Après sa défaire contre l'Écosse, le XV de France voit ses rêves de Grand Chelem s'envoler même s'ils restent dans la course pour le Tournoi des 6 nations. Pour Virginie Phulpin, les joueurs n'ont visiblement pas appris de leurs erreurs.Le XV de France ne fera pas le Grand Chelem dans le Tournoi des six nations. Les Bleus ont été battus 28 à 17 en Écosse ce dimanche. Pour Virginie Phulpin, ce que les Bleus doivent d’abord retenir ce matin, c’est qu’il faut apprendre de ses erreurs.Ce qui serait très facile, ce matin, ce serait de s’en prendre à l’arbitrage. De dire que les Bleus sont maudits, que le problème du Tournoi des six nations, c’est ce satané arbitrage à la maison, que les fautes étaient toujours sifflées dans le même sens. Il y a sans doute une part de vérité dans ces rancœurs que l’on a envie d’exposer, mais c’est un peu court comme explication. Et puis tant qu’à faire, autant commencer par une auto-critique. Ce sera plus efficace pour la suite. Travailler sur les choses qu’on peut changer. Les Bleus doivent d’abord s’en prendre à eux-mêmes après ce match en Écosse. Comment peut-on sans cesse reproduire les mêmes erreurs ? Le coup de poing balancé par Mohamed Haouas ce dimanche nous rappelle forcément le coup de coude de Sébastien Vahaamina contre les Gallois à la coupe du monde. Virginie Phulpin pensait que l’on avait compris depuis. Les coups de sang, la violence, ça ne sert à rien à part à laisser son équipe en perdition. On sait bien que dans un match plein de tensions, ça n’est pas simple de gérer ses nerfs. Mais c’est ce qu’on demande aussi à un joueur de haut niveau. La discipline, la maîtrise, ce ne sont pas de vains mots. C’est aussi avec ça qu’on fait la différence. Même si l’adversaire s’est livré à quelques coups bas avant, se faire justice sur le terrain, c’est peine perdue, ça ne punira que vous-mêmes et vos coéquipiers. Si on ne retient jamais les leçons du passé, ça va être compliqué d’avancer. Et pour Virginie Phulpin, c’est le principal chantier de cette équipe. C’est une équipe jeune. Même après cette défaite, elle peut encore remporter le Tournoi des six nations.Oui, et c’est peut-être le plus agaçant. C’est tellement français de battre les meilleures équipes pour finir par se ramasser contre des Écossais qui ne sont pas devenus les meilleurs du monde en un après-midi. Pourquoi les Bleus font toujours l’erreur de laisser échapper les matches à priori les moins compliqués ? Évidemment que l’on ne va pas tout jeter maintenant après avoir rêvé devant les belles promesses affichées par ce XV de France lors des trois premiers matches. Bien-sûr que non. Cette équipe doit tirer les leçons de cette défaite, ça fait partie de son apprentissage. Virginie Phulpin fait plutôt confiance à Fabien Galthié pour remettre tout le monde dans le droit chemin. Il risque de leur faire avaler quelques heures de vidéo, c’est sûr. Après 10 ans de disette, ça aurait sans doute été trop beau de passer du rien au tout. Comme ce serait idiot de surinterpréter la défaite d’hier et de vouloir jeter tout ce que ces Bleus sont en train de construire. La défaite face à l’Écosse, c’est un accroc, et c’est tout. Cette défaite va servir aux Bleus. À condition qu’ils veulent bien apprendre de leurs erreurs.
En savoir plus[Bande-annonce] Jacques Vendroux invite les légendes du foot dans son podcast « Les Géants »
1 juillet 2022
PSG : à peine nommé, Christophe Galtier est déjà sous le feu des critiques et des moqueries
29 juin 2022
Après sa défaire contre l'Écosse, le XV de France voit ses rêves de Grand Chelem s'envoler même s'ils restent dans la course pour le Tournoi des 6 nations. Pour Virginie Phulpin, les joueurs n'ont visiblement pas appris de leurs erreurs.
Le XV de France ne fera pas le Grand Chelem dans le Tournoi des six nations. Les Bleus ont été battus 28 à 17 en Écosse ce dimanche. Pour Virginie Phulpin, ce que les Bleus doivent d’abord retenir ce matin, c’est qu’il faut apprendre de ses erreurs.
Ce qui serait très facile, ce matin, ce serait de s’en prendre à l’arbitrage. De dire que les Bleus sont maudits, que le problème du Tournoi des six nations, c’est ce satané arbitrage à la maison, que les fautes étaient toujours sifflées dans le même sens. Il y a sans doute une part de vérité dans ces rancœurs que l’on a envie d’exposer, mais c’est un peu court comme explication. Et puis tant qu’à faire, autant commencer par une auto-critique. Ce sera plus efficace pour la suite. Travailler sur les choses qu’on peut changer.
