foot dans son podcast « Les Géants »
1 juillet 2022
PSG : à peine nommé, Christophe Galtier est déjà sous le feu des critiques et des moqueries
29 juin 2022
Chaque jour, la matinale d'Europe 1 revient sur l'un des événements sportifs qui fait l'actualité. Ce lundi, Virginie Phulpin revient sur la victoire de Novak Djokovic en finale de Roland-Garros. Selon elle, l'amour du public est la seule victoire qui lui manque.
Novak Djokovic vainqueur de Roland-Garros. Le numéro 1 mondial a dominé Stefanos Tsitsipas en cinq sets en finale. Le Serbe compte 19 victoires en grand chelem, contre 20 pour Nadal et Federer. Et pourtant il n’est toujours pas aimé par le public. Pour Virginie Phulpin, Novak Djokovic mériterait un peu plus de respect
Qu’est-ce qu’il doit faire pour mériter un peu d’amour ? C’est ce que Virginie Phulpin se demandait ce dimanche en voyant Novak Djokovic balayer du regard, incrédule, le public hostile de Roland-Garros. Des spectateurs à fond pour son adversaire. Comme d’habitude, comme partout dans le monde à part en Serbie.
Pourtant, sa quinzaine parisienne aurait pu, aurait dû, lui permettre de conquérir les cœurs. Deux fois, il est revenu de l’enfer, mené deux sets à 0 contre Musetti en huitièmes de finale et contre Stefanos Tsitsipas ce dimanche . Et en plus il a terrassé le roi Nadal sur ses terres vendredi soir dans une demi-finale qui restera un match de légende . Mais visiblement ça ne suffit pas.
Novak Djokovic sera peut-être le joueur qui remportera le plus de grands chelems au bout du compte, la voie semble tracée. Mais les élans du coeur n’ont que faire des statistiques, et pour la majorité du public, le Serbe sera toujours loin derrière Federer et Nadal.
Pour la première fois ce dimanche, Virginie Phulpin a ressenti une forme d’injustice. On est prêt à l’accuser de tous les maux. Novak Djokovic perd deux sets à 0, il va faire sa désormais traditionnelle pause toilettes, il revient transformé sur le court. Et c’est parti pour des accusations de dopage à peine déguisées. Soyons sérieux, ça n’est pas comme ça que ça marche le dopage, on ne va pas se faire une petite piqûre entre deux sets dans les vestiaires. Ces accusations ne reposent sur rien, à part sur une défiance qui ne se dément pas envers Novak Djokovic.
Ce n’est pas parce qu’il est fort qu’on est obligé de l’aimer.
Certes. Il faut distinguer le joueur de l’homme. Novak Djokovic est un immense joueur. Et il fait partie intégrante avec Nadal et Federer de ce trio de rêve qui enchante le circuit du tennis depuis tant d’années. Chacun de ses trois-là a poussé les deux autres à repousser leurs limites, à être encore meilleurs. Et on devrait profiter de les voir sur le court. Sans en mettre deux sur un piédestal et en sifflant l’autre au moindre pas de côté.
Novak Djokovic a passé des années à chercher désespérément l’amour du public. Aujourd’hui il semble résigné à se nourrir de son hostilité pour gagner encore plus. Il faut dire que la personnalité du numéro 1 mondial est sujette à controverse. Il est toujours prêt à souffler dans le sens contraire du vent. Contre l’égalité salariale hommes femmes dans le tennis, contre le vaccin anti covid, pour des matches en deux sets gagnants et pas trois en grand chelem. Il aurait eu l’air malin, ce dimanche, en voyant Tsitsipas soulever la coupe après une victoire 7-6 6-2. Bref, Novak Djokovic peut agacer, c’est sûr, il y a de quoi faire. Mais il reste un champion hors normes.
On n’est pas obligé de l’aimer, mais on doit au moins le respecter.
Europe 1
"Au Cœur du Crime" vous propose de (re)découvrir en podcast l'émission culte d’Europe1 "Crime Story" incarnée en 1988 par Serge Sauvion, acteur qui a notamment doublé le comédien Peter Falk.. Inspiré des plus grands romans policiers anglo-saxons, dans lesquelles les disparitions mystérieuses et les meurtres de sang-froid sont monnaie courante, ce podcast est un polar audio qui vous met au défi de résoudre de véritables énigmes policières. Chaque mardi et chaque vendredi écoutez un nouvel épisode intense et immersif."Au Cœur du Crime" est disponible sur le site et l’application Europe 1 ainsi que sur toutes les plateformes d’écoute.
Julien Pichené
"Au Coeur de l'Actu", c'est le podcast de la rédaction d'Europe 1 qui vous éclaire sur les sujets qui font l'actualité. Découvrez nos formats courts "10 minutes pour tout savoir" et nos séries documentaires, enrichis avec les archives de la radio.
Olivier Delacroix
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix, du lundi au jeudi, et de Valérie Darmon, du vendredi au dimanche. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger. Si vous aussi vous souhaitez témoigner, laissez vos coordonnées en appelant Europe 1 au : 01 80 20 39 21 (numéro non surtaxé).
Maël Hassani
Tous les soirs, Maël Hassani vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain.
Ombline Roche
Tous les soirs du lundi au vendredi entre 22h15 et 22h30 Ombline Roche vous plonge dans les musiques des années Top 50 sur Europe 1. Et si vous en voulez plus, rendez-vous les samedis et dimanches entre 21h et 22h !
Dimitri Pavlenko
Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
Europe 1
Qui sont réellement ces icônes qui ont marqué la France et leur époque ?Ce nouveau podcast d'archives vous transporte dans le passé et retrace pour vous les parcours et épreuves hors du commun de ces artistes et grandes personnalités françaises. Comment sont nées ces légendes aux destins extraordinaires ? Des récits uniques, racontés par les grandes voix d'Europe 1 !
Pierre de Vilno
Le tour complet de l'actualité en compagnie de Pierre de Vilno et de la rédaction d'Europe 1 de 19 heures à 21 heures.
Hervé Mathoux
Chaque parcours de vie est constitué de réussites mais aussi… d’échecs. Bien souvent, ceux-ci nous renforcent et nous apprennent autant, si ce n’est plus que les succès. Dans cette nouvelle série d’entretiens, le journaliste Hervé Mathoux évoque avec son invité ses plus beaux "accidents". Première personnalité à se plier à l’exercice : l’acteur Denis Podalydès, sociétaire de la comédie française.
Céline Géraud
Tous les jours de la semaine pendant les fêtes, Céline Géraud fait un point de l'actualité à la mi-journée avec Europe 1 13h. Au programme : des reportages, des invités et la parole des experts et journalistes de la rédaction en studio pour apporter un éclairage supplémentaire.