Les Bleus doivent d’abord s’en prendre à eux-mêmes après ce match en Écosse. Comment peut-on sans cesse reproduire les mêmes erreurs ? Le coup de poing balancé par Mohamed Haouas ce dimanche nous rappelle forcément le coup de coude de Sébastien Vahaamina contre les Gallois à la coupe du monde. Virginie Phulpin pensait que l’on avait compris depuis. Les coups de sang, la violence, ça ne sert à rien à part à laisser son équipe en perdition. On sait bien que dans un match plein de tensions, ça n’est pas simple de gérer ses nerfs. Mais c’est ce qu’on demande aussi à un joueur de haut niveau. La discipline, la maîtrise, ce ne sont pas de vains mots. C’est aussi avec ça qu’on fait la différence. Même si l’adversaire s’est livré à quelques coups bas avant, se faire justice sur le terrain, c’est peine perdue, ça ne punira que vous-mêmes et vos coéquipiers. Si on ne retient jamais les leçons du passé, ça va être compliqué d’avancer. Et pour Virginie Phulpin, c’est le principal chantier de cette équipe.
C’est une équipe jeune. Même après cette défaite, elle peut encore remporter le Tournoi des six nations.
Oui, et c’est peut-être le plus agaçant. C’est tellement français de battre les meilleures équipes pour finir par se ramasser contre des Écossais qui ne sont pas devenus les meilleurs du monde en un après-midi. Pourquoi les Bleus font toujours l’erreur de laisser échapper les matches à priori les moins compliqués ? Évidemment que l’on ne va pas tout jeter maintenant après avoir rêvé devant les belles promesses affichées par ce XV de France lors des trois premiers matches. Bien-sûr que non. Cette équipe doit tirer les leçons de cette défaite, ça fait partie de son apprentissage. Virginie Phulpin fait plutôt confiance à Fabien Galthié pour remettre tout le monde dans le droit chemin. Il risque de leur faire avaler quelques heures de vidéo, c’est sûr. Après 10 ans de disette, ça aurait sans doute été trop beau de passer du rien au tout. Comme ce serait idiot de surinterpréter la défaite d’hier et de vouloir jeter tout ce que ces Bleus sont en train de construire. La défaite face à l’Écosse, c’est un accroc, et c’est tout. Cette défaite va servir aux Bleus. À condition qu’ils veulent bien apprendre de leurs erreurs.
Europe 1
"Au Cœur du Crime" vous propose de (re)découvrir en podcast l'émission culte d’Europe1 "Crime Story" incarnée en 1988 par Serge Sauvion, acteur qui a notamment doublé le comédien Peter Falk.. Inspiré des plus grands romans policiers anglo-saxons, dans lesquelles les disparitions mystérieuses et les meurtres de sang-froid sont monnaie courante, ce podcast est un polar audio qui vous met au défi de résoudre de véritables énigmes policières. Chaque mardi et chaque vendredi écoutez un nouvel épisode intense et immersif."Au Cœur du Crime" est disponible sur le site et l’application Europe 1 ainsi que sur toutes les plateformes d’écoute.
Julien Pichené
"Au Coeur de l'Actu", c'est le podcast de la rédaction d'Europe 1 qui vous éclaire sur les sujets qui font l'actualité. Découvrez nos formats courts "10 minutes pour tout savoir" et nos séries documentaires, enrichis avec les archives de la radio.
Olivier Delacroix
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix, du lundi au jeudi, et de Valérie Darmon, du vendredi au dimanche. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger. Si vous aussi vous souhaitez témoigner, laissez vos coordonnées en appelant Europe 1 au : 01 80 20 39 21 (numéro non surtaxé).
Maël Hassani
Tous les soirs, Maël Hassani vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain.
Ombline Roche
Tous les soirs du lundi au vendredi entre 22h15 et 22h30 Ombline Roche vous plonge dans les musiques des années Top 50 sur Europe 1. Et si vous en voulez plus, rendez-vous les samedis et dimanches entre 21h et 22h !
Dimitri Pavlenko
Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
Europe 1
Qui sont réellement ces icônes qui ont marqué la France et leur époque ?Ce nouveau podcast d'archives vous transporte dans le passé et retrace pour vous les parcours et épreuves hors du commun de ces artistes et grandes personnalités françaises. Comment sont nées ces légendes aux destins extraordinaires ? Des récits uniques, racontés par les grandes voix d'Europe 1 !
Pierre de Vilno
Le tour complet de l'actualité en compagnie de Pierre de Vilno et de la rédaction d'Europe 1 de 19 heures à 21 heures.
Hervé Mathoux
Chaque parcours de vie est constitué de réussites mais aussi… d’échecs. Bien souvent, ceux-ci nous renforcent et nous apprennent autant, si ce n’est plus que les succès. Dans cette nouvelle série d’entretiens, le journaliste Hervé Mathoux évoque avec son invité ses plus beaux "accidents". Première personnalité à se plier à l’exercice : l’acteur Denis Podalydès, sociétaire de la comédie française.
Céline Géraud
Tous les jours de la semaine pendant les fêtes, Céline Géraud fait un point de l'actualité à la mi-journée avec Europe 1 13h. Au programme : des reportages, des invités et la parole des experts et journalistes de la rédaction en studio pour apporter un éclairage supplémentaire.